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Vol.1 décembre 2011
La vérité sur les Chinois en Afrique
Charlie Pistorius

Je travaille dans les domaines socio-politiques et économiques autour de l'implication des BRICS et des autres économies pionnières et émergents en Afrique. Je me concentre autant sur les grandes opérations commerciales et industrielles, et sur les échanges à haut niveau, que sur les initiatives commerciales des petites et moyennes entreprises. Je me trouve souvent dans une position où je dois défendre les principes à l'origine des engagements commerciaux des Chinois et de leurs agissements politiques. N'étant absolument pas un apologiste, j'aimerais néanmoins démêler un minimum les arguments ouvertement faux employés contre les Chinois en Afrique. Ce débat mériterait un livre à lui tout seul, et il n'y en a pas de meilleur que celui du Professeur Brautigam, The Dragon's Gift, dans lequel il démystifie froidement et stoïquement les si nombreux mythes forgés par un ressentiment fiévreux contre ce géant qui émerge.

On peut évidemment faire preuve d'empathie et comprendre la colère provoquée par la perte de son emploi, et les accusations qui en découlent. Il y a un besoin de décharger son ressentiment sur certains malfaiteurs. Pour autant, ne soyez pas si prompts à blâmer les Chinois, et blâmez plutôt l'économie néoclassique, ce modèle qui a fleuri dans l'ère moderne en vertu des politiques de libre-échange, de l'ouverture des marchés, et plus que tout, des avantages comparatifs.

Ces sortes d'avantages comparatifs vous poussent à transférer vos efforts productifs dans les secteurs où vous conserver un avantage concurrentiel. Malheureusement, en dehors des ressources naturelles et des matières premières, l'Afrique du Sud ne peut espérer rivaliser avec les géants économiques émergents comme la Chine. Nous avons déjà perdu notre industrie textile en raison des avantages commerciaux de base. L'«usine du monde» qui émerge en Asie jouit simplement de processus de production à faible coût et qualifiée, et ne connaît pas de rival en termes de coût, de vitesse et d'efficacité.

Le fait qui fait vraiment mal et nous blesse est ce flux commercial basé sur l'avantage comparatif, qui est une arme à double tranchant. Les consommateurs aiment les marchandises bon marché, les pauvres ont soudainement accès à des produits de première nécessité auparavant inabordables (ce seul fait a été une vraie aubaine en Afrique), et l'acheteur qui ne peut pas s'acheter du Gucci peut profiter d'un plus grand revenu disponible grâce à des gadgets et de vêtements moins chers. Les fabricants aiment les marchandises bon marché intervenant dans la fabrication de produits intermédiaires ou finis, car ils sont la clé de la rentabilité et font le bonheur des actionnaires.

Tout cela pour dire que les produits bon marché sont très bien s'ils sont de bonne qualité, et les Chinois sont venus à pas de géant de l'ancien temps (il y a seulement une décennie) où leurs biens étaient considérés comme bon marché mais de qualité inférieure. Aujourd'hui aussi bien les patrons de marques technologiques que les industries de construction et d'ingénierie affirment que les équipements et les biens qu'ils font venir de Chine rivalisent avec les meilleurs.

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