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Vol. novembre 2011
Nager en eaux troubles
Controverse autour du barrage géant Gibe III en Éthiopie
Alphonce Shiundu

L'ÉTHIOPIE et le Kenya ont une chose en commun : ils produisent tous deux des coureurs de fond de catégorie mondiale.

Mais à côté de la piste d'athlétisme, ces deux pays frontaliers d'Afrique orientale, partagent aussi le problème de pénurie d'électricité même s'ils progressent à petits pas vers le statut de pays industrialisés.

C'est cet accent mis sur la croissance économique stimulée par l'énergie qui menace ce qui a été jusqu'à présent de cordiales relations bilatérales entre le Kenya et l'Éthiopie.

Le gouvernement éthiopien est en train de construire un barrage sur la rivière Omo. Une fois achevé, le barrage Gibe III deviendra la plus grande centrale hydroélectrique d'Afrique. Il s'agit des ressources hydriques de l'Éthiopie et le pays a toute légitimité à l'utiliser.

Mais, en raison des dégradations environnementales susceptibles d'avoir lieu si l'Omo est endigué et parce qu'il se déverse dans le lac Turkana, une masse d'eau qui se trouve à cheval sur la frontière entre le Kenya et l'Éthiopie et dont le niveau peut diminuer de façon drastique, l'UNESCO a demandé au gouvernement éthiopien de mettre un frein au projet qui est à moitié terminé.

L'UNESCO a recommandé à l'Éthiopie de mener à bien une étude approfondie sur l'impact environnemental avant de poursuivre le projet. Le Parlement kenyan a adopté une résolution demandant en août à l'Éthiopie de suspendre le projet jusqu'à ce que l'évaluation de l'impact environnemental soit publiée. 

Menace sur l'approvisionnement en eau

La raison de l'inquiétude de l'UNESCO et de l'Éthiopie est grave. L'Omo fournit environ 90% de l'eau du lac Turkana. Si le barrage est construit, il pourra affecter le débit d'eau et, par conséquent, le niveau du lac pourrait être réduit de 10 mètres. Selon les statistiques déposées au Parlement kenyan, environ 300 000 personnes dépendent du lac pour leur subsistance.

« La salinité du lac va augmenter, ce qui risque de rendre l'eau du lac impropre à la consommation. L'augmentation de la salinité est également susceptible d'avoir un impact négatif sur la biodiversité, animale comme végétale, et cela va causer un gros problème », a déclaré le Dr Wilberforce Otichilo, expert en gestion des ressources naturelles et membre du Parlement kenyan.

Selon le Dr Otichilo, environ 100 000 agriculteurs autochtones vivant dans la basse vallée de l'Omo en Éthiopie vont perdre leurs moyens de subsistance, notamment à cause des mauvaises récoltes, car les crues annuelles du fleuve Omo seront modifiées. Environ 100 000 personnes supplémentaires vont perdre leurs terres de pâturage. C'est déjà en train de se produire.

« Il y aura une réduction des terres fertiles, ce qui augmentera les tensions et les conflits entre les communautés, menaçant des années de progrès et d'efforts de construction de la paix. C'est déjà le cas. Nous avons déjà beaucoup de conflits entre les deux communautés vivant dans cette région », déclare Otichilo alors qu'il rejoint ses collègues pour pousser le gouvernement de coalition kenyan à exhorter l'Éthiopie à aplanir les problèmes relatifs à la question.

Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a déclaré dans une interview à la BBC que l'impact environnemental global du projet est très bénéfique et qu'il augmentera la quantité d'eau dans le système fluvial, régulera les inondations et améliorera les moyens de subsistance des personnes vivant en aval.

L'Éthiopie a besoin de puissance. Avec une puissance prévue de 1 870 MW, la sortie du barrage de Gibe III va plus que doubler la capacité totale installée en Éthiopie à partir de son niveau de 2007 de 814 MW, et va permettre de stimuler l'industrie et l'économie.

Les voisins de l'Éthiopie, comme Djibouti, le Kenya, le Yémen, l'Ouganda, le Soudan et l'Égypte, seraient tous en mesure d'acheter l'électricité excédentaire.

Le barrage Gibe III fera partie de la cascade de Gibe, une série de barrages existants incluant les barrages Gibe I et Gibe II ainsi que les barrages en projet Gibe IV (1 472 MW) et de Gibe V (560 MW). Les barrages existants sont détenus et exploités par l'Ethiopian Electric Power, qui est le client pour le barrage hydroélectrique Gibe III.

 

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