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NOUVEAU SIÈGE:Les délégués prennent place au 18ème sommet |
Un avenir prometteur à portée de main
Le processus d'intégration économique de l'Afrique peut être divisé en deux phases. La première phase s'étend des années 60 à 80 du XXème siècle. Depuis les années 60, certaines organisations économiques africaines émergent. Ainsi, la plupart des 14 organisations économiques africaines existantes ont été établies à cette époque-là. Après les années 90, l'intégration économique de l'Afrique est entrée dans une deuxième phase relativement plus rapide. En Juin 1991, les dirigeants africains ont signé au cours du 27ème Sommet de l'OUA le traité de la Communauté économique africaine (également connu comme le Traité d'Abuja) et ont décidé de créer la Communauté économique africaine »(AEC). Par les efforts conjoints des États membres, ils espèrent parvenir à une libéralisation des échanges à l'échelle régionale, à l'établissement de zones de libre-échange et d'une union douanière, et, en dernier ressort, à la création d'un marché commun africain.
Sous la direction stratégique du Traité d'Abuja et la promotion active des dirigeants des pays africains, l'intégration économique en Afrique a fait de grands progrès au cours de cette période. Par exemple, en 1997, la Communauté économique des États d'Afrique occidentale (CEDEAO) (15 pays ouest-africains, plus de 200 millions de personnes) a lancé officiellement le chèque de voyage, une décision qui a rendu plus commode le commerce entre les pays membres. La Communauté de l'Afrique a été créée en 1967 par le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie. Au début de 1999, ces trois pays ont réalisé l'exemption mutuelle des droits de douane. Depuis le lancement de l'union douanière, le commerce entre ces trois pays a connu une croissance significative: les exportations de l'Ouganda au Kenya ont grimpé à 98 millions de dollars en 2007 contre 14 millions en 2004, soit une multiplication par 6.
Défis incontournables
Le premier défi réside dans les domaines de la sécurité et de la politique. L'année dernière, la situation en Afrique a connu des changements complexes et profonds: une série d'événements ont eu lieu successivement tels que la guerre civile en Côte d'Ivoire, au Sud-Soudan, la guerre de Libye, et les révolutions en Afrique du Nord. En réponse à la crise et à ces défis, l'UA a déployé des efforts inlassables, mais ses efforts ont subi la forte intervention des puissances occidentales et à cause de ses propres limites, l'UA n'a pas réussi à résoudre les problèmes d'une façon efficace.
Deuxièmement, le développement régional et national est déséquilibré. Les problèmes de transport, de communication et l'insuffisance des infrastructures pourraient entraîner dans les échanges intra-régionaux des coûts de transport élevés. Au cours du 18ème Sommet de l'UA, les dirigeants ont fait passer un programme de développement des infrastructures en Afrique qui encourage des organisations internationales, les pays partenaires et des capitaux privés à participer activement au développement des infrastructures en Afrique et a promis de mettre en œuvre un certain nombre de grands projets transfrontaliers.
Enfin, il est particulièrement important de mentionner que le 18ème Sommet de l'UA qui vient d'être achevé a eu lieu dans le nouveau centre de conférence de l'UA construit avec l'aide chinoise (qui a investi un total de 800 millions de yuans, soit environ 123,7 millions de dollars). Jia Qinglin, président de la délégation du gouvernement chinois a assisté à la réunion et a annoncé que le gouvernement chinois fournirait à l'UA 600 millions de yuans au cours des trois prochaines années. La Chine continuera à renforcer la coopération économique et commerciale avec l'Afrique. |