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Vol.3 juillet 2013
Un projet titanesque
La Chine démontre son savoir-faire dans la construction du port de Kribi au Cameroun
François Essomba

 

Le chantier avance à grands pas 

Le lendemain de Kribi

Selon certains spécialistes de l'économie camerounaise, la ville de Kribi est vouée à un destin particulier, au regard des multiples projets de grande importance en cours de réalisation dans cette cité. Ce qui a été considéré autrefois comme un ramdam spéculatif, rassure aujourd'hui les pessimistes invétérés, qui semblent désormais convaincus que la ville de Kribi va se positionner comme l'une des destinations des investisseurs potentiels au Cameroun. Et l'on s'en aperçoit à la fièvre immobilière qui envahit Kribi au fur et mesure que les travaux de construction du port s'acheminent vers la fin.

« Nous voyons une transfiguration de la ville de Kribi », a déclaré Alain, jeune tenancier d'une échoppe de téléphones portables. Joseph, jeune vendeur dans une quincaillerie, pense quant à lui que le port va apporter un véritable développement dans la ville. Quant à Sorel, gérante d'un hôtel de la place, les rentrées financières de la structure qu'elle dirige vont croissant depuis le début des travaux du port. Le Dr Babissakana, économiste et ingénieur financier camerounais, indique que le port de Kribi sera axé sur l'ouverture et sera très stratégique pour le Cameroun.

Ainsi, l'on s'attend à une frénésie d'investissements comme le prévoit le plan de la nouvelle ville, qui envisage la construction d'immeubles administratifs, de logements sociaux et de haut standing. En ce moment, la ville de Kribi compte 50 000 habitants, son activité économique gravite essentiellement autour du tourisme. Assurément, ce nombre des occupants va se multiplier par deux ou par trois, préviennent les urbanistes, au regard des arrivées permanentes des chercheurs d'emplois qui vont envahir la ville après la mise en service du port.

Le plan directeur du projet du port prévoit 35 000 à 40 000 emplois directs et indirects que cette infrastructure portuaire va générer, notamment avec la construction des infrastructures clés telles que: une ville nouvelle de près de 100 000 habitants dotée d'infrastructures sociales. Cette ville nouvelle naîtra à proximité des installations portuaires, qui seront reliées à cette nouvelle cité par de larges et longues voies urbaines. Cependant, il est important de noter que l'activité industrielle du port ne va pas occulter le tourisme qui est l'activité classique des populations de la ville de Kribi. Pour cela, les autorités ont prévu la création d'un port de plaisance.

L'efficacité du génie technologique de la chine

La China Harbour Engineering Company Ltd (CHEC), l'entreprise chinoise chargée de la construction du port en eau profonde de Kribi, va bientôt inscrire son nom dans l'histoire maritime du Cameroun et même d'Afrique. Doté d'un savoir-faire authentique, la CHEC utilise une technologie de dernière génération qui fait d'elle un géant de la construction portuaire dans le monde. Le label CHEC est ainsi une marque chinoise qui se situe sur une dynamique à succès au Cameroun. Et au cas où le chantier de Kribi se solde sur une note de satisfaction, il ne sera pas étonnant de voir l'entreprise chinoise rafler d'autres gros marchés liés aux constructions portuaires sur continent noir. La CHEC fait déjà l'objet des sollicitations de certains pays africains notamment la Côte d'Ivoire qui a envoyé une délégation des responsables du port de San Pedro pour une visite d'inspection à Kribi, afin de constater les merveilles technologiques chinoises réalisée au Cameroun.

Certainement, les responsables ivoiriens voudraient s'inspirer du choix du Cameroun pour les projets du port de la ville de San Pedro. Au Cameroun on ne se pose plus de questions, la CHEC a déjà marqué de précieux points. Elle vient d'obtenir le marché de construction d'une autoroute longue de 30 km devant servir de voie d'accès pour la fluidité du trafic du port en construction. Tout ceci témoigne suffisamment de l'ambition de la société CHEC à frapper de grands coups en matière d'édifice portuaire, dans le but de s'implanter dans la durée au Cameroun et en Afrique.

Au demeurant, le port de Kribi comptera sans doute parmi les fleurons majeurs de la coopération sino-camerounaise. C'est également l'un des plus gros investissements de la Chine ces vingt dernières années en Afrique centrale. Selon le plan directeur du projet, le port de Kribi devra globalement coûter une somme d'environ 14 milliards de dollars US. Et l'ensemble de cet ouvrage sera définitivement complété en 2040, au moment même où l'infrastructure sera désormais baptisée « complexe industrialo-portuaire de Kribi ».

(Reportage réalisé à Kribi au sud Cameroun)

 

Le terminal polyvalent du port de Kribi 

 

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