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Vol.1 décembre 2011
La vérité sur les Chinois en Afrique
Charlie Pistorius

Pourtant, dans tout cela, « la fierté sud-africaine » est oubliée. Où est l'équilibre entre dépenser plus, mais soutenir les secteurs de fabrication locale, et diminuer les dépenses ?

L'Afrique du Sud ne peut se permettre une guerre commerciale, ce qui serait inévitable si elle rétablissait les quotas d'importation inhibants et les droits de douane. Et si nous décidons de devenir protectionnistes en mettant en place des mesures de subventions fortes pour certains secteurs spécifiques, nous risquons de nouveau des sanctions à l'OMC. Ceci est en grande partie un point discutable, car contrairement aux réserves chinoises de 3,2 mille milliards de dollars en réserves de change (presque 10 fois supérieures à celle du PIB de toute l'Afrique du Sud), l'Afrique du Sud n'a pas la capacité financière de payer des subventions pour les secteurs où nous ne pouvons tout simplement pas rivaliser sur un avantage commercial comparatif. Déjà, pour soutenir les entreprises des pays les moins avancés d'Afrique, la Chine a mis en place un libre accès à son marché pour près de 600 produits d'exportation (essentiellement des produits industriels) fabriqués par ces pays africains. Pourtant, plus d'incitations locales sont nécessaires.

L'Afrique du Sud est néanmoins un État qui peut et faire le choix de l'utilisation de la fiscalité et de l'assouplissement d'autres formes de législation ciblée dans le but précis de stimuler la croissance industrielle.

La déclaration du vice-président sud-africain Motlanthe lors de son voyage en Chine il y a deux semaines pourrait très bien être lue comme un signe avant-coureur du développement futur de l'État ... dans la sphère national s'entend. Commentant le rôle d'un besoin de leadership fort en Afrique, il a déclaré : « L'État doit jouer un rôle de premier plan dans la réorganisation de l'économie afin qu'elle soit mieux en mesure de répondre aux besoins de notre peuple, en particulier de la classe ouvrière, ainsi que des populations urbaines et rurales pauvres. » Sans doute, si la Chine doit nous enseigner quelque chose, ce serait son excellente gestion des entreprises d'État, qui non seulement ont été le pilier de la croissance vers l'extérieur, mais qui ont soutenu avec succès la création d'un secteur privé extrêmement concurrentiel et robuste.

Les économistes de ce pays sont largement convaincus et proclament qu'il est temps de détourner notre regard du dénigrement général de la Chine, et plutôt de commencer à parler de la façon de régler nos propres lois sur le travail et nos « trous noirs » bureaucratiques, et remédier au manque cruel de formation artisanale et technique.

Je dialogue avec des hommes d'affaires africains et d'éminents chercheurs africains, et je trouve positivement rafraîchissant d'entendre souvent l'opinion suivante : «  La main-d'oeuvre sud-africaine a besoin d'un changement dans sa culture de travail, d'un remodelage des esprits pour faire comprendre que le travail acharné est récompensé par la productivité, et non par la redistribution ».

Les autres arguments clés qui décrédibilisent les arguments contre les Chinois, c'est que tant qu'il y a des indiscrétions sur le terrain et les déséquilibres dans l'histoire des engagements commerciaux, la nouvelle ruée vers l'Afrique, dirigée par les Chinois, et la manière dont ils abordent les nations africaines (en privilégiant l'éthique du business avant tout ou, devrait-on dire, avec une ingérence limitée dans les affaires intérieures de ces pays), a ouvert les vannes à de nombreuses nouvelles possibilités.

L'Inde (surtout) a emboîté le pas à la Chine, suivie par le Brésil et la Russie, ainsi que les Coréens du Sud et les Turcs, de plus en plus désireux d'entrer en en lice. Les acteurs émergents en Afrique présentent non seulement un défi direct à des partenaires traditionnels, mais ils offrent un plus large bassin de financement, ouvrant de projets jusque là inexploités, et surtout, permettant un nouveau dialogue pour la négociation sur les faveurs commerciales. Ce processus d'arbitrage (parfaitement semblable au démarrage de la dynamique du marché) permet de créer une convergence vers les «meilleures» pratiques sur le terrain.

Avec des joueurs comme le nouveau président populiste de Zambie (ouvertement anti-chinois) Michael Sata, nous voyons les acteurs africains se réveiller et réaliser qu'ils ont maintenant dans leurs mains le pouvoir de gagner des conditions plus avantageuses sur les échanges commerciaux avec les BRICS et les autres acteurs émergents : utilisation de la main-d'œuvre locale, réinvestissement du capital pour développer un savoir technique local. 

 Charlie Pistorius est diplômé en mathématiques appliqués, finance, économie et histoire. Il travaille pour Frontier Advisory (Pty) Ltd – un entreprise de conseil et de recherche spécialisée sur les marchés émergents.

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