English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Le rêve chinois : que signifie-t-il pour l'Afrique
L'ancien Président nigérian estime que l'Afrique peut apprendre de la Chine
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Media Links
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages d’Afrique

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.3 septembre 2013
Un nouvel espoir
Un hôpital prestigieux pour femmes et enfants à Douala
 François Essomba

Un chantier presque fini

Sur le terrain, l'essentiel des travaux est déjà réalisé. C'est le constat fait par le ministre de la Santé publique André Mama Fouda, président du Conseil de pilotage du projet de construction et d'équipement de l'hôpital, au terme d'une session de travail qui a réuni autour d'une même table les parties chinoise et camerounaise. À ce sujet, le ministre a expliqué le but de cette rencontre qui selon lui était de : « Voir le chemin restant à parcourir afin de prendre possession de cet ouvrage et procéder à sa mise en service. » Une mise en service prévue d'ici la fin de l'année 2013.

Pour être dans les délais, André Mama Fouda a demandé une mobilisation de tous les acteurs, insistant sur la tenue des séances techniques sino-camerounaises liées aux équipements et à l'électrification de l'infrastructure. À ce propos, il reste un peu plus de 40 % d'équipements à installer, d'une valeur de 1 800 000 dollars US attendu pour le financement. À cela il faudra ajouter les travaux de raccordement au réseau urbain d'électricité. Néanmoins, l'hôpital dispose déjà d'un groupe de 800 kW pouvant suppléer en cas de coupure électrique. Il reste à installer l'eau, mais aussi les travaux de la voie d'accès au site, longue de 800 m, sans oublier la construction d'un vaste parking aux alentours de la barrière extérieure de l'hôpital.

Lutte contre le paludisme

Le paludisme est la pathologie la plus meurtrière du continent africain. Celle-ci décime plusieurs dizaine de milliers d'enfants chaque année. Selon les données chiffrées de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un enfant meurt du paludisme toutes les 30 secondes en Afrique. Une situation extrêmement menaçante, qui met en péril l'avenir de la croissance économique africaine, largement dépendante du potentiel humain de sa jeunesse.

Comme on peut le constater, le danger permanent du paludisme, n'est pas de nature à garantir un avenir économique décisif à l'Afrique, raison pour laquelle la Chine s'est rangée promptement aux cotés des autorités africaines pour endiguer la progression de ce mal. Et pour se faire, elle a inscrit la lutte contre le paludisme dans sa coopération avec l'Afrique et a consenti à fournir les fonds nécessaires pour combattre efficacement cette pathologie ravageuse.

La Chine continue d'accorder de gros moyens pour doter le Cameroun d'infrastructures fiables, lui permettant d'obtenir des résultats importants sur le plan de la santé, afin de fournir des soins de qualité à sa population. Un combat d'ensemble, qui a été confirmé par le ministre chinois de la Santé le Dr Chen Zhu après son entretien avec le premier ministre camerounais Philemon Yang, lequel avait déclaré que la coopération sera beaucoup plus orientée désormais dans la lutte contre le paludisme. D'où la grande satisfaction des parents rencontrés à Douala par CHINAFRIQUE. Ceux-ci n'ont pas hésité à exprimer leur satisfaction par rapport à l'inauguration prochaine de l'hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique, qui aura un grand impact sur la qualité des soins des enfants et des mamans de Douala.

Impact sur les populations locales

Avant la construction de l'hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala, le quartier Yassa était l'un des parents pauvres de la cité, incapable de subvenir aux moindres soins rudimentaires de ses habitants. Un grand espoir anime maintenant les populations de cette zone. Et le quartier concerné, Yassa, qui abrite cet établissement hospitalier, commence à voir sa cote monter en flèche. Les sollicitations pour des acquisitions de parcelles de terrain dans ce lieu proviennent déjà aussi des citadins des classes aisées de la ville. Et pour la classe démunie c'est un énorme soulagement qui constitue le gros des effectifs de ce quartier.

Les nombreuses opinions recueillies par l'équipe de CHINAFRIQUE dans ce quartier qui héberge l'institution sanitaire pour femmes et enfants, abordent tous le sujet dans le même sens. Tous sont unanimes quant à l'amélioration des conditions de vie des populations locales, confrontées à de nombreuses difficultés liées à la distance des centres de santé dont les dépenses liées au transport pour rallier l'institution hospitalière sollicitée sont importantes.

Pour Monsieur Dissou, père d'un enfant, manœuvre au chantier de l'hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala et habitant du quartier : « Cet hôpital va beaucoup nous soulager. Il va améliorer la qualité de prise en charge des femmes du quartier Yassa, dont certains ont souvent trouvé la mort suite à des accouchements difficiles, faute de moyens pour la plus part, et aussi les difficultés liées aux accouchements par césarienne. »

Adeline, résidente du même quartier, enceinte et mère de trois enfants, apprécie la venue de cet hôpital. Cependant, elle s'interroge sur les coûts liés aux soins : « Nous sommes très contentes, du fait que notre quartier puisse avoir un hôpital de haut standing. Mais nous ne savons pas si les prix des soins seront abordables pour toutes les bourses. En dehors de cette inquiétude, je pense que c'est un hôpital qui va beaucoup nous aider sur le plan de la qualité des soins. Je dois vous dire que mes enfants, sont constamment frappés par le paludisme et je dépense en moyenne 2 dollars US pour le transport, hors les soins. Je pense que cet hôpital va également nous permettre d'économiser un peu d'argent, car nous dépensons énormément ».

Tinda Linda, mère de deux enfants estime que « cet hôpital est salvateur à plusieurs niveaux. Non seulement il va nous permettre de bénéficier de soins de bonne qualité, mais également permettre le désenclavement de notre quartier plein de boue et de poussière selon les saisons. J'en profite pour remercier la coopération du Cameroun avec la Chine ».

(Reportage réalisé à Douala au Cameroun)

   précédent   1   2  

 

 

 

 

Reportages d’Afrique
Une jeune nation à la croisée des chemins
-Justice avant tout
-Prescription détaillée
-Naturellement bénéfique
-Retour des troubles en Egypte
 
Exclusivités
Fondation de la CHINAFRICA Media and Publishing Company à Pretoria
-Aspirer à la meilleure compréhension
-L’expérience d’un maître chinois en Afrique
-Un bon samaritain venu d'Afrique
-L'artiste Yang Yan
 
Pays à l’honneur
 
Actualités africaines
-Août 2013
-Juillet 2013
-Juin 2013
-Mai 2013
-Avril 2013

 

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号