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Vol.1 mai 2011
Les BRICS, c'est du solide
L'adhésion de l'Afrique du Sud au club des BRICS apportera au continent africain des opportunités supplémentaires
Ni Yanshuo

Lorsque Jim O'Neill, alors président du fonds de placement de Goldman Sachs, a avancé l'idée du groupe des BRIC en 2001, il ne pouvait pas s'attendre à ce que cet acronyme, utilisé pour décrire les quatre économies à croissance rapide du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine, devienne l'un des plus importants mécanismes mondiaux de coopération multilatérale. Depuis la première réunion des dirigeants des BRIC en 2009 à Ekaterinbourg en Russie, les chefs d'État des BRIC se réunissent désormais chaque année pour renforcer la coopération et discuter des questions concernant leur pays et le monde. Cette année, ils se sont réunis le 14 avril à Sanya, une station balnéaire dans le sud de la province chinoise de Hainan.

Aujourd'hui, O'Neill est devenu le président de Goldman Sachs Asset Management et est toujours optimiste quant à l'évolution future des BRIC.

« Les économies du BRIC sont en passe de devenir l'épisode le plus important de l'économie mondiale. Ils ont porté la ten-dance à la croissance de l'économie mondiale de 3,7 à 4,5 %, d'après mes estimations », déclare O'Neill à China Daily (O'Neill préfère encore utiliser le terme BRIC de préférence à BRICS malgré la nouvelle adhésion de l'Afrique du Sud).

Il observe que les pays des BRIC pèsent actuellement entre 11 billions et 12 billions de dollars, tandis que le chiffre pour les États-Unis est de 15 billions de dollars, faisant observer que d'ici 2018, ils totaliseront une valeur supérieure à celle de l'économie des États-Unis.

 

Dernier membre en date 

Lors de la réunion de cette année, les dirigeants ont accueilli un nouveau membre en la personne du président sud-africain Jacob Zuma, chef de la troisième plus grande délégation présente au sommet de Sanya.

En décembre 2010, l'Afrique du Sud, la plus grande économie de l'Afrique, considérée comme la porte d'entrée vers le continent, est devenue un membre officiel, permettant aux BRIC de devenir les BRICS. L'Afrique du Sud est généralement considérée comme le représentant de l'ensemble du continent africain dans le groupe.

« Après l'adhésion de l'Afrique du Sud, le mécanisme de coopération a renforcé sa représentativité sur les quatre continents, Asie, Europe, Amérique latine et Afrique », explique à CHINAFRIQUE Zhang Zhongxiang, directeur adjoint du Département des études africaines et ouest-asiatiques de l'Institut des études internationales de Shanghai. « Cela apporte aussi de bonnes opportunités de développement pour l'Afrique. »

Zhang souligne que l'entrée de l'Afrique du Sud exercera une influence positive sur le développement futur des BRICS en facilitant la coopération des autres membres avec les pays africains. « En raison de sa grande influence en Afrique, en particulier en Afrique australe, l'Afrique du Sud est considérée comme le représentant de l'Afrique.

« L'Afrique du Sud présente des avantages en matière de gestion économique, de ressources naturelles et de relations avec de nombreux pays et régions », explique à CHINAFRIQUE Yu Ping, vice-président du Conseil chinois pour la promotion du commerce international. Il note que, bien que par rapport aux autres pays BRICS l'Afrique du Sud ait une plus faible agrégation économique, une population moins élevée et un territoire plus limité, le pays a beaucoup d'énergie et un fort potentiel en termes de développement futur.

Les chiffres montrent également l'importance de l'Afrique pour les autres pays BRIC. Bien que les investissements directs étrangers vers les pays africains aient baissé de 30 % en 2008-2009 en raison de la grave crise financière mondiale, les statistiques du ministère chinois du Commerce montrent que les investissements chinois sur le continent ont grimpé à 80 % durant cette période. Un rapport officiel du Brésil publié l'année dernière a également révélé que les investissements du pays en Afrique avaient dépassé 10 milliards de dollars depuis 2003. Le ministre indien du Commerce, Anand Sharma, a déclaré le 28 mars que le volume du commerce de son pays avec les pays africains s'élèverait à 75 milliards de dollars en 2015, contre 45 milliards en 2010-2011.

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