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Vol octobre 2011
Ingérence étrangère en Afrique
Quel avenir pour les relations OTAN-UA ?
Trevor Maisiri

 

 

 Espoir : Les Libyens investissent les rues de Tripoli après le retour au calme

Auto-évaluation de l'UA

Tout d'abord, l'UA doit améliorer sa capacité de décision et les processus en amont et en aval associés à cela. Ainsi, la situation libyenne a commencé à dégénérer lorsque des opposants pacifiques et sans armes ont été tués. Pendant la marche funéraire, encore plus de civils ont été tués. Pourtant, à ce moment critique, l'UA n'était pas encore intervenue ni n'avait fait aucune déclaration condamnant le régime de Kadhafi. La situation s'est encore aggravée jusqu'à ce que le Conseil de sécurité de l'ONU soit saisi et fasse voter la résolution 1973. La décision préconisée par le Conseil de sécurité et de paix de l'UA en avril 2011 d'appeler à des pourparlers de paix venait trop tard, alors que les contacts s'intensifiaient et que les positions étaient déjà trop arrêtées. Cette décision de l'UA venait trop tard et était trop timide.

De plus, l'UA doit construire une solide diplomatie internationale dans ce contexte de pression géopolitique de plus en plus importante. Quand le Conseil de sécurité de l'ONU a mis au vote la résolution 1973, l'UA ne semblait pas avoir de position commune susceptible de rassembler les pays africains qui siégeaient au Conseil de sécurité à ce moment-là. Cela a conduit les pays africains à prendre des positions basées sur leur propre politique étrangère, mais sans prendre d'initiative au nom de l'UA. Ce n'est pas que l'UA doive dicter ses positions aux pays membres des organisations internationales, mais il n'y avait aucun lien pouvant essayer de promouvoir des objectifs diplomatiques communs. La Ligue arabe, au contraire, était catégorique et claire à propos de ses positions concernant la résolution, de même que le Conseil de coopération du Golfe.

De plus, l'UA a besoin de concentrer sur la construction d'une FAA solide. L'architecture des interventions politiques internationales est désormais conditionnée à la capacité de mettre sur pied un front militaire amalgamé, pouvant être mobilisé « chez soi » pour applique les principes et les idées de l'organisme commun. Cela aidera les pays membres à approuver ou au contraire contrecarrer les interventions extérieures. La raison expliquant la place si important de l'OTAN en Libye est sa capacité d'intervention militaire.

Quatrièmement, l'UA doit renforcer ses mécanismes institutionnels en s'assurant que les organismes tels que la Cour de justice et le Parlement panafricain sont pleinement établis et opérationnels. La Cour de justice va aider l'Afrique à investir dans son propre mécanisme judiciaire, qui devra assurer la crédibilité de l'UA en tant qu'organisme habilité à juger. Cela permettra de réduire toute ingérence étrangère, qui a toujours été justifiée par la déficience de l'UA. Le Parlement panafricain ne doit pas être constitué comme un forum, mais doit finalement devenir un parlement complet. Cela permettra d'assurer une représentation directe des citoyens africains au cœur même de l'identité de l'UA et de sa fonctionnalité.

Comme souligné précédemment, la relation entre l'UA et de l'OTAN semble être tombée à un niveau très bas. Si l'UA ne répond pas en se concentrant sur des renforts internes afin de purger le fléau de la possibilité d'une ingérence étrangère en Afrique, sa réputation va faiblir et l'Afrique va devenir un terrain fertile pour d'autres expériences et intérêts politiques mondiaux.

 (L'auteur de cet article est le directeur général de l'African reform Institute, Harare, Zimbabwe)

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