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Vol.3 décembre 2013
Positionner l’UA

Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'UA

Après une année de mandat à la Commission de l'UA, la présidente Nkosazana Dlamini-Zuma suscite des attentes élevées par Alfredo TjiurimoHengari

Le mois d'octobre a marqué la première année de mandat de Nkosazana Dlamini-Zuma en tant que présidente de la Commission de l'Union africaine (CUA). Alors que son élection en juillet 2012 a été une source de division entre les pays membres de l'Union africaine (UA), sa réputation en tant que leader efficace a signé une nouvelle ère pour l'UA. L'Afrique du Sud, qui a soutenu sa candidature au grand dam des puissances régionales, a utilisé ses compétences pour cerner les lacunes intrinsèques au sein de la CUA, tout en mobilisant des attentes élevées quant à l'avenir de l'UA.

Cependant, tout comme son entrée contestée en tant que présidente, sa première année au pouvoir a donné des résultats mitigés, l'UA ne parvenant toujours pas à se transformer en un acteur continental et mondial efficace. Certes, un délai d'un an ne paraît pas suffisant pour porter un jugement sur sa contribution à l'intégration régionale. Néanmoins, étant donné qu'elle dispose d'un mandat de quatre ans à la tête de la CUA, il est opportun d'évaluer ses progrès à ce jour.

Gestion avisée

Sous Dlamini-Zuma, l'UA a célébré son jubilé d'or lors d'un sommet extraordinaire tenu en mai 2013, sous le thème du panafricanisme et de la renaissance africaine. Malgré quelques ratés techniques et administratifs, l'organisation de sommets exemplaires a été attribuée à la commission sous sa direction. Les événements commencent à l'heure avec une meilleure gestion du programme pour les dirigeants qui, dans le passé, parlaient bien au-delà du temps attribué. Elle a également eu la gentillesse de mettre en évidence les lacunes lorsque les choses devenaient complexes.

La méthode et le style de Dlamini-Zuma, et son insistance sur l'utilisation efficace des ressources rares, y compris une meilleure coopération et coordination interministérielle, semblent avoir créé un nouveau sentiment de but à atteindre au sein de la commission. Les fonctionnaires se sont adaptés à sa méthode et sont censés avoir endossé la stratégie administrative et la vision qu'elle a fixées pour la CUA.

Plus important encore, l'UA a lancé, sous sa supervision, une discussion plus audacieuse et plus ambitieuse pour les 50 prochaines années. Des consultations continentales avec diverses parties prenantes ont commencé, et un site web entièrement dédié à cet exercice a été lancé le 3 septembre 2013. On s'attend à ce que le document final de l'Agenda 2063 soit examiné par les organes politiques de l'UA en janvier 2014, avec une présentation finale prévue pour juin 2014.

Dlamini-Zuma a également traité habilement l'élément potentiellement controversé relatif à la juridiction et la justice internationales ainsi que la Cour pénale internationale, qui a déclenché l'Assemblée extraordinaire du 12 octobre de cette année. Un retrait de l'Afrique du Statut de Rome a été évité pour le moment. Voici des initiatives habiles et louables inculquant un sentiment d'urgence et d'attention lié aux questions potentiellement conflictuelles en matière de gouvernance continentale.

Avec le soutien de Pretoria, et en tant qu'ancien ministre des Affaires étrangères de l'économie la plus puissante du continent, l'Afrique du Sud, elle a été en mesure de faire apparaître l'UA comme un meilleur acteur diplomatique jouissant d'une visibilité accrue dans les affaires internationales.

Gérer les défis

Malgré une visibilité accrue de l'UA et le renforcement des mécanismes institutionnels de la CUA, la première année du mandat de Dlamini-Zuma a été marquée par certains défis, à la fois anciens et nouveaux.

Premièrement, alors que Dlamini-Zuma a promis dans son discours d'acceptation en 2012 que l'UA donnerait la priorité au conflit au Mali et au Sahel, l'UA était complètement débordée dans cette région. L'UA étant incapable de prendre des mesures rapides qui auraient pu rendre l'intervention française au Mali hors de propos, les limites des « solutions africaines aux problèmes africains » sont devenues plus prononcées.

