English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Une saine relation
Même après 50 ans, la coopération médicale ne faiblit pas
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Media Links
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages d’Afrique

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.3 août 2013
Retour des troubles en Egypte

L'Égypte a connu un nouveau coup politique en juillet, cette fois seulement un an après la mise en place d'un gouvernement démocratiquement élu. Macharia Munene, professeur d'histoire et de relations internationales à l'Université internationale des États-Unis au Kenya, estime que ce dernier coup sert d'avertissement aux autres pays, et souligne qu'un gouvernement démocratique ne protège pas contre les risques de chaos et d'ingérences externes. Voici quelques extraits de ses opinions:

La crise en Égypte a focalisé l'attention en raison de son impact dans les pays arabes et africains. Cette nation a influencé les nationalistes arabes et les anticolonialistes africains et est devenu une force pour la stabilité régionale. Sous Anouar el-Sadate et Hosni Moubarak, l'Égypte a ouvert la voie en se tournant vers l'Occident, mais est devenue excessivement dépendante de l'aide américaine, permettant aux États-Unis de s'immiscer dans les affaires égyptiennes, en particulier dans le domaine militaire. Par la suite, le régime égyptien de Moubarak est devenu un modèle pour les autres nations, jusqu'aux insurrections du « printemps arabe », qui balayèrent le monde arabe.

Le schéma est le même partout : légitimer les insurgés, délégitimer les gouvernements, intervenir, changer le régime, et observer le chaos. L'Égypte a, au cours des trois dernières années, connu deux insurrections légitimes. Ces soulèvements de masse ont forcé les militaires à intervenir pour « sauver » l'Égypte. L'armée égyptienne, avec l'accord des États-Unis, renverse ensuite le gouvernement, réécrit la constitution et organise des élections « démocratiques » dans l'espoir que les gens voteront correctement.

C'est ce qui est arrivé à Moubarak. Ses 30 années au pouvoir représentent le plus long règne depuis Ramsès II de la 19ème dynastie. Il a exagéré et ses alliés se sont retournés contre lui. Les pressions sur Moubarak provenaient aussi de ses « amis » occidentaux, qui contrôlaient l'armée égyptienne. Agissant sur les conseils des États-Unis, l'armée égyptienne a destitué Moubarak du pouvoir en 2011. Ils l'ont ensuite mis dans une cage, ont organisé un simulacre de procès et procédé à une élection démocratique en juin 2012. Malheureusement les « mauvaises » personnes, les Frères musulmans dirigés par Mohammed Morsi, ont remporté les élections, ce qui provoqua les troubles actuels.

En choisissant Morsi, les Égyptiens ont enterré le scénario qui prévoyait la victoire de M. ElBaradei. Après avoir rencontré le président américain Barack Obama en septembre 2009 et pétitionné auprès de Moubarak pour réclamer des réformes politiques en Égypte, M. ElBaradei semblait être le réformateur que l'Égypte attendait. Les Égyptiens, cependant, comme les Algériens en 1991, ont élu des islamistes radicaux. En Algérie, l'armée avait tout simplement annulé l'élection, mais cela était plus délicat en Égypte.

Morsi était à peine installé dans le fauteuil de président que, à nouveau sur une demande américaine, les militaires l'ont destitué et mis en résidence surveillée. Son unique année de mandat a été tumultueuse, en partie parce qu'il n'a pas réussi à comprendre les différentes forces opérant en Égypte. Il a apparemment ignoré les conseils des États-Unis sur la façon de diriger son gouvernement, lesquels demandaient la nomination ElBaradei comme Premier ministre. Il était aussi extrêmement naïf sur l'armée égyptienne et a essayé de gouverner par décret. Pourtant, il a permis des manifestations de masse, qui tendaient à délégitimer son propre gouvernement. En y répondant Morsi a toutefois fourni à l'armée un prétexte pour intervenir et « sauver » l'Égypte. Son homme de confiance, le Général Abdelfatah al-Sissi, ministre de la Défense, a annoncé le coup d'État le 3 juillet et nommé comme président par intérim le président de la Cour suprême Adly Mansour.

Le nouveau président a promis une nouvelle constitution et des élections dans six mois et nommé ElBaradei vice-président en charge des affaires étrangères. Mais contrairement à la destitution de Moubarak, le peuple était divisé sur le coup d'État. L'Égypte est devenue plus divisée que jamais, et des combats ont éclaté entre les nouveaux dirigeants et les partisans pro-Morsi. Les « sauveurs » semblent plus extrêmes que Morsi, poussant ainsi l'Égypte au bord de la guerre civile.

Outre la possibilité d'une guerre civile, ce coup d'État légitime l'annulation des élections démocratiques et, s'il est maintenu, établit un dangereux précédent. L'Union africaine a condamné cette attaque contre la démocratie et estime qu'aucune raison ne justifie la création de ce chaos. En dehors de la négation des militants pour la démocratie, ce coup d'État sert d'avertissement aux autres pays, et souligne qu'un gouvernement démocratique ne garantit pas que le pays soit à l'abri du chaos et des ingérences externes. Cela signifie que légitimer une insurrection est une réelle menace pour la sécurité et la souveraineté d'une nation.

 

 

 

 

Reportages d’Afrique
Un chemin vers la santé
-Prescription détaillée
-Naturellement bénéfique
-Retour des troubles en Egypte
-Sécurité maritime
 
Exclusivités
Fondation de la CHINAFRICA Media and Publishing Company à Pretoria
-Aspirer à la meilleure compréhension
-L’expérience d’un maître chinois en Afrique
-Un bon samaritain venu d'Afrique
-L'artiste Yang Yan
 
Pays à l’honneur
 
Actualités africaines
-Août 2013
-Juillet 2013
-Juin 2013
-Mai 2013
-Avril 2013

 

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号