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Vol.1 mai 2011
Les bâtisseurs de demain
Les nouveaux échanges entre la jeunesse de Chine et d'Afrique dessinent les contours des futurs partenariats
Liu Jian

 

En novembre dernier, dans la salle d'un restaurant éthiopien de Beijing, un séminaire de Diplomatie pour les non-diplomates était organisé par le groupe des Jeunes professionnels et étudiants africains (JPEA). Il visait les jeunes gens n'évoluant pas dans le cercle des services diplomatiques de leurs pays.

« La diplomatie culturelle est indispensable pour balayer les idées fausses et améliorer la compréhension entre les Africains et les Chinois, au-delà des politiciens et des diplomates », déclara lors de l'événement Sebastião Carlos Coana, le directeur exécutif des JPEA. Ce dernier est un jeune artiste mozambicain de 24 ans étudiant à Beijing.

De plus en plus de jeunes, qu'ils soient étudiants ou entrepreneurs, veulent profiter de leur séjour en Chine pour établir des partenariats avec cette puissance mondiale en pleine ascension, en vue de leur future carrière.

« Au quotidien, les relations entre jeunes sont chaleureuses et amicales, mais nous devons également mettre en place des échanges plus stratégiques », expliquait pour sa part Tebogo Lefifi, la présidente du groupe. « Les relations entre les jeunes influeront sur le développement futur de nos pays respectifs. »

 

Échanges

Le Festival de la jeunesse Chine-Afrique, le premier programme d'échange pour la jeunesse mis en œuvre dans le cadre du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), organise des forums de coopération pour les jeunes ainsi que des dialogues entre jeunes dirigeants et entrepreneurs des deux parties. Co-sponsorisé par le Comité central de la Ligue de la jeunesse communiste de Chine (LJCC) et la Fédération de la jeunesse de toute la Chine, le festival s'est tenu en 2004, 2006 et 2009 en présence de plus de 380 délégués de la jeunesse africaine.

Depuis les années 50, la Chine soutient les échanges étudiants avec l'Afrique. De nombreux jeunes boursiers étudient au sein de programmes subventionnés par le gouvernement chinois. Rien qu'en 2009, 4 000 bourses ont été accordées aux étudiants africains. Le gouvernement a notamment accru le nombre d'invitations en direction des étudiants en maîtrise ou doctorat, ayant choisi des spécialités comme l'agriculture, la médecine, les langues, l'éducation, l'économie, la gestion ou encore les relations internationales. En 2009, un total de 24 étudiants de 15 pays en développement, dont le Ghana, la Tanzanie, l'Éthiopie et le Mali ont terminé un programme de maîtrise de un an en politique publique s'adressant aux dirigeants des pays en développement, au sein de l'université de Pékin. Le programme couvre un large éventail de sujets et dispense des compétences pratiques en matière de gestion de politiques publiques pour les pays en développement.

Michael Mawuli Fiadzigbey, âgé de 32 ans est l'un des diplômés de ce programme et travaille actuellement pour l'Institut de gestion et d'administration publique du Ghana. Selon lui, le programme a amélioré sa capacité à analyser les problèmes de politique publique. « J'ai étudié la gestion des relations publiques de la Chine et cela me sert dans mon engagement avec la Chine », a-t-il expliqué.

D'autres étudiants africains ont eu la chance de suivre un programme d'enseignement supérieur de deux ans en journalisme économique, au sein de l'université Tsinghua de Beijing. L'un d'eux, Jonathan Gandari, âgé de 29 ans a cofondé la société de conseil HBI Media Services après avoir obtenu son diplôme en 2010. Il y assume aujourd'hui la fonction de directeur de la communication. « La formation en journalisme que j'ai reçue en Chine était très complète. Aujourd'hui je comprends tout ce qui a trait à l'actualité des affaires et financière et ce programme a fait de moi un véritable technocrate », a-t-il déclaré à CHINAFRIQUE.

Selon Gandari, les échanges devraient insister sur l'enseignement des modèles d'entreprises et sur la conception et la mise en œuvre de politiques économiques et sociales en faveur des plus pauvres. « Ces échanges [entre la Chine et l'Afrique] sont très précieux. Je ne serais pas étonné si les futurs dirigeants africains étaient diplômés des universités chinoises. »

« J'ai appris de nouvelles méthodes de communication avec les étudiants et comment être une meilleure enseignante, notamment en termes de pédagogie et d'évaluation. Cela devrait être utile en ce qui concerne l'amélioration des programmes enseignés en Tanzanie », a expliqué Magreth Columbani Komba, une Tanzanienne en doctorat de pédagogie et enseignement au sein de l'Université normale de Beijing.

Georges Ayuketang Arrey, âgé de 33 ans, est arrivé à l'Université maritime de Dalian en 2009, afin de réaliser son rêve et devenir capitaine de navire. « La Chine est une puissance en pleine ascension et un formidable pays pour l'étude de la navigation maritime. Je pense que l'important potentiel du pays en tant que puissance économique et force politique se ressent fortement lorsqu'on étudie avec les étudiants qui seront les dirigeants de demain », a-t-il observé.

D'ici 2012, le gouvernement chinois portera le nombre de bourses offertes aux étudiants africains à 5 500, selon le plan d'action (2010-2012) prévu par le FOCAC et adopté à Charm el-Cheikh.

Cette plus grande coopération a encouragé certaines universités chinoises à créer des filières d'études africaines. Depuis 2008, le ministère de l'Éducation envoie les étudiants poursuivant une maîtrise ou un doctorat au sein de ces écoles en Afrique afin qu'ils se spécialisent. L'objectif est de former de jeunes chercheurs ayant une connaissance poussée de l'Afrique.

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