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Vol.3 juin 2013
L'intégration de l'Afrique
L'Union africaine adopte une approche socioéconomique régionale d'intégration
David Kakaya

 

professeur des relations internationales et directeur de l'Institut de mesures publiques et d'affaires internationales de l'Université internationale des États-Unis à Nairobi, au Kenya 

 L'Union africaine (UA) a fêté le 25 mai le 50ème anniversaire de la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) qui a précédé l'organisation actuelle. Cette fondation représentait la première manifestation du désir d'intégration du continent et montrait la volonté d'amener 32 gouvernements à signer la Charte de l'OUA à Addis Abeba. Les membres ont par la suite atteint le nombre de 54.

L'Afrique a accompli des enjambées remarquables dans les sphères économique et politique malgré la conspiration d'énormes problèmes. Les progrès n'ont été possibles que grâce à l'intégration tant au niveau régional que continental, ce qui a facilité la montée des économies en implantant un développement de programmes transfrontaliers. Donc, c'est la reconnaissance de ces problèmes qui a inspiré les Panafricanistes d'alors à fonder l'OUA.

Sous-jacent à la formation de l'OUA se trouvait un processus d'intégration, et non un fait.

Le processus qui a vu la fondation de l'OUA comme un corps intégrationniste a pris sa source hors du continent, par exemple de la Conférence de Bandung en avril 1955, qui réunissait 29 gouvernements de pays d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie. À cette conférence, les panafricanistes apportèrent à l'Afrique des leçons d'intégration déjà réalisée.

Le plus grand panafricaniste d'Afrique, le premier président du Ghana, Kwame Nkrumah, a ainsi résumé l'avenir du continent : « Nous voici face à un défi que le destin présente aux leaders d'Afrique. Nous devons saisir cette occasion en or de prouver que le génie du peuple africain peut maîtriser les tendances séparatistes en un nationalisme souverain en nous unissant rapidement pour la plus grande gloire de l'Afrique et le bien-être infini, en une Union des États africains. »

Il existe des différences fondamentales entre les points de vue de l'OUA et de l'UA. Si l'OUA visait l'intégration politique, l'UA cherche à résoudre les défis et problèmes sociaux et économique engendrés par la mondialisation.

Le premier défi de l'OUA consistait à unifier les deux groupes, soit Casablanca et Monrovia. Le premier, considéré communiste et mené par Nkrumah, du Ghana, prônait une fédération des États africains.

Le groupe Monrovia, sous la conduite de Sedar Senghor, premier président du Sénégal, voulait achever l'unité et la coopération économique. Il n'appuyait pas la fédération politique. L'UA a adopté une approche régionale dans son intégration, instituant des stratégies qui s'éloignaient des questions socioéconomiques. Au niveau des mesures, les États membres ont établi le Parlement panafricain, qui a été réalisé par la ministre des Affaires étrangères d'Afrique du Sud d'alors, Nkosazana Dlamini-Zuma, président de la Commission de l'UA.

Les défis auxquels fait maintenant face l'intégration africaine en progression se divisent en défis naturels et défis créés par l'homme. Les premiers comprennent la sècheresse, les inondations et les maladies comme le VIH, le sida et la malaria. Les seconds passent par les lignes politiques, économiques et sociales. Les défis politiques résident dans la démocratisation, les droits humains, la violation des lois, les conflits et l'impunité. Les défis sociaux regroupent l'exode des cerveaux, l'analphabétisme, la pauvreté et la corruption, tandis que les défis économiques tournent autour du lourd fardeau de la dette, de la marginalisation, de l'insuffisance de l'investissement étranger, de la balance commerciale et du taux élevé de croissance démographique.

Malgré ces obstacles, l'intégration africaine peut aider le continent à s'assurer une place et une voix sur la scène mondiale, initiant le développement africain en éducation, en technologie des communications, en culture, en recherche et en connaissances traditionnelles. Pour reprendre les mots du Ghanéen Kingsley Amoako, ancien sous-secrétaire des Nations unies : « L'unité ne nous rendra pas riches, mais elle peut rendre difficile le mépris à l'égard de l'Afrique et des Africains. »

 

 

 

 

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