Deuxièmement, un coup d'État a éclaté en République centrafricaine en avril 2013. Or, l'UA a été dans l'incapacité de fournir des solutions de fond, et l'instabilité sévit encore dans ce pays. Alors que Dlamini-Zuma a travaillé dur pour mettre en place une force de maintien de la paix continentale dans le pays, la France a indiqué qu'elle y renforcerait sa présence. La légitimation apportée par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest à Michel Djotodia en tant que chef d'État par intérim a remis en question l'article 30 de l'UA, qui ne reconnaît pas le renversement anticonstitutionnel des gouvernements. Il est regrettable qu'il n'y ait pas une plus grande cohésion interne sur les questions de principe entre les différentes institutions régionales africaines - cela a été un souci constant pour les dirigeants successifs de la CUA.

Troisièmement, la façon dont elle traite de la question de la CPI (Cour pénale internationale) et du retrait potentiel de certains pays d'Afrique du Statut de Rome reste un énorme défi.

Quatrièmement, on attribut largement à Dlamini-Zuma la transformation de la Commission en un organe plus efficace, capable de répondre à certains des défis pressants auxquels fait face le continent. Cependant, ses nominations de hauts fonctionnaires, parmi lesquels se trouvent essentiellement des diplomates sud-africains détachés par le ministère des Relations internationales et de la Coopération de l'Afrique du Sud, semblent avoir créé des tensions au sein des plus hauts échelons de la Commission. Pour aggraver le malaise au sein de la CUA, leurs pouvoirs et champs d'action semblent être étendus au point d'interférer avec le travail des commissaires de l'UA qui servent à la demande des États membres.

Cinquièmement, Dlamini-Zuma est toujours membre du Comité exécutif national du Congrès national africain en Afrique du Sud. Son implication continue dans la politique nationale l'amène non seulement à effectuer régulièrement des visites en Afrique du Sud – que certains voient comme une distraction par rapport à ses activités liées à l'UA – mais également à se questionner sur son appétit à long terme pour l'organisation continentale à Addis-Abéba.

Dlamini-Zuma devra certainement travailler dur pour instiller la confiance dans la capacité de l'UA et son aptitude à devenir un acteur politique crédible sur le continent, quelle que soit la nature de la crise ou défi.

L'Afrique continue de faire face à d'immenses défis, y compris le sous-développement structurel et la dépendance ; les énormes retards dans les infrastructures, le manque de services de base et de développement des ressources humaines et la nécessité de créer des institutions publiques centrées sur les personnes, l'inclusion et le développement.

Les communautés économiques régionales sont des éléments fondamentaux pour relever ces défis. Cependant, elles fonctionnent à des degrés d'efficacité différents et n'ont pas reçu de reconnaissance institutionnelle solide au sein de la CUA. Ainsi, elles opèrent simplement comme des bureaux de liaison de l'UA. Pire, les communautés économiques régionales manquent de personnel et cela soulève la question de savoir si elles peuvent servir de plates-formes efficaces pour la politique régionale de l'entrepreneuriat et pour la coordination au sein de la commission.

L'UA possède les cadres continentaux, les politiques et les stratégies nécessaires dans pratiquement tous les domaines d'une importance cruciale pour le développement africain. Dlamini-Zuma n'a pas débuté avec une ardoise vierge au sein de l'organisation, tirant les leçons de 50 ans d'expérience. Cependant, les États africains sont toujours faibles et les impulsions centrées sur l'État constituent le moteur du développement. Il reste donc à voir si Dlamini-Zuma peut aider à positionner l'UA comme la plate-forme de choix pour conduire les processus de développement sur le continent.

Comme indiqué précédemment, une année au pouvoir ne constitue pas une durée suffisante pour procéder à une évaluation. Cependant, cela devrait constituer un moment de réflexion et l'occasion de changer de direction ou d'adapter ses choix si nécessaire. À l'avenir, naviguer de manière habile et efficace à travers les innombrables défis et être capable de convaincre des circonscriptions clés de l'UA permettra de déterminer si Dlamini-Zuma va réussir le reste de son mandat en tant que présidente de la Commission.

(L'auteur est directeur du South African Institute of International Affairs (Institut sud-africain des affaires internationales), Programme SA Foreign Policy and Africa Drivers.)

(Le commentaire a été légèrement modifié pour l'espace. SAIIA Source.) 

 

 

 

 

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