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Vol.1 août 2011
Le Rwanda appuie sur le champignon
Les Rwandais bénéficient des techniques agricoles chinoises, tant au niveau de leurs revenus que de la valeur nutritionnelle de leur alimentation
Gertrude Majyambere

 

Un groupe de 48 Rwandais ont récemment été formés à la culture des champignons, à la sériciculture, à la prévention de l'érosion des sols et à la technologie de la culture du riz sur les hautes terres, grâce au savoir-faire chinois en la matière.

La technique de culture des champignons fait partie du cours dispensé au centre d'agriculture commerciale, au sein du Centre de développement des vocations et de réhabilitation d'Iwawa, où d'anciens enfants des rues sont pris en charge et formés à différentes activités rémunératrices.

Débuts modestes

Le professeur Lin Zhanxi, directeur du Centre de démonstration sur les techniques agricoles du Rwanda (RATDC) a expliqué que cette méthode de culture des champignons a eu beaucoup de succès dans le sud-est de la Chine, où elle a permis d'améliorer la vie de la population chinoise rurale.

Lin a expliqué à CHINAFRIQUE que les champignons pouvaient être cultivés dans le coin d'un jardin dans le cadre d'une petite production et pouvaient générer des revenus améliorant la qualité de vie de la famille.

« La culture des champignons est une activité très populaire des programmes de développement visant à permettre aux femmes d'avoir des revenus, notamment dans les communautés rurales », a-t-il expliqué.

« La production de champignons a connu un grand engouement dans le Fujian (sud-est de la Chine) au cours des 50 dernières années, surtout parmi les personnes pauvres et les paysans sans terre. C'est un succès qui peut être réitéré au Rwanda », a affirmé le professeur.

« Le climat du Rwanda est très favorable à une production de champignon à grande échelle, l'une des activités agricoles les plus rémunératrices », a-t-il précisé, ajoutant qu'un mètre carré de terre pouvait produire 30,5 kg de champignons.

Le prix des champignons à la source (inférieur au prix du commerce de détail) est en moyenne situé entre 3 et 4 dollars, bien plus élevé que celui d'un tubercule, qui est d'environ 1 dollar. « Avec un investissement de 50 dollars, un agriculteur peut engranger plus de 400 dollars sur une période de trois mois », a expliqué Lin.

Bien adapté

Les technologies agricoles fournies par le centre sont adaptées à la situation du Rwanda, qui a peu de terres et une importante densité de population. Les cultures comme celle des champignons ne nécessitent pas de grands terrains et peuvent être récoltées en une semaine, ce qui jouera un rôle important dans la lutte contre la pauvreté.

Lin Zhansen, l'un des formateurs chinois, a fait savoir qu'il existait déjà quatre sites de démonstration, dont celui d'Abaruhuje (une coopérative), qui accueille 22 membres, dont 19 sont des femmes devenues des productrices spécialisées de champignons avec le soutien du centre.

Les champignons sont considérés comme un aliment très nutritionnel et bon pour les enfants et les personnes âgées. Leur haute valeur économique en fait également une production génératrice de revenus.

Dans de nombreux endroits du Rwanda où la technologie a été introduite, les agriculteurs se sont lancés dans la production de champignons à petite échelle et en ont directement perçu les bénéfices.

Agnes Kalibata, la ministre rwandaise de l'Agriculture a félicité le centre pour avoir introduit des techniques modernes et une agriculture appropriée au Rwanda.

« Ce projet convient très bien au Rwanda. Nous avons l'intention d'utiliser le centre pour améliorer toute la chaîne de production, de la plantation à la transformation des champignons en poudre pour la soupe, en passant par la récolte », a-t-elle expliqué.

Kalibata a précisé que le centre fournirait des techniques qui peuvent être utilisées pour la culture commerciale ou familiale des champignons.

« Le but commercial est évident, mais nous souhaitons également populariser la culture auprès des Rwandais afin d'engendrer une révolution des besoins nutritionnels, car les champignons sont riches en protéines et possèdent de fortes propriétés immunisantes », a poursuivi Kalibata.

Propriétés

Les experts affirment que les champignons sont non seulement source de nutriments, mais qu'ils ont également des propriétés thérapeutiques prouvées, comme la prévention de maladies telles que l'hypertension, le cholestérol et le cancer.

On estime que 17 tonnes de champignons sont produites annuellement au Rwanda, ce qui ne parvient pas à satisfaire complètement la demande sur le marché local.

Les Rwandais ont réussi à mettre en œuvre la technologie de façon plus simple, leur permettant de cultiver à petite échelle, en utilisant du marc de café et de la paille de rizière.

« Je pense qu'avec le soutien des gouvernements chinois et rwandais, nous pourrons travailler ensemble à l'augmentation des ressources alimentaires, à la création d'emplois et à la réduction de la pauvreté, pour le plus grand bénéfice de la population rwandaise », a expliqué Lin.

Le centre aidera aussi les étudiants au cours de leur dernière année d'études universitaires d'agriculture au sein de l'Université nationale du Rwanda à créer une coopérative de culture des champignons.

« En utilisant de simples matériaux comme les déchets de cultures, on peut produire des champignons en sept jours que ce soit pour une consommation personnelle ou une production commerciale, ce qui permettra d'endiguer la malnutrition et la pauvreté », a affirmé Théogène Ndayambaje, étudiant et stagiaire.

L'ancienne méthode consistant à planter dans des sacs obligerait un agriculteur à attendre 30 jours avant sa première récolte. Aujourd'hui, le cycle de production raccourci leur permet de récolter quatre fois par an, soit un rendement plus important et plus rapide que n'importe quelle autre culture de la région.

Li Yaohong, conseiller chinois dans le domaine économique et commercial a expliqué que la Chine était disposée à partager avec le Rwanda ses technologies et compétences agricoles afin d'améliorer les récoltes, ce qui contribuera à améliorer la sécurité alimentaire du pays.

« Cette formation n'est que le début d'une longue série », a-t-il expliqué.

 

 

 

 

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