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Vol.2 mai 2012
Action collective
L'Afrique fait front commun pour mater le coup d'État militaire au Mali
par Alphonce Shiundu

 

Retour au calme: Le coup d'état a échoué sous la pression de l'UA et de la CEDEAO 

Un dirigeant par intérim

Ayant permis aux dignitaires de s'échapper, la CEDEAO a resserré les vis pour que les militaires cèdent le pouvoir à un gouvernement civil.

C'est ce qu'ils ont fait pendant la première semaine d'avril, mais en demandant que le président chassé démissionne d'abord. Ce dernier, en fuite, est sorti de sa cachette et a annoncé sa démission.

Conformément à la constitution malienne, il a été demandé au président du parlement de prendre les rênes du gouvernement, de nommer un premier ministre, de former un gouvernement et d'organiser des élections.

Le président du parlement, Dioncounda Traoré, ancien professeur de mathématiques et syndicaliste âgé de 70 ans, a prêté serment le 12 avril devant le président de la cour suprême du Mali, Nouhoum Tapily, et a immédiatement appelé à la cessation des violences dans le nord du pays.

Traoré doit garantir la tenue d'élections dans les 40 jours suivant son investiture, d'après les termes de la constitution.

 

Les raisons du coup d'État

La question qui est sur toutes les langues est pourquoi un pays relativement pacifique, qui a choisi la démocratie depuis 1992, en proclamant une nouvelle constitution, peut-il sombrer aussi rapidement dans le chaos et l'anarchie ?

Les spécialistes du conflit et de la gouvernance ont confié à CHINAFRIQUE que la genèse du conflit au Mali plonge ses racines dans le printemps arabe et dans les effets de la révolution libyenne sur les territoires des Touaregs, qui s'étendent à travers le Sahara, du Mali au Niger et jusqu'à l'Algérie.

Ghada Shahbender, de l'organisation égyptienne pour les droits de l'homme, a déclaré à CHINAFRIQUE que la rébellion malienne avait toutes les caractéristiques d'un « conflit entre le nomadisme et la modernité ».

Elle explique que les Touareg sont traditionnellement solitaires et que, quand ils arrivent dans un nouvel endroit, ils ont du mal à adopter le mode de vie local.

« Les Touaregs ont ce caractère particulier. Ils sont généralement si persécutés qu'ils finissent par s'isoler les uns des autres et parfois, ils s'isolent par peur des persécutions. »

Mais cela n'explique pas leur combat en Libye, où ils ont été entraînés et armés pour revenir au Mali et lancer une guerre pour l'indépendance de la république d'Azawad. Shahbender reconnaît que la prolifération des armes légères, un facteur indubitable de changement pour la sécurité de l'Afrique du Nord, est derrière l'augmentation des crimes violents dans le nord du pays.

« Ce qu'il s'est passé, c'est que des armureries entières ont été ouvertes et des armes distribuées aux civils. C'est une cause potentielle de chaos », explique-t-elle.

Le Pr. Stephen Zunes, expert reconnu des questions internationales de l'Université de San Francisco, est du même avis.

« Ce qu'il s'est passé, c'est que la guerre en Libye a mis des caches d'armes entre les mains des Touaregs qui les ont apportées dans les zones du nord du Mali, ce qui a conduit à l'escalade d'une rébellion jusqu'alors limitée, et encouragé les forces armées maliennes à réclamer un pouvoir militaire pour écraser la rébellion », explique Zunes à CHINAFRIQUE.

 

La Voie future

Quel sera l'avenir pour le Mali ?

Les élections présidentielles devaient avoir lieu le 29 avril, mais le coup d'État les a rendues intenables. Désormais, le nouveau président doit écraser la rébellion et contenir la prolifération des armes.

Les Touaregs, qui combattent sous la bannière du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLAMOV) ont déjà déclaré leur indépendance. De nombreux groupes ethniques au Mali se demandent pourquoi un groupe qui est minoritaire dans tous les sens du terme peut faire sécession d'avec 14 millions de personnes.

Néanmoins, un gouvernement stable semble être la seule réponse aux malheurs du MNLAMOV, dont on dit qu'il a joint ses forces avec un autre groupe appartenant au réseau terroriste mondial, Al-Qaïda au Maghreb islamique.

« Dans toute région submergée par les armes et des milices locales désireuses de se tailler des sphères d'influence, la stabilité de la démocratie n'est pas assurée », explique Jack DuVall, président du Centre international des conflits non-violents, lors d'un entretien à CHINAFRIQUE.

« Mais même la menace d'une province séparatiste dominée par un groupe armé ne justifie pas un coup d'État militaire contre un dirigeant élu démocratiquement, parce que le peuple n'a pas été consulté. Plus vite un dirigeant élu démocratiquement sera au pouvoir au Mali, plus son gouvernement aura d'influence au niveau régional et international pour lutter contre les séparatistes armé », estime DuVall.

Wetang'ula considère également que les coups d'État sont démodés.

« Les coups d'État sont inacceptables et doivent être unanimement condamnés ; le Mali ne fait pas exception. Les raisons futiles avancées par les organisateurs et participants du mouvement sont de simples excuses », explique Wetang'ula, tout en louant l'ONU, l'UA et la CEDEAO pour avoir prouvé qu'il n'y avait pas de place pour les gouvernements militaires.

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