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Vol.2 juillet 2012
Un avenir incertain
Pour la première fois, l'Égypte se choisit un dirigeant civil élu démocratiquement
par Alphonce Shiundu

 Les Égyptiens ont fait un pas de plus vers le changement après avoir chassé Hosni Moubarak et au terme de 15 mois de régime militaire. Au mois de juin, Mahamed Morsi, des Frères musulmans, a battu son rival Ahmed Shafik, candidat des militaires, et est devenu le premier chef d'État islamiste d'un pays du monde arabe. 

Alors que certains citoyens sont mécontents qu'un tribunal égyptien ait condamné Moubarak à la prison à perpétuité au lieu de le condamner à mort, beaucoup sont carrément en colère que le tribunal ait libéré les apparatchiks du ministère de l'Intérieur, à l'exception de ministre de l'Intérieur Habib al Adly. Les Egyptiens tiennent le ministère de l'Intérieur pour responsable de la mort de plus de 2 000 personnes pendant la révolution. Pour ajouter de l'huile sur le feu, les fils de Moubarak, Gamal et Alaa, ont été acquittés des accusations de corruption qui pesaient sur eux.

Le verdict jettent une ombre sur l'avenir de l'Égypte, car il survient en plein milieu de l'élection décisive entre les deux favoris, Mohammed Morsi des Frères musulmans et Ahmed Shafiq, premier ministre dans la dernière phase du régime de Moubarak.

Le changement de direction dans le pays après l'élection présidentielle du 23 et 24 mai est la troisième étape vers un État stable et démocratique en Égypte, la première étant la révolution, suivie par les élections législatives. La prochaine étape est la ratification et la mise en œuvre d'une nouvelle Constitution.

Le Conseil suprême des Forces armées, qui tient les rênes du pouvoir depuis l'éviction de Moubarak, devra renoncer au pouvoir et le remettre aux civils.

Les Égyptiens qui ont vécu la révolution estiment que l'armée a lentement trahi et perturbé la quête d'une nouvelle Égypte libre. Seul un gouvernement civil est susceptible d'amorcer la marche vers une nouvelle distribution politique.

Noha Atef, blogueuse et militante égyptienne, espère que les bureaux de vote permettront de « se débarrasser de la junte militaire, qui est la militarisation de tout. » Elle décrit les actes de torture et les pires agissements de la police. L'espoir de Noha dépend de la façon dont l'armée réagira à un régime civil. Alaa al-Aswany, l'auteur égyptien du best-seller L'Immeuble Yacoubian, estime que le Conseil suprême des Forces armées est le prolongement du régime de Moubarak.

« Ces personnes (le Conseil suprême des Forces armées) ont été nommées par Moubarak, alors ne vous attendez pas à avoir une vision différente de l'Égypte. Je ne crois pas qu'ils croient en la révolution », a déclaré al-Aswany dans une interview accordée à la télévision Al Jazeera.

Namees Arnous, journaliste et militante, estime que la violence qui a précédé les élections présidentielles a été « très mauvaise ». Pour elle, il semble que le Conseil suprême des Forces armées a essayé par tous les moyens de trouver une excuse pour rester quelques semaines de plus sur le trône et reporter les élections.

« Je ne pense pas que cette élection rendra réelle les rêves de la révolution. En tant que révolutionnaire, aucun des candidats ne me représente ou ne représente mes rêves. Les candidats sont soit des membres de l'ancien régime soit des islamistes, ce qui est mauvais. C'est une déception pour moi et pour chacun d'entre nous qui sont descendus dans les rues et sur les places pour exiger la liberté et un nouveau régime fondé sur la primauté du droit, la liberté, la dignité et le changement », explique Arnous.

Avec Morsi et Shafiq comme favoris du scrutin de mai, il semblait que les Égyptiens n'aient pour tout choix que la stabilité oppressive du régime Moubarak avec Shafiq, soit un possible gouvernement islamiste, guidé par la charia et la possibilité d'un État à parti unique, avec Morsi puisque les Frères musulmans et les islamistes contrôlent également le Parlement.

Soha Farouk, une chercheuse égyptienne s'intéressant particulièrement à la gouvernance démocratique exprimait son scepticisme quant à l'impact des nouveaux dirigeants sur l'Égypte dans un texte publié sur le site Opendemocracy.net. « Le contexte mouvant de l'Égypte va susciter des luttes entre les laïcs et les islamistes, les possédants et les laissés-pour-compte, les militaires et la jeunesse récalcitrante et avide de changement, et donnera naissance à un nouvel équilibre. Ce n'est pas la fin de la révolution, il se pourrait que ça n'en soit que le début. »

Début juin, une quinzaine de jours seulement avant le deuxième tour de la présidentielle, les manifestants ont campé sur la place Tahrir, le berceau de la révolution égyptienne, appelant à barrer la route de la présidence à Shafiq. Ils ont fait valoir qu'il était un vestige du passé et ne devrait pas être autorisé à s'approcher du siège du pouvoir.

Hamdeen Sabbahi, un libéral, et Abdel Moneim Fotouh, qui a quitté les Frères musulmans, ont été soupçonnés d'être derrière les manifestations. Sabbahi est arrivé en quatrième place et Fotouh en troisième place aux élections de mai. Tous les regards seront désormais tournés vers le nouveau président du pays et sur ce qu'il fera de l'appel à une nouvelle Constitution.

 

 

 

 

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