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Vol.1 mai 2011
Les bâtisseurs de demain
Les nouveaux échanges entre la jeunesse de Chine et d'Afrique dessinent les contours des futurs partenariats
Liu Jian

Jeunes entrepreneurs

Aujourd'hui, la Chine est le deuxième plus important partenaire commercial de l'Afrique après les États-Unis. De nombreux jeunes Africains ambitieux viennent en Chine en quête d'opportunités d'affaires.

Au cours de l'été 2009, le groupe des JPEA vit le jour. Offrant de riches activités et des avantages tant personnels que professionnels, ses membres sont des étudiants, des artistes, des diplomates et des entrepreneurs venant d'Éthiopie, d'Afrique du Sud, du Liberia, du Mozambique et d'ailleurs. À ce jour, les JPEA comptent environ 50 membres et ce nombre ne cesse de croître.

Les jeunes Chinois sont également à la recherche de telles opportunités en Afrique. « Je connais de nombreux jeunes Chinois qui souhaitent profiter des possibilités qu'offre l'Afrique, mais ne savent pas comment s'y prendre », affirme Zhang Yipeng, le seul Chinois travaillant au sein du groupe des JPEA. « Ils n'ont pas d'amis de l'autre côté. Les JPEA peuvent être cette plate-forme de rencontre et de contact avec les Africains. »

 

Volontariat

Le Camérounais Mahamat Adam vit en Chine depuis 12 ans et travaille comme volontaire pour les Nations unies. Il espère une plus grande coopération économique et technique. « Je travaille afin de faire de la coopération économique entre la Chine et l'Afrique une coopération durable. J'aide aussi les entreprises à faire preuve de plus de responsabilité sociale dans leurs activités et je les encourage à se soucier des questions environnementales et à créer des emplois pour la population locale du lieu où elles s'implantent. » Le volontariat lui permet d'œuvrer dans un domaine qui le touche particulièrement. Adam a fondé une société de conseil en Chine, Africaccess, en 2005.

Le programme des Jeunes volontaires chinois servant l'Afrique, sponsorisé conjointement par la LJCC et le ministère du Commerce a été lancé en 2005, quand les 12 premiers volontaires chinois ont été envoyés en Afrique. Depuis lors, un total de 353 volontaires ont été envoyés dans 15 pays d'Afrique, pour servir dans les domaines de la médecine, du sport, de l'agriculture et de l'éducation.

L'Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC), la plus grande organisation de jeunesse au monde, a inauguré ses projets africains en 2008. Un nombre croissant de jeunes Chinois se portent volontaires à l'étranger avec l'AISEC, pendant leurs vacances d'hiver ou d'été. Ils participent aux campagnes d'éducation contre le VIH et le SIDA et aident les jeunes, notamment ceux qui ont abandonné l'école, à démarrer leur propre affaire. L'étudiant Zhang Wen est l'une de ces volontaires.

Zhang, 22 ans, étudiante de l'Université normale de la Capitale à Beijing, a participé lors de ses vacances d'hiver 2010 à un programme de stage au sein de la Fondation contre le cancer à Abuja, au Nigeria. Elle a travaillé avec d'autres stagiaires à l'organisation de campagnes destinées à la communauté locale et partagé son savoir sur la prévention et les traitements contre le cancer. Le voyage fut une vraie révélation. « L'Afrique ne se réduit pas au SIDA, à la pauvreté ou au désert. Les jeunes gens que j'ai rencontrés sont éduqués, optimistes et enthousiastes. Ils ont des projets pour leur avenir », a-t-elle confié.

L'expérience de Zhang à Abuja fut inoubliable. « Mon séjour en Afrique m'a rendue plus forte, plus positive et plus ouverte », dit-elle. Selon elle, le nombre élevé de jeunes dans le monde qui ne peuvent pas accéder à une éducation devrait encourager les jeunes Chinois à accorder une plus grande importance à leur responsabilité sociale.

 

Perspectives d'avenir

Tebogo Lefifi est une vaillante Sud-Africaine âgée d'une trentaine d'années. Elle est directrice d'une société de conseil appelée Afric@Work, offrant des services dans le domaine des affaires, présidente du groupe des JPEA et directrice de l'éducation au sein de l'Association pour le commerce Afrique du Sud-Chine. Après sa première visite en Chine en 2008, Lefifi a décidé de rester pour profiter du développement dynamique des relations et du commerce sino-africains.

Selon Lefifi, le plus grand défi que les étudiants africains en Chine doivent surmonter est de parvenir à acquérir une expérience professionnelle pendant leurs études. « Sans stages sur leur curriculum vitae, la plupart des diplômés ne pourront pas trouver de travail à leur retour en Afrique », expliquait-elle. « Les gouvernements et les entreprises doivent s'investir pleinement. Le paiement des frais universitaires ne suffit pas, il faut que ces jeunes soient encadrés et formés. » Le groupe des JPEA aide aujourd'hui les jeunes Africains à trouver un stage auprès des entreprises chinoises afin de leur donner une expérience professionnelle qui leur permettra de mieux connaître le monde de l'entreprise en Chine.

« En Afrique, de multiples opportunités s'offrent aux Africains qui maîtrisent le chinois et sont dotés de compétences techniques », observait encore Lefifi. « Nous devons examiner les compétences et technologies qui sont susceptibles d'être transférées dans nos propres économies et nous rendre indispensables dans les secteurs clés ou dans le commerce et les échanges avec la Chine. »

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