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Vol.3 novembre 2013
Un lien vers l'intégration
Le pont du progrès économique en zone CEMAC
Francois Essomba

L'ancien pont construit non loin du nouveau et est reservé uniquement aux piétons, au passage des motos et du bétails

Le nouveau pont de Nguéli

Un précieux outil de développement à sauvegarder

Situé à Nguéli, dans le 11ème arrondissement de la ville de Ndjamena, ce pont intégrateur livré il y a quelques mois a été construit par l'entreprise chinoise de travaux publics CGCOC. Le nouveau pont de Nguéli est une infrastructure mixte à double voies, équipé des lampadaires solaires pour son éclairage en nocturne. 38 mois exactement ont suffi à la firme chinoise CGCOC pour boucler les travaux de cet ouvrage, dont le coût global est évalué à plus de 30 millions de dollars US.

Pour les autorités de la localité abritant l'infrastructure ainsi que pour ses usagers, ce pont est un précieux investissement à préserver jalousement. Pour cela, les ingénieurs des travaux ont prévu un poste de péage en béton armé côté tchadien, franchissable moyennant la somme de 4 dollars US. Ensuite pour limiter les surcharges des camions, un portique métallique a été installé à l'entrée du pont du côté camerounais à Kousseri.

Dans la même logique, le représentant de la BAD, en réitérant le soutien indéfectible de son institution à l'État tchadien, a insisté sur la préservation et les mesures de facilitation sur cet ouvrage. Rappelons que ce projet a aussi permis l'aménagement des berges du fleuve Logone. Le nouveau pont a également favorisé le raccordement au réseau routier côté camerounais et la réhabilitation du pont existant. Ce viaduc est exclusivement réservé aux véhicules. Le bétail, les piétons, les cyclistes et motocyclistes continueront d'emprunter l'ancien ouvrage. Les travaux de ce nouveau pont ont été réalisés dans le cadre du Programme de facilitation des transports et de transit en zone CEMAC.

L'importance du nouveau pont au sein des collectivités locales

De manière générale, la construction du nouveau pont avait été favorablement accueillie par les habitants de Ndjamena et de Kousseri, mais également par des usagers des autres horizons. Pour Daïrou Garga, jeune opérateur économique camerounais résidant dans la ville de Kousseri, le flux des échanges entre Ndjamena et Kousseri a considérablement augmenté, après l'inauguration du pont de Nguéli. J'ai souvent même vu des véhicules qui transitent ici en partance pour le Soudan. Nous notons également une croissance importante dans nos activités respectives. Kousseri étant une ville carrefour, je peux conclure en disant que le meilleur est à venir. Le jeune Mohamed, conducteur de moto taxi résidant à Ndjamena déclare: « Ce pont est un cadeau précieux, qui va stimuler considérablement les échanges entre le Tchad et le Cameroun. Donc un instrument très important pour l'intégration de notre sous-région, où les affaires vont se développer. »

Dans ces regards croisés, l'équipe de CHINAFRIQUE est allée rencontrer Monsieur Abachou Moustapha Brahimi, expert en relations internationales, auteur de plusieurs ouvrages et chercheur d'origine tchadienne, usager régulier du nouveau circuit opérationnel. Selon lui, la construction de ce pont frontalier constitue un décongestionnement important de la ville de Ndjamena, qui est en fait située au bord du fleuve Logone à la frontière entre le Tchad et le Cameroun. Ce pont est en effet la principale entrée du corridor conventionnel Douala-Ndjamena, qui assure également de relais à d'autres produits provenant des ports de Cotonou au Benin et de Lagos au Nigéria débouchant par Kousseri à Ndjamena. « Donc pour me résumer, je dirais que ce pont permet l'acheminement de milliards de tonnes de marchandises diverses au Tchad chaque année, de ce fait il devient incontournable pour les économies de la région », dit-il.

Parlant de la posture géographique du Tchad, l'ex-fonctionnaire de l'Union africaine (UA) a fait savoir que : « Le Tchad étant un pays enclavé, cette voie est la plus utilisée en termes de volume d'échange. Celle-ci achemine 70 à 80 % des marchandises qui sortent et entrent au Tchad. C'est donc l'occasion pour moi de louer ici les excellentes relations entre le Tchad et le Cameroun, qui constituent le prototype d'intégration fiable qui doit inspirer les autres pays africains ».

D'autres projets intégrateurs sont envisagés par les deux États étroitement liés par d'intenses échanges. À ce sujet, le diplomate tchadien a laissé entendre qu'un projet de construction d'un second pont frontalier au niveau de Bongor (ville du sud tchadien, limitrophe au Cameroun par la ville de Yagoua), est en projet. En abordant le sujet relatif à la coopération sino-africaine, Abachou Moustapha Brahimi a d'abord tenu à remercier l'entreprise chinoise CGCOC. Pour ce chercheur tchadien, la contribution de la Chine de manière globale au développement des pays africains est réelle : « Il est évident que la Chine devient de plus en plus un partenaire privilégié de l'Afrique, dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Elle devient évidemment le plus grand partenaire en termes de volume d'échange et d'investissements avec un grand nombre de pays africains ces dernières décennies ». Au sujet de la coopération entre l'Afrique et la Chine, l'expert tchadien a indiqué : « Il s'agit d'un partenariat que l'on souhaite gagnant-gagnant dans l'accompagnement de l'Afrique vers l'émergence réelle. Si l'on prend par exemple le cas du Tchad, la Chine intervient dans l'exécution de plusieurs projets à des domaines variés. C'est ainsi qu'ils sont présents dans les infrastructures routières, scolaires, sanitaires, aéroportuaires, pétrolières etc. C'est donc une coopération que l'on souhaite durable et conforme aux normes de développement africain. Cependant il faut insister, qu'il y a lieu de privilégier la mise en place d'une stratégie de transfert de technologie, car le développement durable sans la technologie est irréalisable.»

(Reportage réalisé à Ndjamena au Tchad)

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