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Vol.2 juin 2013
Marcher sur des oeufs
Tout en améliorant l'image de son pays, la présidente du Malawi est jugée de manière contrastée par ses citoyens
Penelope Paliani-Kamanga

La présidente du Malawi Joyce Banda

Au Malawi, la deuxième femme présidente d'un pays d'Afrique, Joyce Banda, a eu une influence générale positive en s'efforçant d'insuffler une nouvelle vie à ce petit pays d'Afrique. Plus précisément, ses efforts pour introduire des réformes économiques en conformité avec les directives du Fonds monétaire international ont été loués par la communauté internationale. Pourquoi alors les citoyens de son propre pays nourrissent-ils de tels doutes et des sentiments mitigés à son égard au moment où la première année de son mandat arrive à son terme ?

Les experts et les observateurs sont divisés sur les résultats de Banda à la tête du pays mais s'entendent sur la nécessité pour son gouvernement de prendre des mesures d'austérité économique.

En restaurant les relations diplomatiques de son pays avec le reste du monde et en promouvant les droits de l'homme, elle s'est gagné l'estime de beaucoup, mais d'aucuns avancent que son excès de confiance pourrait être un frein à un changement véritable.

Banda a prêté serment le 7 avril de l'an passé, deux jours après la mort de l'ancien président Bingu wa Mutharika, décédé d'une attaque cardiaque.

 

Grogne des fonctionnaires

La décision de Banda de dévaluer le kwacha, la monnaie malawite, dans le but de ramener l'économie à la normale, tout en appliquant le Programme de relance économique sous les auspices du FMI, a provoqué des manifestations dans l'ensemble du pays, notamment une grève des fonctionnaires en février.

Certains Malawites accusent les mesures d'austérité prises par leur présidente des difficultés économiques actuelles que connaît le pays.

Les fonctionnaires ont demandé une augmentation de salaire de plus de 65 %, et soutenaient qu'en laissant flotter le kwacha, la dévaluation qui s'est ensuivie a sévèrement érodé la valeur réelle de leurs salaires, car dans le même temps, les prix du maïs, du sucre, du sel et des autres services ont plus que quadruplé.

D'après le Center for Social Concern, une institution malawite de recherche travaillant sur le coût de la vie dans les villes du pays, la situation alimentaire reste extrêmement difficile. Dans un pays où le salaire mensuel minimum est d'environ 20 dollars, le budget alimentaire d'une famille de six est de 200 dollars par mois.

Kondwani Nankhumwa, député du Parti progressiste démocratique (DPP), le parti d'opposition, n'a pas mâché ses mots lors de l'examen de l'économie du Malawi, et s'est fait l'écho de l'opinion de nombreux Malawites. Ses propos accusant la mise en place du Plan de relance économique et la dévaluation du kwacha d'avoir accru la pauvreté aux habitants ont été repris par la presse

Il a déclaré notamment que les réformes adoptées ont provoqué un bond de 12 % des taux d'intérêts, à un moment où l'inflation se situe à 36,4 %, soit la moitié de son niveau d'avril 2012. Dans le même ordre d'idées, le kwacha s'échange à 400 pour un dollar, contre 167 au début 2012.

Abel Mwanyungwe, un professeur d'économie à l'Université du Malawi a tenu des propos critiques sur la célébration de l'anniversaire de Joyce Banda à la tête du pays, estimant que l'argent utilisé pour cet événement auraient été mieux employé à aider les Malawites à répondre à leurs besoins fondamentaux.

« A-t-on des raisons de célébrer quand la population souffre ? La présidente ne peut-elle pas utiliser cet argent pour acheter des médicaments et du maïs ? », a-t-il déclaré à l'organisation DW World.

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