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Vol octobre 2011
Ingérence étrangère en Afrique
Quel avenir pour les relations OTAN-UA ?
Trevor Maisiri

Le communiqué de la 291ème réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), publié le 26 août à l'issue des délibérations sur le conflit libyen, réaffirme l'engagement résolu de l'organisme continental pour la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Libye.

Dans ce communiqué, l'UA fait part une nouvelle fois de sa volonté de travailler avec la Ligue arabe, l'Union européenne (UE) et l'OTAN dans le but de soutenir le peuple libyen et les parties prenantes.

Le communiqué est un signe que l'UA désire conserver et implanter solidement l'identité africaine, tout en jouant un rôle majeur sur la scène internationale.

En mars 2011, lors de la rencontre en Mauritanie, l'UA s'est opposée à l'intervention militaire étrangère en Libye, déclarant qu'elle allait à l'encontre du principe de souveraineté. L'UA considérait l'intervention de l'OTAN en Libye comme étant ouvertement contraire à l'Acte constitutif de l'Union, qui stipule qu'une action de cette sorte doit être menée après consultation de l'UA dans son ensemble.

Il est important de noter toutefois que l'OTAN et l'UA ont, par le passé, travaillé de concert dans d'autres cas. En juin 2005, l'UA a demandé l'assistance de l'OTAN pour mener à bien sa mission dans la province soudanaise du Darfour. En mars 2005, le Commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Said Djinnit, avait appelé de ses vœux une forte relation UA-OTAN pouvant servir au renforcement des capacités des missions de l'UA.

L'OTAN a également apporté son aide à l'UA en septembre 2007 pour l'évaluation de la capacité d'opération de la Force africaine en attente (FAA). Les deux institutions ont également collaboré en Somalie.

 

Histoire de la relation OTAN-UA

Le dialogue coopératif de l'OTAN et l'UA a donc bien sa propre histoire. Toutefois, le conflit libyen semble poser un défi délicat à relever à cette relation, et contribuera probablement à redéfinir le futur chemin de cette association. La raison en est que l'UA paraît avoir pris une position en désaccord avec les actions de l'OTAN en Libye. La voix de l'UA semblait perdue dans la périphérie lointaine des forces et des intérêts en jeu dans la situation libyenne.

Jusqu'à présent, l'UA n'a pas été à même de calmer les tensions et les combats en Libye malgré son appel à un cessez-le-feu et la poursuite du processus de conciliation. En réalité, les évènements en Libye ont suivi une trajectoire qui leur était propre, ce qui a largement mis un terme aux espérances de l'UA pour un processus de médiation ancré dans le principe d'une « solution africaine à un problème africain ».

Le soutien international au Conseil national de transition (CNT) libyen, désormais reconnu officiellement par la Chine, a été scellé par la réunion des « Amis de la Libye » à Paris début septembre 2011. Cette réunion s'est penchée en priorité sur la reconstruction du pays ravagé par la guerre mais, ironiquement, avait lieu en dehors du continent africain, et sans la présence institutionnelle de l'UA, dont le mandat pour de tels agendas avait pourtant été souligné dans l'Acte constitutif signé à Lome, Togo, en 2000.

À propos de la réunion de Paris, le quotidien China Daily faisait un commentaire en anglais, dans le quel on pouvait lire : « un mauvais exemple de l'intervention occidentale dans les pays en développement ». Le président Sarkozy et le Premier ministre David Cameron ont tous deux affirmé que cette réunion était de nature internationale afin de permettre au CNT d'entrer en contact avec la communauté internationale pour assurer l'aide nécessaire à la reconstruction de la Libye. Toutefois, le rôle effacé de l'UA lors de cette réunion met à jour une certaine disparité.

Un des risques résultant de la situation libyenne est la possibilité pour l'OTAN ou toute autre puissance occidentale d'intervenir dans les conflits africains (sans consulter l'UA ou d'autres institutions continentales). Il revient à l'UA de créer des garde-fous pour éviter à l'avenir d'être mise à l'écart. L'UA doit mener une auto-évaluation au regard du nouveau credo de la diplomatie internationale et de la géopolitique.

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