English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Pour approfondir
« Zoom sur la culture chinoise 2011 » cherche à renforcer les liens sino-africains à travers de nouveaux moyens
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Media Links
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages d’Afrique

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.1 août 2011
Construire l'avenir
Beaucoup d'espoir repose sur le Sud-Soudan, la plus jeune nation africaine
Alphonce Shiundu

 

 

FLLOTTANT FIÈREMENT: Le drapeau du Sud-Sudan à l'ONU 

 

Si l'on pouvait mesurer la joie et le bonheur, il y a fort à parier que les Sud-Soudanais auraient battu des records lorsque leur pays est devenu indépendant le 9 juillet 2011.

Frappant du pied, se déhanchant, une foule en liesse a dansé et chanté en rythme pour célébrer leur nouveau pays, leur président Salva et ce nouveau départ libéré de la tutelle de Khartoum. Faisant résonner le cri « enfin libres ! », le plus jeune État du monde a fait savoir qu'il était prêt à décoller.

Les personnes rassemblées sur la Place de la liberté de Djouba, à quelques pas du mausolée du docteur John Garang, ainsi que leurs parent à Khartoum et à Nairobi, étaient sous le coup de l'émotion lorsque le porte-parole du parlement sud-soudanais, James Wani Igga a lu la déclaration d'indépendance sous un tonnerre de cris de joie et d'approbation.  

« Nous, les représentants démocratiquement élus du peuple, nous appuyant sur la volonté du peuple du Sud-Soudan et sur le résultat du référendum sur l'indépendance, déclarons solennellement que le Sud-Soudan est un pays indépendant et souverain. » Lorsque l'orateur de l'assemblée législative du Sud-Soudan eut lu cette déclaration, les milliers de personnes rassemblées sur la place ont manifesté leur émotion par leurs cris de joie. Des chefs d'État et de gouvernement de toutes les régions d'Afrique, ainsi que d'autres dignitaires du monde étaient rassemblés dans la petite ville de Djouba pour assister à cet événement historique après un conflit meurtrier de 21 ans.

 

Ce qui se prépare

Mais à mesure que l'euphorie retombe, l'attention est désormais concentrée sur la construction du pays, ce qui signifie, dans le cas du Sud-Soudan, de partir presque de zéro. À l'heure actuelle, le pays a une constitution intérimaire. Il faut désormais écrire une nouvelle constitution répondant aux aspirations de l'ensemble du peuple et qui formera le cadre de la politique et du gouvernement de la nouvelle république. C'est seulement après que le pays devra développer ses infrastructures.

Les nouveaux défis qui attendent cette jeune nation pourraient faire disparaître les sourires sur les visages et les transformer en grimaces. Les infrastructures du pays sont faibles, avec peu de routes goudronnées, une alimentation électrique irrégulière et très peu d'écoles et de professeurs. Il y a également une énorme population souffrant de la faim, en dépit de l'abondance de terres arables et fertiles, laissées à l'abandon pendant dix ans par peur des mines antipersonnelles qui parsèment le pays après 21 années de guerre contre le Nord. Pays très enclavé, le Sud-Soudan compte sur l'Afrique de l'Est pour développer son économie. Ses ressources naturelles comme l'or, les diamants, le pétrole, l'uranium, le charbon et le minerai de fer sont largement sous-exploitées.

« Le pays est riche, non seulement en minerais mais également grâce à son potentiel touristique et agricole. Il y a aussi de grandes forêts et surtout le Nil qui traverse la région et dont le cours serpente jusqu'en Égypte. Si le gouvernement est capable de gérer ces richesses, le Sud-Soudan pourrait devenir la première économie africaine dans les dix prochaines années », estime Lucas Barasa, un journaliste kenyan qui a couvert le Sud-Soudan depuis les premières années du conflit.

Malgré tout, les statistiques indiquent que la moitié de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. La moitié de la population a moins de 18 ans et près des deux tiers des 8 millions de Sud-Soudanais ont moins de 30 ans et sont majoritairement illettrés. Ces faits dressent un tableau très sombre du chômage des jeunes.

1   2   suivant  

 

 

 

 

Reportages d’Afrique
Point de fuite
-La coopération prend un coup de jeune
-Voyage facile
-L'impact et l'image
-Transformations en cours
 
Exclusivités
-Un bon samaritain venu d'Afrique
-L'artiste Yang Yan
-Réformer pour une éducation de meilleure qualité
-Un partenariat équitable
 
Pays à l’honneur
 
Actualités africaines
-Août 2011
-Juillet 2011
-Juin 2011
-Mai 2011
-Avril 2011

 

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号