Au départ, la barrière linguistique n'a-t-elle pas constitué un obstacle majeur pour vous ?
C'est vrai que la barrière linguistique a été difficile pour moi dans mes débuts. Mais l'anglais que je parle parfaitement m'a beaucoup aidé. Et ensuite, je me suis mis au cours de langue chinoise de manière usuelle, pour ne pas perdre de temps.
Sur le plan culinaire quels sont les plats chinois qui vous ont le plus séduit, avez-vous réussi à manger avec les baguettes qui font office de couverts en Chine?
Sur le plan gastronomique, la Chine dispose de nombreuses variétés. Cependant, le porc grillé, plus connu sous l'appellation « Tsäde tsou » reste mon plat favori de Chine. Je l'ai régulièrement dégusté en faisant usage des baguettes, avec une dextérité particulière. Je dois dire que ceci a été une très bonne expérience pour moi.
Aujourd'hui la Chine est en passe de devenir la première puissance économique du monde. Selon vous qu'est-ce qui fait la force de ce pays ?
C'est un peuple travailleur, je crois que cela est connu de tous. C'est une nation qui conjugue les efforts groupés au nombre considérable de la population, ce qui induit forcément des progrès.
Pour vous qui avez déjà séjourné en Chine, que pouvez-vous dire aux Africains qui regardent la Chine à distance, juste à travers les médias ?
Je leur dirai de s'y rendre, et de vivre de près le miracle chinois. C'est la meilleure manière de découvrir ce pays, même simplement pour les vacances. l'immensité de cette nation est certainement appréciable.
En quelle année vous avez quitté le sol chinois ?
J'ai passé trois années en Chine, comme je l'ai mentionné plus haut je suis arrivé en 1997 et je suis parti en 2000.
Avez-vous des regrets et, si oui, lesquels ?
J'ai vraiment beaucoup de regrets, surtout de n'avoir pas pu établir un partenariat entre une région de Chine et mon village Akono (petite bourgade située à environ 40km de Yaoundé la capitale du Cameroun), dans les domaines agricole et sportif. Mon village aurait pu bénéficier de la grande expérience chinoise.
Souhaiteriez-vous voir une coopération entre les fédérations de football du Cameroun et de la Chine? Si oui, à quel niveau ?
Bien sûr, un partenariat avec la Chine serait très bénéfique. Je pense notamment à la préparation de nos athlètes durant les grandes rencontres sportives internationales. À ce niveau, le partenariat avec la Chine peut être d'un apport certain. Je pense par exemple à Kunming, qui est un très grand centre de préparation des équipes. Ce centre est situé en altitude et il est approprié pour une bonne mise en condition des équipes en préparation de hautes compétitions.
(Interview réalisée au Cameroun) |