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Vol.4 février 2014
Une stratégie d'engagement plus vive en Chine
L'Afrique du Sud élaborera-t-elle un nouvel accord avec la Chine en 2014 ?
Hannah Edinger

L'emblématique Table Mountain est la première attraction touristique d'Afrique du Sud

2014 marque l'année de l'Afrique du Sud en Chine. L'occasion d'examiner l'impact économique de leur relation et les possibilités d'évolution futures. Depuis l'établissement des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine (RPC) il y a plus d'une décennie, l'Afrique du Sud a été bien servie par cette relation, notamment en raison des prix élevés des matières premières à l'échelle mondiale, en grande partie poussés par la demande chinoise. Cela a généré des recettes d'exportation, des possibilités d'emploi et fait de ce pays une destination plus attrayante pour les investissements mondiaux (avant 2012).

Avec une croissance moyenne de 30 % par an, le commerce de marchandises entre l'Afrique du Sud et la Chine a été multiplié par 40 depuis 1998, atteignant environ 60 milliards de dollars en 2012. Bien que n'étant pas un pays producteur de pétrole, l'Afrique du Sud est aujourd'hui le plus grand partenaire commercial de la Chine sur le continent. De son côté, la Chine est devenue le principal partenaire commercial de l'Afrique du Sud à la fin de 2009.

L'Afrique du Sud est également un pays privilégié pour les investissements directs étrangers (IDE) chinois. Alors que des sociétés telles que Sinosteel et Hisense s'étaient déjà implantées en Afrique du Sud avant 1998, Huawei a fait une percée importante. L'investissement de la Banque industrielle et commerciale de Chine dans la Standard Bank et l'achat de Top TV par Star TV ont renforcé l'IDE chinois en Afrique du Sud. Parmi les autres secteurs concernés : les services financiers, l'exploitation minière, l'électronique et la technologie de l'automobile, mais aussi le vin, l'immobilier et les énergies renouvelables.

Des entreprises sud-africaines comme SABMiller, Naspers, Bidvest, Sasol et Discovery ont également saisi des opportunités en Chine, et les investissements des deux premiers portent leurs fruits.

L'augmentation des liens commerciaux va de pair avec l'accroissement du tourisme. Plus de 132 000 touristes chinois ont voyagé en Afrique du Sud en 2012, soit deux fois plus qu'en 2011 et trois fois plus qu'en 2009, ce qui en fait la plus grande destination touristique en Afrique sub-saharienne pour les touristes chinois. Ce secteur est voué à se développer naturellement au fur et à mesure de l'intensification des relations économiques.

S'il est reconnu que l'Afrique du Sud constitue un tremplin pour les entreprises chinoises intéressées par la région, il est nécessaire de développer de nouvelles stratégies pour exposer aux entreprises sud-africaines les opportunités d'exportation et d'investissement que procure le marché chinois, ainsi que leur valeur ajoutée sur ce marché.

Ces derniers mois ont été l'occasion de célébrer les quinze ans des relations diplomatiques Chine-Afrique du Sud. Des sociétés sud-africaines ont ainsi participé à trois expositions à Beijing, Shanghai et Xiamen pour présenter leurs produits, services et expertise, une initiative illustrant les efforts fournis par le ministère du Commerce et de l'Industrie pour promouvoir différents secteurs en Chine.

Mais les tentatives pour diversifier les exportations sud-africaines en Chine ont été au mieux progressives. Si le commerce bilatéral s'est vite développé, ce n'est pas le cas de la structure des exportations d'Afrique du Sud.

En outre, alors que la diversification des exportations est encouragée, la posture protectionniste de l'Afrique du Sud a attisé la concurrence à l'importation. En témoignent le rejet d'un accord de libre-échange avec la Chine par le secteur manufacturier organisé ainsi que les quotas qui ont été imposés en 2007-08 sur les importations textiles et de vêtements en provenance de Chine.

Il est temps pour l'Afrique du Sud de revoir l'orientation de son engagement en Chine, de manière à ce qu'il soit plus favorable. Avec des échanges politiques de haut niveau et de bonnes relations entre les deux parties, ainsi qu'un partenariat bilatéral passé du simple statut de « partenariat » à celui de « partenariat stratégique global », cette relation devrait profiter davantage à l'Afrique du Sud, en particulier avec les pressions accrues pour faire face aux maux socio-économiques du pays. Une stratégie d'engagement plus créative et plus vive en Chine semble toutefois nécessaire.

Une partie de cette stratégie d'engagement devra inclure l'intégration des secteurs hautement concurrentiels pour lesquels l'Afrique du Sud a un avantage comparatif et visant la classe moyenne chinoise. « SA Inc. » devrait notamment se positionner de façon plus agressive sur le secteur des services financiers en voie de libéralisation accrue en Chine.

Du côté des biens échangeables, les forces économiques actuelles en Chine – la hausse des salaires qui exerce des pressions concurrentielles accrues sur le secteur de la fabrication de produits bas de gamme et l'accroissement de la demande intérieure due à l'amélioration du niveau de vie – offriront des possibilités pour les secteurs à valeur ajoutée hors de Chine, soutenant ainsi la délocalisation des industries arrivées à maturité.

L'Afrique du Sud devrait faire un effort concerté pour assurer une partie de ces opportunités. Intégrer les chaînes de valeur mondiales et régionales, recevoir plus de recettes liées aux exportations, créer des opportunités d'emplois et produire davantage d'activités à valeur ajoutée devraient être la clé de cette stratégie.

Une partie de la solution résidera dans l'approche plus collaborative entre les secteurs public et privé en Afrique du Sud afin de faire face à la concurrence naissante de certains pays d'Afrique et d'Asie capables de poursuivre des approches similaires. L'Afrique du Sud devra assurer l'avenir de son partenariat stratégique global en créant un environnement d'affaires concurrentiel et propice aux entreprises locales et étrangères.

(L'auteur est le directeur de Frontier Advisory, une société sud-africaine de conseil en recherche, stratégie et investissement.)

 

 

 

 

 

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