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Les membres des BRICS doivent unir leurs forces pour promouvoir le développement de l'Afrique
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Intégration en vue
Que signifie le forum des BRICS pour l'Afrique australe
Martyn Davies

L'Afrique du Sud accueillera le sommet annuel des BRICS fin mars dans la ville côtière de Durban. Cela fait deux ans que ce pays est devenu membre du nouveau groupe des puissances économiques émergentes connu sous le nom de BRICS - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud désormais. Ce qui a commencé comme un groupe hétérogène de pays émergents s'est rapidement transformé en unité plus cohérente qui reflète l'équilibre changeant du pouvoir dans l'économie mondiale, à savoir le déplacement de la puissance vers les émergents. Les BRICS illustrent le nouvel équilibre mondial issu de la crise économique.

Mais l'Afrique du Sud mérite-t-elle sa place dans les BRICS ? Goldman Sachs - le créateur de l'acronyme BRIC – ne le pense pas. Jim O'Neil a déclaré que l'Afrique du Sud n'avait pas de potentiel économique à long terme, et que sa population et son économie étaient trop petits pour que le pays puisse prétendre à faire partie des BRICS. D'autres pays sont peut-être plus méritants, compte tenu de leur taille et de leurs capacités économiques : l'Indonésie, la Turquie, le Mexique, le Nigeria et la République de Corée pourraient tous être ajoutés à l'acronyme. À mesure que le groupe se développe, il devient impossible de conserver la simplicité et les mêmes profils nationaux des pays membres des BRICS. Peut-être conviendrait-il de les rebaptiser « les 5 émergents », nom qu'on pourrait facilement abréger en E5 ou E6, et qui reflèterait ce qu'est devenu le groupe BRICS : un groupe de marchés émergents de premier rang.

Mais, les prévisions économiques à long terme mises à part, le groupe BRICS prendra  une dimension de plus en plus politique en tant que bloc émergent représentant les intérêts du monde en développement. Comme les sommets BRICS deviennent plus institutionnalisés, le groupe pourrait bien devenir un contrepoids aux intérêts établis (traditionnels) des pays occidentaux.

L'inclusion de l'Afrique du Sud a certainement été motivée par des raisons politiques. C'est le signe que Pretoria voulait jouer dans la catégorie supérieure et être considéré comme un des marchés émergents les plus avancés. Mais les analystes doivent regarder au-delà de la nouvelle orientation de la politique étrangère de l'Afrique du Sud et étudier la façon dont l'impératif commercial de l'adhésion au groupe BRICS sera abordé.

L'une des priorités du ministère sud-africain du Commerce et de l'Industrie (DTI) est de pousser l'intégration régionale dans et au-delà dans la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), une région de 15 États membres avec une population combinée de plus de 250 millions d'habitants. Sur le papier, la région est plus grande que le Brésil, la Russie et l'Indonésie, mais manque de coordination intergouvernementale et souffre de l'insuffisance des infrastructures qui freine l'exploitation des opportunités offertes par la libéralisation du commerce dans la région. Pretoria doit rendre les avantages de l'intégration plus apparents aux yeux de ses voisins. Le « S » dans les BRICS pourrait finalement faire référence à la SADC. Mais une telle poussée serait autant un mouvement politique qu'économique. Un marché régional intégré renforcerait vivement la crédibilité de l'Afrique du Sud en tant que membre à part entière des BRICS.

Pour le capital d'investissement international, les grandes populations attirent plus d'entreprises en quête de parts de marché dans pays de consommation croissante. Les efforts répétés de l'Afrique du Sud pour faire pression pour une intégration régionale renforcée est sans doute la conséquence de son adhésion aux BRICS. L'Afrique du Sud se décrit maintenant comme la principale porte d'entrée de la région.

Les BRICS peuvent avoir des intérêts stratégiques communs, mais la gestion de leurs relations ainsi que de leurs intérêts commerciaux en Afrique seront un exercice d'équilibre délicat pour le gouvernement sud-africain dans les années à venir.

(Martyn Davies est le directeur général de Frontier Advisory, un des jeunes leaders du Forum économique mondial et un membre du Conseil du Forum mondial sur la Chine.) 

 

 

 

 

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