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Vol. octobre 2011
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Luanda, la capitale de l'Angola, est une des villes les plus chères pour les expatriés
Trevor Maisiri

Dépendance de l'importation

Quelques-unes des causes mises en lumière pour le haut coût de la vie en Angola sont l'énorme dépendance de l'importation par le pays, la dépendance des prix mondiaux du pétrole, d'autres effets macroéconomiques et la dévaluation continue de la devise locale, le kwanza.

Par exemple, au cours des vingt dernières années, la production agricole de l'Angola a contribué pour 11,2 % en moyenne à son PIB. Le pays n'a que 2,65 % environ de terre en céréales, ce qui indique une dépression du secteur agricole et par conséquent le besoin d'importer la plus grande partie des denrées alimentaires. Les vingt-sept ans de guerre civile ont aussi rendu la terre arable improductive à cause des mines qui y sont restées, et la terre ne peut donc être immédiatement utilisée.

Le pétrole représente autour de 85 % du PIB de l'Angola depuis deux ans. Toutefois, en 2008-2009, les prix mondiaux du baril fluctuaient entre 35 et 82 dollars. Cela a eu un effet négatif sur les revenus du pays.

Le pays se trouve à un rang bas en ce qui concerne la facilité à mener des affaires à cause du haut taux de corruption. En 2010, le pays était 168ème sur 178 selon l'indice de Transparency International Corruption Perception. Les facteurs liés à la corruption ont des effets inflationnistes sur la structure d'ensemble des prix dans l'arène économique.

Il est aussi important d'examiner l'influence de l'histoire politique de l'Angola comme cause possible du haut coût de la vie actuel. Lorsque l'indépendance a été proclamée en 1975, environ 300 000 professionnels portugais ont quitté le pays sans aucun mécanisme de remplacement immédiat local. La guerre civile qui s'en est suivie immédiatement a empêché de construire un réseau adéquat de ressources humaines capable de conduire le secteur socioéconomique du pays. À l'heure actuelle, l'Angola est au 146ème rang sur 169 pays selon l'indice du « développement humain » des Nations unies. C'est donc un manque substantiel de ressources humaines en Angola qui joue sur la capacité interne limitée de répondre au désir national de productivité. Ce phénomène conduit inévitablement à un niveau de dépendance de la production étrangère de biens de consommation, et par conséquent du haut taux d'importation.

 

Le gouvernement prend des mesures

Le ministre angolais de l'Économie, Abraao Gourgel, a toutefois mis en évidence les efforts du gouvernement dans le défi du coût de la vie dans le pays. Atteindre une croissance économique de 7 % en 2011 en diversifiant les secteurs non-pétroliers comme l'agriculture, les mines et l'industrie manufacturière. Gourgel a aussi indiqué que les efforts actuels en infrastructures, télécommunications, énergie et transports visent à accroitre l'efficacité des services locaux, ce qui réduira considérablement les dépenses nationales.

L'activité économique de l'Angola est en quelque sorte isolée de celle des autres pays de la sous-région. L'Angola impose encore des conditions rigoureuses de visa aux autres pays d'Afrique du Sud. L'Angola ne compte qu'un seul pays sud-africain parmi ses trente principaux partenaires commerciaux. Les liens entre l'économie angolaise et celle du reste de l'Afrique du Sud sont très limités. Le haut coût de la vie en Angola n'a donc pas beaucoup d'influence sur la région. Toutefois, outre l'attrait du pétrole, d'autres investissements régionaux et marchés touristiques peuvent être vus comme plus attrayants quand on compare les coûts de la vie.

(L'auteur est directeur général de l'African reform Institute, Harare, Zimbabwe.)

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