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Vol.3 février 2013
Une mine de richesses
Maroc : Voyage au cœur du puits minier le plus profond du Maghreb
François Essomba

Mastodonte: Vue de la mine de Draa Sfar

 La petite localité de Draa Sfar au Maroc, abrite le plus grand puits minier du Maghreb. Elle est située à une quinzaine de kilomètre de Marrakech, la grande ville touristique du royaume chérifien. Avec 1,1 kilomètre de profondeur, ce puits minier est le patrimoine du groupe Managem qui monopolise la quasi-totalité des productions extractives du Maroc. Un véritable mastodonte, qui a gobé environ 500 millions de dollars à l'État marocain. Une réalisation audacieuse, que la revue CHINAFRIQUE est allé découvrir dans une excursion guidée et captivante.

La randonnée vers le site de la mine de Draa Sfar commence après un parcours qui nous éloigne de la ville de Marrakech. Quelques minutes plus tard, la caravane avance vers une zone au relief bien plat. Soudain l'on aperçoit à bonne distance les installations exceptionnelles de la mine qui se dévoilent par leur gigantisme. Arrivé à l'entrée de la mine, le convoi se heurte à un impressionnant dispositif de sécurité, qui veille au grain. Ici, toute pénétration est soumise à un filtrage minutieux et systématique. Une fois franchie la guérite principale, les visiteurs sont conduits dans les vestiaires, où ils doivent se débarrasser entièrement des tuniques ordinaires qu'ils arborent et sont contraints par la suite d'enfiler un uniforme approprié à ce milieu. Celui-ci est constitué d'une combinaison de couleur verte, de bottes de même couleur, d'un casque sur lequel est fixée une torche alimentée par une batterie figée sur la ceinture, le tout lié par un câble électrique.

Après ce procédé obligatoire, l'équipe peut s'ébranler vers un tunnel planté pour  relier l'intervalle spatial de 1 100 mètres, qui sépare la surface de la terre à la mine de cuivre nichée dans le sous-sol. Et pendant qu'on s'apprête à pénétrer dans les profondeurs de la mine, l'on assiste au ravitaillement d'une cargaison d'explosifs destinés à l'extraction des minerais. Ceux-ci, sont vidés de l'engin par les ouvriers qui s'activent à les acheminer au fond du puits minier. Après la descente des explosifs au fond de la mine, le guide de CHINAFRIQUE, Ait Bamoussa, ingénieur et responsable de développement et des infrastructures de la mine de Draa sfar, se sert de son talkie-walkie pour communiquer avec l'équipe logée au fond de la mine. Il ordonne à celle-ci de faire monter le skip (un ascenseur sous forme de cage), qui se déploie à longueur de journée, multipliant des aller et retour dans un tunnel bien enveloppé de béton armé. Ce tunnel, constitue l'un des gages de sécurité qui assure la protection des occupants contre des éventuels éboulements.

Au signal de l'ingénieur Ait Bamoussa, la croisière peut s'ébranler en toute quiétude dans les profondeurs de la mine. Sur ce palier, huit minutes suffisent pour rallier les 1 100 m qui séparent la surface de la terre du creux du puits. En y pénétrant, les visiteurs sont accueillis par un bruit assourdissant de machines qui tournent à plein régime. Après avoir touché le fond du puits, les convives sont reçus par une chaleur étouffante, malgré le système de ventilation aménagé aux confins de ce mastodonte, qui possède d'un dispositif qui capte directement l'air de la surface et le distille au fond de la mine.

Ici les mineurs comme les autres membres du staff n'ont pas droit à l'erreur, tout est réglé comme sur du papier à musique. Le sérieux affiché par les ouvriers en activité donne des frissons à l'intrus qui débarque dans cette carrière. La présence des hôtes dans ce lieu ne suscite aucune perturbation à l'activité. Ensuite, Ait Bamoussa rappelle aux visiteurs que les prises de vues sont strictement prohibées à certains endroits de l'extraction de la mine. Une interdiction parfaitement digérée par les invités, car dans un univers concurrentiel il ne faut pas dévoiler ses manœuvres ainsi que toutes ses installations technologiques.

Après ce périple souterrain, Ait Bamoussa, estime que l'excursion est arrivée à son terme et ordonne à l'équipe technique de faire remonter le skip vers la surface. Et juste après, il conduit ses hôtes vers une pièce fastueuse dans laquelle loge la régie de commande. Ladite régie est managée avec dextérité par un spécialiste, qui, à partir d'une cabine technique, règle tous les mouvements et actions de la grande machinerie hautement robotisée, répondant aux normes technologiques de dernière génération. Celle-ci, est constituée d'un convoyeur qui achemine le minerai dans les grandes cuves de stockage. La mine contient une machine d'une puissance d'exploitation de 2 400 kW, sa vitesse d'extraction est de 16 mètres par seconde. Son fonctionnement est assuré par une cinquantaine de personne repartie par équipes qui s'activent 24h sur 24, à raison de huit heures par équipe. La rotation est assurée par 3 équipes qui permutent, affirme Ait Bamoussa.

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