English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Poursuivre les réformes de façon stable
La Conférence centrale sur le travail économique donne le ton pour 2013
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Media Links
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages d’Afrique

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.3 janvier 2013
2012 une année en demi-teinte
Les hauts et les bas de l'Afrique en 2012
Alphonce Shiundu

2012 est une année de plus que le continent africain s'empressera d'oublier.

Même si les famines et les épidémies font de moins en moins les gros titres de l'actualité, les conflits et les troubles politiques sont en revanche toujours aussi présents dans les informations. Le spectre des coups d'État militaires a également refait surface.

Le Président égyptien Morsi votant durant le référendum 

De plus en plus de changements

En l'espace d'un an, les présidents de quatre pays africains sont décédés. En janvier, Malam Sanha, de Guinée Bissau est mort à l'âge de 64 ans, puis quatre mois plus tard, ce fut le tour de Bingu wa Mutharika, président du Malawi, de succomber à un arrêt cardiaque, à l'âge de 78 ans. Au Ghana, le président John Atta Mills est mort d'un cancer de la gorge à l'âge de 68 ans, tandis que le président éthiopien Meles Zenawi est parti au mois d'août, à l'âge de 57 ans. Son entourage a déclaré qu'il avait succombé à une « soudaine infection ».

Ces disparitions ont plongé ces pays dans les eaux troubles de la transition politique.

La Guinée Bissau a connu un coup d'État entre le premier et le deuxième tour des élections d'avril. Depuis, le pays vit sous la menace de putschs et de contre-putschs, aggravée par une épidémie de choléra. Or, comme le trafic de drogue prospère dans les pays en situation d'instabilité politique, d'énormes quantités de narcotiques arrivent dans le pays, selon le Réseau régional intégré d'information, une organisation des Nations unies spécialisée dans l'information et l'analyse à caractère humanitaire.

Tout le monde regarde désormais vers le mois d'avril 2013, moment où le gouvernement de transition dirigé par Manuel Serafo devrait se retirer, et où des nouvelles élections devraient apporter la stabilité au pays.

Mais, au moment même où la Guinée-Bissau sombrait dans le chaos, la vice-président du Malawi, Joyce Banda, était portée à la tête de l'État, devenant ainsi la deuxième femme présidente d'Afrique. Banda n'a pas tardé à prendre ses distances avec le train de vie somptueux de son prédécesseur et à composer avec le FMI pour déverser des devises étrangères sur le marché bancaire formel, même si elle a été forcée de dévaluer la monnaie du Malawi, le kwacha, de plus 50 % de sa valeur. Banda s'est rendue célèbre en déclarant: « L'Afrique change et nous faisons mieux que beaucoup d'autres pays à beaucoup d'égards. L'Amérique a encore du mal à mettre une femme à la Maison Blanche, mais nous en avons deux, donc nous nous portons bien », faisant référence à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et à elle-même.

Le Ghana et l'Éthiopie espèrent une année 2013 plus stable, après des changements soudains et inattendus au sein du parti au pouvoir en Ethiopie et par le biais des échéances électorales au Ghana.

Le coup d'État du Mali a été largement couvert par les médias en 2012. Les risques de sécession du Nord du pays, une région actuellement entièrement sous le contrôle des militants d'Al-Qaida au Maghreb islamique, sont sérieux, comme l'a illustré la destruction gratuite des tombes historiques de Tombouctou. Ce putsch montre non seulement la fragilité des démocraties africaines issues des élections, mais révèle aussi l'effet d'entraînement du « printemps arabe » nord-africain dans les pays de la région du Sahel.

Faisant le bilan de l'instabilité régnant dans de nombreux pays africains, Moeletsi Mbeki, un des commentateurs les plus en vue et les plus largement cités d'Afrique du Sud, n'a pas mâché ses mots dans un entretien accordé à allafrica.com en novembre. « La majeure partie des maux de l'Afrique sont à attribuer à une mauvaise gouvernance, et à la prédominance d'un parti unique. C'est cela qui explique la grande pauvreté en Afrique. De manière ironique, cela signifie que nous avons besoin de plus de partis politiques, car c'est la seule manière de faire pénétrer la compétition dans notre système politique. »

1   2   3   suivant  

 

 

 

 

Reportages d’Afrique
Perspectives africaines pour 2013
-2012 une année en demi-teinte
-L’envol de la mode africaine
-La beauté des grosses
-Marché en floraison
 
Exclusivités
Fondation de la CHINAFRICA Media and Publishing Company à Pretoria
-Aspirer à la meilleure compréhension
-L’expérience d’un maître chinois en Afrique
-Un bon samaritain venu d'Afrique
-L'artiste Yang Yan
 
Pays à l’honneur
 
Actualités africaines
-Décembre 2012
-Novembre 2012
-Octobre 2012
-Septembre 2012
-Août 2012

 

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号