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Rio 2012 avait promis beaucoup mais se termine sans action concrète pour s'attaquer aux préoccupations des personnes ordinaires
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Vol.2 août 2012
Maintenir la pression pour le développement durable
Rio 2012 avait promis beaucoup mais se termine sans action concrète pour s'attaquer aux préoccupations des personnes ordinaires
 par Alphonce Shiundu

L'impression qui se dégage de la lecture du texte de 53 pages de la résolution du Sommet des Nations unies sur le développement durable, plus connu sous le nom de Rio 2012, est que tous ceux qui ont rédigé ce document savent ce dont a besoin la « planète en danger » pour résoudre ses problèmes.

Le document, intitulé avec justesse Le futur que nous voulons, présente les rêves et les aspirations des défenseurs de l'environnement. C'est un mélange de résolutions mêlant la passion pour l'environnement, la justice sociale, l'économie et la préservation de la planète pour les générations futures.

Le diplomate chinois Sha Zukang, secrétaire général de Rio 2012, a déclaré que le développement durable est la seule solution « pour l'humanité, pour notre planète et pour notre futur commun ».

Sha estime que le document de la résolution comporte des « objectifs » qui « doivent guider » le monde vers la solution des problèmes de l'appauvrissement des ressources, de la pauvreté, de l'insécurité alimentaire, de la pollution, du manque d'eau potable, de l'énergie chère et du chômage mondial, « en particulier le chômage des jeunes ».

 

Des ressources limitées

En ce qui concerne les bonnes intentions figurant dans la résolution, il n'y a pas de date ou d'objectifs à atteindre. Le langage du document, avec des mots comme « encourager », « inviter » et « poursuivre », dégage un parfum d'atermoiements. En même temps, la plupart des discussions tournent autour de l'amélioration du bien-être, de la justice sociale, de la réduction des risques environnementaux, c'est-à-dire l'économie verte.

En Afrique, parler de pérennité des ressources limitées devant une population surnuméraire à la recherche de sécurité alimentaire, ressemble à un doux rêve. Il existe des intérêts divergents, mais qui se réduisent tous à la dichotomie entre la croissance économique et les industries contre la protection des ressources naturelles essentielles, comme les forêts ou les barrages.

Purity Rima, spécialiste de la gestion des ressources naturelles au Kenya, qui a un passé dans la recherche sur les émissions de carbone et le changement climatique, est d'avis que, même confronté à ces intérêts divergents, le continent doit assurer la production de ressources suffisantes pour les générations actuelles et futures.

Rima a expliqué à CHINAFRIQUE que le concept même de développement durable repose sur le constat que les ressources ne sont pas inépuisables.

« Cela veut dire utiliser les ressources avec parcimonie, tout en les conservant pour garantir qu'elles durent suffisamment longtemps pour aider les futures générations », explique-t-elle.

Au moment de son interview avec CHINAFRIQUE, Rima avait prévu de visiter la Tanzanie pour enquêter sur les causes des incendies à Miombo, dans le sud-est du pays.

Les feux de forêts, dont la fréquence a augmenté ces dernières années, sont seulement une des conséquences du changement climatique. Rima, qui travaille avec Econometrica, une société de recherche environnementale britannique, estime qu'alors que les économistes et les hommes politiques veulent que leurs pays enregistrent de forts taux de croissance, la croissance doit être maintenue pendant une longue période de temps.

« Il existe de nombreuses mesures en matière d'environnement et parfois les hommes politiques constituent une entrave à leur application et aux programmes de développement durable », s'indigne Rima.

 

Le PNUE

Le Kenya a récemment découvert du pétrole dans son sous-sol, et est prêt à mener son exploitation rapidement. Le pays possède également des gisements de charbon qu'il est désireux de mettre en valeur. La Tanzanie a d'immenses ressources de gaz naturel, tandis que le Ghana, le Soudan, le Nigeria et l'Angola deviennent d'importants exportateurs de produits pétroliers.

Toutes ces activités signifient que plus d'énergies fossiles seront brûlées et libérées dans l'environnement, mais elles peuvent aussi signifier plus de revenus et d'emplois potentiels pour les économies de ces pays, à supposer que le processus soit mené efficacement.

La réponse, selon les délégués de Rio 2012, se trouve dans l'économie verte.

« Le choix de politiques environnementales offre des opportunités pour une production accrue et durable, des emplois décents, la suppression de la pauvreté, la protection de l'environnement et le développement économique pour le bénéfice de l'humanité », explique le Président kenyan Mwai Kibaki.

Pour Kibaki comme pour l'ensemble de l'Afrique sub-saharienne, la bonne nouvelle de la résolution de Rio est que le Programme des Nations unies pour l'environnement, dont le siège est à Nairobi, sera amélioré. Cela signifie que le PNUE bénéficiera d'un apport financier régulier, aura le dernier mot sur les questions environnementales et un soutien international pour mener les débats mondiaux sur l'environnement et le changement climatique.

 Sa localisation à Nairobi rassure les pays africains, qui savent que « l'un des leurs » supervise la marche vers une économie verte, la réduction des déchets et la conservation des ressources naturelles.

 

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