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Vol.4 janvier 2014
Un héritage indélébile
Mandela peut se reposer après sa longue marche vers la liberté
Mauya Omauya

 

 

Le 6 décembre, les Sud-Africains allument des bougies devant la maison de l'ancien président Nelson Mandela à Johannesburg 

« Ramenez Nelson Mandela, ramenez-le à la maison, à Soweto. Nous voulons le voir se promener dans les rues d'Afrique du Sud... demain... ramenez Nelson Mandela... »

Voici un extrait d'une chanson qui était gravée dans la mémoire des jeunes ayant grandi dans les années 1980 et au début des années 1990. Des friches arides de la Mauritanie aux riches champs de mines du Zaïre, et de la bouche du Nil au Mozambique, en passant par le Soudan, la savane kényane et la Tanzanie – tous trois traversés par le grand fleuve – les paroles de la chanson résonnaient avec l'admiration indéfectible que les Africains portaient au vieil homme retenu prisonnier sur l'île de Robben, l'homme porteur de l'espoir que le régime oppressant de l'apartheid soit un jour réduit à néant en Afrique du Sud.

Cette chanson était tirée de la comédie musicale de 1988 Sarafina, une reconstitution des émeutes de Soweto orchestrées par des lycéens dans la matinée du 16 juin 1976. Les adolescents s'étaient révoltés contre les politiques visant à faire disparaître leur culture et à les maintenir dans un état d'infériorité socio-culturelle.

Le message africain

Si des centaines de personnes trouvèrent la mort, leur courage permit toutefois d'envoyer un message à l'Afrique et au monde. Dans le film, la volonté de résister aux balles et à l'humiliation est résumée par l'actrice principale Leleti Khumalo. Elle se réveille à l'aube, regarde une photo de Nelson Mandela accrochée au mur et dit simplement : « Bonjour Nelson », de la même manière qu'une personne s'adressant aux dieux ou aux saints pour une intercession.

À travers la musique, Sarafina a amené Mandela dans les salons et les esprits des jeunes Africains vivant en dehors de l'Afrique du Sud, qui étaient peut-être ignorants, trop jeunes et inconscients, ou n'avaient pas encore saisi la gravité de l'apartheid. Le film a mis en lumière le nom, le visage et le poing en l'air de Mandela – affectueusement connu de tous en Afrique comme Tata Madiba (Père Madiba).

Madiba occupait en revanche les pensées des adultes à travers l'Afrique, dans leur vie de tous les jours. Au Kenya et à travers l'Afrique orientale, les hommes adoptèrent la coiffure de Mandela, avec la raie à l'avant. Ils nommèrent leurs enfants après lui, et quand on voulait se vanter de sa volonté et de son courage autour d'une calebasse de bière du village, on criait simplement : « Je suis un Nelson ». On pouvait entendre les adolescents déclarer lors de leurs rendez-vous galants dans les ruelles du township et dans les pâturages : « Je suis un Nelson, voulez-vous être ma Winnie ? » (Winnie étant le nom de la seconde épouse de Nelson Mandela).

L'Afrique post-indépendante a enchaîné les faux-pas. Le joyeux tumulte de l'indépendance commençait à s'étioler dans un contexte où les pays se trouvaient l'un après l'autre acculés en raison de l'instabilité politique et économique. La libération de Mandela constitua une très bonne distraction pour les Africains établis hors d'Afrique du Sud, une nouvelle lueur d'espoir tout comme la veille de l'indépendance.

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