Jusqu'à présent, l'un des aspects les plus encourageants de ce 21ème siècle est la transition significative qui est en train de s'opérer en Afrique. L'éternel continent retardataire de l'histoire, qui a connu pendant des siècles une croissance économique léthargique, et parfois pas de croissance du tout, est en train de s'engager dans une nouvelle ère de développement. Un nouveau rapport publié par le Fonds monétaire international (FMI) en avril 2011 éclaire les nouveaux progrès de l'Afrique et les perspectives qui sont les sienne dans l'immédiat. La situation est toujours complexe et n'est pas exempte de risques et de problèmes, mais dans l'ensemble, l'Afrique est dans la bonne direction.
Dans le contexte actuel de mondialisation économique, ce qu'une économie peut espérer de mieux est un redressement solide après la crise financière mondiale. Or le rapport du FMI l'affirme clairement dès le début, c'est ce qui se passe en Afrique, où la croissance cumulée du PIB du continent a été de 5 % en 2010 et sera selon les prévisions de 5,5 % en 2011 et de 6 % en 2012. A l'échelle du continent, la situation est encourageante, mais à l'échelle régionale, on observe d'importantes disparités de croissance.
En fait, la plupart des 29 pays d'Afrique à faible revenu ainsi que les sept pays africains exportateurs de pétrole ont retrouvé la croissance qui était la leur avant la crise financière. En revanche, dans les pays à revenu intermédiaire de la région, le redressement de l'activité est plus lent.
Economies africaines
Le rapport du FMI identifie trois types d'économies en Afrique :
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Les exportateurs intensifs de ressources naturelles, comprenant les sept pays exportateurs de pétrole plus le Botswana, la Zambie, la Sierra Leone et la Guinée, qui sont des pays où l'exportation de ressources naturelles représente plus de30 % des exportations totales.
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Les exportateurs diversifiés à revenu intermédiaire, comprenant sept pays notamment l'Afrique du Sud.
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Les exportateurs diversifiés à faible revenu
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