FUTURISTE : Lignes épurées et fonctionnelles
Modèle égyptien
Un concept similaire avait vu le jour en Égypte, avec la ville du 6 octobre, située à quelques kilomètres du Caire, et baptisée « Smart village Cairo ». Ce « village » tentaculaire s'étend sur une superficie de 3 millions de mètres carrés, soit exactement un tiers de la superficie d'Eko Atlantic.
Le Smart Village égyptien accueille 120 entreprises nationales et internationales, notamment Huawei, ZTE, Oracle, Microsoft, Nokia, Alcatel et Piraeus Bank.
Le code du bâtiment en Égypte stipule que tous les bâtiments doivent être construits à 60 % en verre et à 40 % en béton, ce qui donne à la ville un air moderne et élégant.
À Eko Atlantic comme dans le Smart Village du Caire, l'excellence écologique est l'idée maîtresse de ces parcs d'affaires. Les immeubles de bureau sont entourés de vastes espaces verts, chutes d'eau, lacs artificiels et autres éléments de paysage.
La seule différence entre le cas égyptien et le cas nigérian est que dans le premier le gouvernement est directement impliqué, ce qui lui donne du poids dans la prise de décision.
Place financière
À l'instar du Smart Village du Caire, Eko Atlantic va attirer un nombre important d'institutions financières, de groupes pétroliers et gaziers, de cabinets d'expertise comptable et judiciaire, de compa-gnies d'assurances, de maisons de courtage, et d'agences de publicité et de marketing.
La nouvelle ville espère également accueillir la nouvelle bourse de Lagos, le centre des congrès et un complexe hôtelier. Plus important, si Eko Atlantic veut être reconnue comme une mégapole, elle n'aura pas d'autre choix que d'être équipé d'un réseau à large bande et à haute vitesse et, si possible, de la fibre optique, de manière à garantir l'accès de tous les immeubles de bureau à l'échange rapide, sûr et continu des données, à la transmission audio et vidéo, au réseau privé virtuel, à la télévision câblée et aux systèmes de téléconférence.
Au contraire du Nigéria, l'Égypte n'a pas eu à draguer des tonnes de sable du fond de la mer pour bâtir son parc d'affaires. Elle s'est contentée de mettre en valeur des parcelles négligées du désert.
Malgré tout, le Nigéria a énormément à apprendre de l'exemple égyptien, en particulier se réalise le projet visionnaire d'une ville de 250 000 habitants auxquels viendront s'ajouter 150 000 personnes venant « travailler et se distraire ».
À ce titre, les urbanistes d'Eko Atlantic seraient avisés d'inclure des infrastructures sportives, des écoles, des universités et des hôtels de luxe pourvus d'équipements modernes de conférence.
Quelques données
>Zone en construction – plus de 9 km²
>Zone mise en vente – environ 6 km²
>Longueur de la ville - 6 km
>Largeur moyenne de la ville – 1,5 km
>Nombre de bâtiments devant être construits – 3 000
>Population résidante – 250 000
>Navetteurs – 150 000
>Longueur des routes - 100 km
>Longueur des voies navigables - 20 km
>Durée des travaux maritimes - six ans
>Volume total de sable utilisé pour la bonification - 140 millions de tonnes
>Profondeur moyenne de l'eau dans les zones de comblement - 8 mètres
>Volume journalier de sable pompé – 82 000 tonnes
>Longueur du principal mur de soutènement (radier) - 7 km
>Hauteur immergée du mur - 9 mètres
>Nombre de parcelles à vendre - environ 1 500
Source : www.eko-atlantic.com
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