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Vol.2 septembre 2012
Compromis
Pour une coopération commerciale durable entre la Chine et l'Afrique
par Alphonce Shiundu

L'Afrique du Sud est à la barre en matière de commerce et d'investissement entre la Chine et l'Afrique, et appelle à changer la manière dont les affaires se font depuis plus d'une décennie.

Dans le cadre du partenariat, le rôle principal de l'Afrique a été de fournir l'économie chinoise en matières premières, d'ouvrir son marché aux produits chinois et de donner aux entrepreneurs chinois un lieu pour faire de l'argent. De son côté, la Chine a ouvert les vannes du crédit pour les pays africains en leur offrant des prêts à des conditions libérales. Elle a également puisé dans ses fonds d'investissement, formé des milliers de personnes, et annulé des milliards de dollars de dette.

Mais pour le président Jacob Zuma, cette manière de procéder, même en tenant compte du « respect mutuel » et du partenariat « gagnant-gagnant » qui ont été tant vantés, est difficilement durable.

« Ce modèle commercial n'est pas pérenne à long terme », a affirmé Zuma, lors de la cinquième conférence ministérielle du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), qui a eu lieu à Beijing en juillet.

« L'expérience précédente de l'Afrique avec l'Europe nous oblige à être prudent quand nous nous engageons dans des partenariats avec d'autres économies. Nous sommes particulièrement heureux que notre relation avec la Chine repose sur l'égalité et que les accords passés recherchent le bénéfice mutuel », explique Zuma.

Même si ces déclarations fermes ont été éclipsées par une jolie ligne de crédit de 20 milliards de dollars que la Chine est prête à distribuer à l'Afrique au cours des trois prochaines années, l'inquiétude du continent au sujet des liens sino-africains s'est faite entendre.

L'impression que donne le développement des infrastructures sur le continent peut être que la Chine entreprend ces efforts pour avoir accès aux matières premières dont ont besoin les villes principales du pays, comme Tianjin, Chongqing, Beijing et Shanghai, entre autres.

Néanmoins, Li Jinzao, co-directeur du comité de suivi chinois du FOCAC et vice-ministre du Commerce, n'est pas de cet avis.

D'après lui, « la croissance rapide des investissements est le reflet de la complémentarité entre la Chine et l'Afrique en termes de ressources, de marchés et de structure industrielle. Elle montre que la coopération est source de bénéfices mutuels et de résultats gagnant-gagnant pour la croissance économique. »

L'investissement chinois est dirigé vers tous les pays africains. Les investissements de plus de 2 000 entreprises chinoises atteignent 50 pays d'Afrique, depuis les pays riches en ressources comme l'Angola aux pays pauvres comme le Mali, souligne Li dans un dossier que CHINAFRIQUE s'est procuré.

Les experts de l'Institut chinois des études internationales considèrent également que la Chine a ses priorités, et les pays africains les leurs. Dans ce cas, si la Chine et les pays pris individuellement s'entendent sur un compromis qui bénéficie aux deux parties, où est le problème ?

Les économistes estiment que le plus grand « obstacle » au développement du continent est son manque d'infrastructures, ce qui rend la production si coûteuse. Une fois que ce problème est solutionné et que les marchés sont consolidés, alors la population locale peut faire plus d'affaires, ainsi que les Chinois, dont les biens peuvent atteindre un marché plus vaste.

Le vice-président de l'Institut, Liu Youfa, souligne que « la Chine a des objectifs nationaux, mais la chose la plus fondamentale [dans cette coopération] est de répondre aux besoins des pays du continent. »

Alors que les pays africains devraient être contents de pouvoir accéder au marché chinois, les sourires ne fleurissent pas, pour la raison que la Chine est bien plus avancée technologiquement et est inondée par des marques occidentales bien établies. Cela assure à la Chine un avantage en termes de balance commerciale, à moins que les entrepreneurs africains ne se tournent vers un autre marché de niche que l'art et l'artisanat traditionnels.

« L'art et l'artisanat sont très populaires en Afrique, mais les gens ne vivent pas de cela. Les hommes d'affaires qui veulent accéder au marché chinois doivent essayer de produire plus de biens qui satisfassent les aspirations des Chinois », explique Liu à une équipe de journalistes africains.

Compte tenu de l'immense marché de consommateurs en Chine, les pays membres du FOCAC devraient regarder vers ce marché pour l'exportation de produits comme le thé, le café, l'horticulture ou le tourisme. Mais ce que nous ne devons pas oublier est que la Chine a ses propres intérêts en Afrique et qu'elle est chargée de trouver des moyens pour exploiter ces intérêts pour le bien des pays membres du Forum.

La 19ème session du Sommet de l'Union africaine a discuté des progrès du projet Presidential Infrastructure Championing Initiative (PICI) mené par le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) et l'UA, projet présidé par l'Afrique du Sud. Les projets du chemin de fer Nord-Sud et du développement d'un corridor ferroviaire ont été évoqués. La conclusion était que l'infrastructure transfrontalière était essentielle car elle avait un impact majeur sur le développement.

« Je suis convaincu que la Chine peut apporter un élan à ce programme ainsi qu'au Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), pour lesquels nous avons défini les projets qui nécessitent une attention urgente », a déclaré Zuma.

Cela signifie que la Chine doit se tenir prête avec son financement, son expertise et son équipement. En retour, les minerais, le pétrole et un marché pour ses exportations l'attendent en Afrique, sans parler des immenses opportunités commerciales sur le continent.

Quand les dirigeants chinois et Africains se rencontreront à nouveau en 2015, année où s'achèveront les objectifs du millénaire pour le développement, il faut espérer qu'un nouveau modèle commercial marchera efficacement.

 

 

 

 

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