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Même après 50 ans, la coopération médicale ne faiblit pas
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Vol.3 août 2013
Un chemin vers la santé

                                                                           Sasara Chasala George

Pour Sasara Chasala George, ambassadeur du Botswana en Chine, l'envoi par la Chine de médecins dans les pays africains depuis un demi-siècle est un très bon exemple de la coopération sino-africaine. Le Botswana en bénéficie depuis plusieurs décennies. Le pays a accueilli la 4ème Table ronde internationale sur la coopération sino-africaine en matière de santé, durant laquelle a été discuté le futur de cette coopération. À l'occasion du 50ème anniversaire du démarrage du programme chinois d'aide médicale, M. George partage avec CHINAFRIQUE ses points de vue.

CHINAFRIQUE :Cette année marque le 50ème anniversaire de l'envoi par la Chine de sa première équipe médicale en Afrique en 1963. En quoi le Botswana a-t-il bénéficié de ce partenariat sino-africain durant les cinq dernières décennies ?

Sasara Chasala George : Je voudrais commencer par féliciter et remercier le gouvernement de la République populaire de Chine pour son soutien continu dans la contribution au développement de l'Afrique. Ce soutien émane des longues relations sino-africaines. Le Botswana profite massivement de l'aide des médecins chinois.

Depuis le commencement de la coopération entre ces deux pays il y a 30 ans, le Botswana a reçu au total 318 professionnels envoyés par la Chine. Récemment, en janvier 2012, 45 médecins chinois ont été recrutés par le ministère de la Santé pour aller travailler dans des hôpitaux gouvernementaux au Botswana. Je suis fier de dire que nous avons des médecins chinois dans divers hôpitaux du pays, et je suis persuadé que leurs compétences médicales vont bénéficier aux habitants.

En outre, du 27 juin au 1er juillet 2011, une équipe chinoise d'ophtalmologues a effectué avec succès environ 200 opérations de la cataracte dans le cadre d'un projet dit « Hope of Light Cataract Project ». Le Botswana a reçu également de la Chine des équipements ophtalmologiques et du matériel médical pour un montant de 1 492 488 BWP (172 382 dollars).

Tout récemment, en mai 2013, avec le soutien du gouvernement municipal de Chongqing, l'entreprise Chongqing Jinshan Science and Technology a fait don d'équipements d'une valeur de 500 000 dollars à l'Hôpital Princess Marina, situé dans la capitale. Nous sommes vraiment reconnaissants de cette assistance.

 

Quel est l'impact sur la santé publique du développement socio-économique des pays africains ?

Je considère toujours la santé publique comme le cœur du développement socio-économique d'un pays. Le succès économique dépend largement de la disponibilité d'une main-d'œuvre en bonne santé, permettant de mettre en œuvre des initiatives et de garantir le développement.

La majorité des pays africains, y compris le Botswana, veulent avoir accès aux infrastructures sanitaires nécessaires de manière à promouvoir la santé de leurs habitants. La santé publique, en revanche, est encore un grand défi pour la plupart d'entre eux. Il y a toujours des zones qui manquent d'installations médicales et de personnel. L'Afrique a besoin de partenaires tels que la Chine pour la mise en œuvre de recherches conjointes en vue de chercher des solutions pour freiner, détecter et contrôler l'évolution des maladies infectieuses dans le continent.

Les investissements sur la santé jouent un rôle crucial dans l'éradication de la pauvreté, dans la promotion de la croissance économique et du développement social, ainsi que dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. À travers la coordination des initiatives ainsi que le partage des expériences et des ressources sanitaires, la collaboration sino-africaine pour la santé est vouée au succès.

 

Par rapport aux autres pays, quelles sont les particularités de l'assistance médicale chinoise au Botswana ?

Je ne sais pas grand-chose sur la situation des autres pays, mais au Botswana, la particularité des médecins chinois tient au fait qu'ils sont très qualifiés.

Ce qui me touche le plus c'est que ces médecins chinois travaillent de leur plein gré dans des zones éloignées au Botswana. Gentils et enthousiastes, ils sont à l'aise avec les habitants.

Outre l'envoi d'équipes médicales, la construction d'hôpitaux, les subventions en médicaments et en matériel médical, existe-t-il d'autres domaines à explorer au niveau de cette coopération ?

Cette coopération médicale est réciproquement bénéfique, et je crois vraiment que la Chine et le Botswana ont besoin de se lancer dans des recherches médicales conjointes et d'échanger leur personnel. Je pense que le transfert des compétences et des connaissances est la clé de voûte du renforcement de ce partenariat mutuellement avantageux.

Les échanges d'étudiants et de professeurs dans divers établissements sanitaires peuvent aussi contribuer à consolider la coopération. Les investissements privés chinois en matière de santé en Afrique sont également les bienvenus.

 

Qu'attendez-vous du futur de ce partenariat ?

Je crois que la communication est au cœur de toutes formes de relations. J'espère que notre collaboration continuera à se développer avec vigueur et engendrera des résultats positifs grâce aux recherches conjointes.

Je voudrais voir plus de jeunes Botswanais suivre une formation dans des institutions médicales en Chine. Je souhaite aussi que les sociétés botswanaises médicales créent des entreprises mixtes avec leurs homologues chinois dans ce domaine.

 

La 4ème Table ronde, tenue à Gaborone au Botswana en mai dernier, s'est terminée par la publication du communiqué de Gaborone. Que pensez-vous des accomplissements de cette table ronde ? 

Le Botswana a eu l'honneur d'accueillir la 4ème Table ronde, destinée à faciliter le dialogue sur la coopération sino-africaine en matière de santé. Nous sommes d'autant plus honorés que c'est la première fois que cette table ronde est organisée par un pays africain.

Cet évènement visait à ouvrir la voie au partage des expériences et des leçons apprises, et à identifier les possibilités d'une coopération renforcée à l'avenir.

La conférence a permis l'élaboration de sept pistes, qui vont, à mon avis, servir à façonner et à renforcer la coopération sino-africaine pour la pousser vers le haut.

Les sept pistes mettent l'accent sur le dialogue, indispensable à tout type de partenariat stratégique et significatif. Le communiqué a aussi souligné l'importance du renforcement des capacités et a encouragé les Associations d'Afrique des fabricants et des distributeurs de produits pharmaceutiques et la Chambre chinoise de commerce pour l'importation et l'exportation de médicaments et de produits de santé (CCCMHPIE), à explorer de nouveaux moyens de développement pour les entreprises mixtes.

Je souhaite que ces initiatives puissent servir à faire avancer le développement africain.

 

Quelles sont vos attentes pour le prochain Forum ministériel sur le développement sino-africain de la santé qui aura lieu à Beijing en août ?

On s'attend à ce que le gouvernement chinois élabore une stratégie visant à intensifier la coopération sino-africaine dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC).

Je souhaite que les ministres puissent réfléchir et mettre en œuvre des recommandations à l'issue de la 4ème Table ronde afin de promouvoir une collaboration significative fondée sur une base mutuellement avantageuse.

 

 

 

 

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