English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Transformations en cours
Les changements politiques affectent les économies africaines, qui ont besoin de diversifier leurs sources de financement et d'investissement
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Media Links
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages d’Afrique

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.1 mars 2011
Les urnes se prononcent pour l'indépendance
Après les célébrations qui ont accompagné la naissance du Sud-Soudan, le plus jeune État d'Afrique découvre l'ampleur du travail à accomplir
Alphonce Shiundu

 

HEUREUX : Arborant les couleurs du Sud-Soudan sur sa tête, cet homme célèbre la sécession

 

Le budget du Sud-Soudan

David Deng Athorbei, le ministre de la Planification économique et des Finances du gouvernement du Sud-Soudan connaissait parfaitement les énormes défis attendant la nouvelle nation, lorsqu'il a fait part, après le référendum, de la mise en place d'un budget de 2,18 milliards de dollars.

« Ce budget vise à assurer une transition sans accroc vers un Sud-Soudan fort, stable, prospère et indépendant, une vision partagée par tous », a-t-il déclaré le lende-main de l'annonce des résultats préliminaires du référendum.

Dans ce budget, 920 millions de dollars ont été alloués aux salaires, dont les pensions de retraite, 800 millions de dollars aux opérations, tandis que les 460 millions de dollars restants seront investis dans le capital. Plus de 25 % du budget salarial sera transféré aux différentes provinces en tant que transfert salarial conditionnel.

Presque tout l'argent qui financera le budget sera issu de la vente du pétrole et de l'impôt sur le revenu. Les donateurs, qui ont déjà fait part de leur volonté d'aider le jeune pays à se relever, financeront le reste. Ils ont, à ce jour, promis une aide de 719 millions de dollars.

« Gérer cette période de transition est l'une des préoccupations de ce budget ; les revenus qui ne sont pas issus du pétrole sont un domaine qui devra faire l'objet de profondes réformes », a déclaré Athorbei, soulignant la nécessité de développer une éducation civique insistant sur l'importance de payer des impôts.

 

Points d'achoppement

L'harmonisation des lois entre le Sud-Soudan et le Nord-Soudan représente un autre défi politique. Le Sud-Soudan, essentiellement chrétien et africain, souscrit à la Common Law anglaise. Le Nord-Soudan, en raison de son héritage arabe et islamique, pratique un mélange de Sharia et de Common Law anglaise.

L'autre gros problème concerne les eaux du Nil. Cette question doit être gérée prudemment en ce qu'elle est vitale à l'intégration du pays, non seulement dans la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, mais aussi dans le Marché commun de l'est et du sud de l'Afrique.

Selon un rapport stratégique sur la question de l'eau dans cette région, présenté en décembre 2010, la sécession n'a fait que fortifier la volonté de la nouvelle nation de rejoindre ces blocs régionaux, qu'elle perçoit comme « une avenue menant à des bénéfices tangibles », notamment au niveau des produits agricoles et de l'hydroélectricité. Les autres avantages concernent la gestion des crues et de la sécheresse.

« L'objectif d'intégration régionale est omniprésent dans la région des lacs équatoriaux du Nil et offre un espace de coopération sur de nombreux sujets comme la paix et la sécurité, le commerce, le transport, la gestion des ressources naturelles et l'immigration », note le rapport intitulé Le bassin du Nil et le référendum du Sud-Soudan, sponsorisé par le Programme de développement des Nations unies.

Le Sud-Soudan est actuellement largement dépendant de l'électricité d'origine thermique. D'énormes pétroliers en provenance de Khartoum fournissent de l'essence, essentiellement du gazole. Il a toutefois été reconnu que le Sud-Soudan jouissait d'un très grand potentiel en matière d'hydroélectricité.

« Les études de faisabilité montrent que la zone a le potentiel de devenir un exportateur net d'hydroélectricité, si ce secteur est développé. Cela permettra d'approvisionner le Soudan dans son ensemble ainsi que les régions voisines, en connectant les réseaux isolés. Cela serait en outre une opportunité de diversification de l'économie du Sud-Soudan, qui permettrait de diminuer sa dépendance au pétrole », observe un rapport parrainé par l'UNDP en 2010.

Il explique en outre que les eaux du Nil ne font pas partie des dossiers les plus pressants que le nouveau pays ait à examiner et que celui-ci peut donc attendre, évaluer les risques et contraintes, ainsi que toutes les options possibles avant de se soumettre aux divers traités entourant l'utilisation des eaux du fleuve.

   précédent   1   2  

 

 

 

 

Reportages d’Afrique
Surveillance et liberté
-Transformations en cours
-Zoom sur l'Afrique du Nord
-Non-ingérence en Afrique
-De la crise à la croissance
 
Exclusivités
-Un partenariat équitable
-Prudence Sinkala
-La danse, carrefour des cultures
-L'Académie des arts
 
Pays à l’honneur
 
Actualités africaines
-Juin 2011
-Mai 2011
-Avril 2011
-Mars 2011
-Février 2011

 

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号