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Vol.2 octobre 2012
La seule voie possible est celle du progrès

Après des années de combat, la Somalie, un pays souvent décrit comme « État failli », a un nouveau président et un nouveau parlement. Grâce à la « Feuille de route pour la fin de la transition », rédigée en septembre de l'an passé, le pays a organisé des élections pour la première fois en 20 ans.

Ce document, signé par six dirigeants somaliens, y compris ceux des régions séparatistes du Puntland et du Somaliland, définit les tâches prioritaires pour garantir le passage réussi du Gouvernement fédéral de transition à un gouvernement légitime au niveau national.

Tout d'abord, 215 députés sur 275 ont prêté serment en août, quelques semaines après que l'Assemblée nationale constituante ait adopté une constitution provisoire pour remplacer la Charte fédérale de transition, vieille de huit ans.

Puis les législateurs ont élu comme président Hassan Sheikh Mohamud, doyen d'université et activiste de la société civile âgé de 56 ans. Les observateurs internationaux ont approuvé cette élection. Même le président en exercice Sharif Sheikh Ahmed a reconnu sa défaite en se retirant de la course. L'adoption par l'Assemblée nationale constituante d'une constitution provisoire pourrait changer la vie des femmes, des non-musulmans et des membres de clans minoritaires, qui ont tous soufferts de discrimination.

Désormais, Somaliens comme étrangers qui soutiennent ce processus ont bon espoir que ce serait enfin la bonne occasion pour fonder la réconciliation nationale et aider à la reconstruction du pays. L'envoyé somalien à Nairobi, Mohammed Nur, a confié à CHINAFRIQUE que son pays était prêt à prouver au monde que les États faillis pouvaient se relever.

« Ces élections représentent beaucoup pour nous. À chaque étape, nous pouvons espérer voir une Somalie plus stable. C'est une épreuve difficile, mais nous pouvons y parvenir », souligne-t-il.

Jusqu'à présent, les efforts de la Somalie ont reçu des messages de félicitations de l'ONU, de l'UA, de l'autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) et de plusieurs autres pays.

Boubacar Diarra, le représentant spécial du président de la commission de l'Union africaine pour la Somalie, a été le premier à féliciter les Somaliens pour leur nouveau parlement. « C'est un moment historique. Aujourd'hui, la Somalie est sur un nouveau départ avec un agenda politique basé sur une constitution provisoire populaire et légitime », a-t-il fait savoir dans une déclaration.

Les deux premières étapes, à savoir la constitution provisoire et l'élection des députés, ont demandé des efforts de la part des anciens.

Ces derniers, réunis dans un conseil de 135 dirigeants traditionnels, ont dû choisir parmi les membres de leurs clans respectifs ceux qui pourraient les représenter à l'Assemblée nationale.

La communauté internationale a eu recours à une approche au niveau de la population pour aider les anciens des clans à prendre part à la sélection des membres. C'était une stratégie menée à la fois par les anciens, le comité technique de sélection et les observateurs internationaux.

C'est pourquoi certains observateurs soulignent que la stabilité de la Somalie s'est fait attendre et que le processus actuel est seulement un petit pas vers cet objectif.

« Il saute aux yeux que le peuple somalien a besoin d'un gouvernement stable. On se rend compte que la communauté internationale ne s'est pas attaquée à la réconciliation, mais a surtout poussé au partage du pouvoir », commente Joakim Guntel, écrivain et analyste du conflit somalien, dans un entretien à CHINAFRIQUE.

Mais il rappelle que le processus de paix est parti d'un « tout petit groupe » de politiciens de Magadiscio. « Nous espérons que le processus de paix rassemblera plus de gens. »

Au cours des 20 dernières années, la Somalie a surtout été un fardeau pour ses voisins: plus de 600 000 réfugiés somaliens vivent au Kenya, en Ethiopie et à Djibouti. Les extrémistes shebab, ont exporté leur terreur au Kenya et en Ouganda et ont rendu les mers somaliennes dangereuses à la navigation à cause de la piraterie. Les opérations de piraterie des shebab ont réuni 111 millions de dollars grâce aux rançons en 2010, d'après le Bureau des drogues de l'ONU.

Malgré tout, la représentante du secrétaire général de l'ONU dans la mission de l'UA en Somalie (Amisom), Augustine Mahiga se déclare confiante dans la capacité du nouveau gouvernement à s'occuper des problèmes comme la piraterie, la sécurité et la pénurie alimentaire.

Mais Guntel estime que cela ne se fera pas rapidement car la Somalie n'a toujours pas d'administration qui fonctionne et qu'il faudra du temps pour avoir un gouvernement représentatif.

L'ONU a promis d'apporter son aide aux nouveaux dirigeants. Le Président Mohamud, dont la résidence provisoire a été attaquée à la bombe par les shebab le lendemain de son élection, s'est engagé à réformer le système judiciaire. Le monde entier attend de voir l'évolution prochaine du pays.

(Reportage réalisé au Kenya)

 

 

 

 

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