English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Partager des destins communs
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Media Links
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages d’Afrique

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.4 mars 2014
Combat contre la désertification
Régénération du couvert végétal dans le Sahel
Francois Essomba

 

 

Des animaux trouvent des aliments auprès des arbres destinés à la lutte contre la désertification 

 

Les arbres sont plantés sur le long des boulevards de la ville de Garoua, capitale de la province du Nord Cameroun 

La zone sahélienne africaine fait face à l'avancée de la désertification tant en zone rurale que dans les centres urbains. Face à l'ampleur de cette menace écologique, les autorités de certains pays d'Afrique centrale, notamment du Tchad et du Cameroun, ont pris des mesures pour endiguer ce phénomène naturel.

La destruction du couvert végétal en zone sahélienne est un danger grave pour la nature. Comme on le sait, la désertification est un phénomène qui est vécu dans plusieurs pays du Sahel en Afrique. Cependant, le cas particulier de l'Afrique centrale concerne le Tchad et le Cameroun, deux pays voisins qui connaissent à quelques niveaux prêts des aspects identiques. C'est la partie septentrionale du Cameroun qui est exposée à cette menace, tandis qu'au Tchad, c'est la quasi-totalité du pays. Il faut noter qu'une partie des causes de cette menace du couvert végétal incombe à l'œuvre humaine dont les activités contribuent à la dégradation permanente des ressources végétales.

Cette situation perpétuellement alarmante, n'a pas laissé sans réaction les hautes autorités des pays touchés par le mal. Ainsi au Tchad, le Président Idriss Déby Itno a initié une action de sensibilisation baptisée la « ceinture végétale » dans l'optique de freiner l'avancée du désert. Le Cameroun de son côté a initié une démarche similaire dénommée « opération sahel vert » depuis les années 1970 par feu Ahmadou Ahidjo, premier chef de l'État du Cameroun, qui avait lancé cette opération dans le but de prévenir le phénomène de désertification. Cependant, ce projet du Tchad et du Cameroun fait face à l'incompréhension des populations dont les comportements ne riment pas avec la politique de reboisement prônée par les autorités.

Néanmoins, les actions de reboisement sont visibles dans la ville de Ndjamena et dans d'autres villes du Tchad. Le même constat est observé au Nord du Cameroun où les grands boulevards des villes majeures comme Kousseri, Yagoua, Maroua et Garoua sont jonchées par des acacias et d'autres arbres très résistants aux fortes chaleurs.

Une ceinture verte pour le Tchad

Lancé en août 2008 par le Président Idriss Déby Itno, dans le but de faire face aux défis environnementaux, liés en grande partie aux changements climatiques et aux effets récurrents de la désertification, le projet de la Ceinture verte autour de Ndjamena connait un succès retentissant et captive le public tchadien par son ampleur. De ce fait, la zone de Gaoui située à la sortie nord-est de Ndjamena a constitué le site pilote du projet ainsi que le point expérimental de cet immense dessein baptisé Programme national de développement de la ceinture verte au Tchad (PNCVT). Dans ce petit village, divers arbres comme les acacias et les manguiers ont été plantés sur 200 m de largeur et 40 km de long. Du coup, le visage désertique présenté autrefois est en train de changer considérablement. Le projet est ambitieux et gigantesque, à tel point que, chaque année, une semaine est consacrée à la plantation d'arbres dans une zone retenue pour la circonstance. L'opération « Ceinture verte » se déroule généralement en août, et implique quasiment tous les secteurs: les ministères, établissements publics ou privés, organisations non-gouvernementales, associations et autres institutions se bousculent sur le site de Gaoui durant cette période. Les premiers plants ont été mis en terre le 16 août 2008, sur le site pilote.

Selon le ministère de l'Environnement, 54 ha ont été couverts en 2008, 106 ha en 2009, 157 ha en 2010, 140 ha en 2011 et 200 ha en 2012, soit un total de 657 ha où ont été mis en terre plus de 1,8 million de plants. En rappel sur les 800 ha prévus pour boucler la Ceinture Verte, il restait 143 hectares à réaliser en 2013. De ce fait, le ministre tchadien de l'Environnement, Mahamat Béchir Okoromi promet que la Ceinture verte de Gaoui, ainsi que les anciennes ceintures à l'intérieur et à l'extérieur de la capitale tchadienne (dont certains éléments datent des années 1950), seront immatriculées au service des domaines, « ce qui leur conférera une protection contre les occupations anarchiques et les destructions abusives ». Il indique que pendant la saison sèche où quelques arbustes flétrissent et perdent leurs feuillages sous l'effet de la chaleur, la Ceinture verte de Gaoui est arrosée par des pompes alimentées par un château d'eau. Mais pendant la saison des pluies (qui dure généralement de juin à septembre), les arbres sont arrosés par le ciel et l'on n'a pas besoin de main d'œuvre humaine.

Selon le ministre de l'Environnement et des Ressources halieutiques, 300 à 400 nouveaux agents ont été recrutés en 2013, pour une protection plus accrue de l'écosystème tchadien. Ainsi à quelques kilomètres au nord de Ndjamena, le désert a laissé place aux arbres pour le plus grand bonheur des habitants et des dirigeants républicains, qui voient d'un bon œil cette ceinture verte prendre chaque année de plus en plus d'ampleur autour de la capitale du pays, où d'ici 2 à 3 ans, des micros climats vont faire tomber beaucoup de pluie, indique le superviseur.

1   2   suivant  

 

 

 

 

Reportages d’Afrique
L'agriculture sur le devant de la scène
-Combat contre la désertification
-Lutte contre le braconnage
-Transformation énergétique
-Privatisation pour le raffinage
 
Exclusivités
Fondation de la CHINAFRICA Media and Publishing Company à Pretoria
-Aspirer à la meilleure compréhension
-L’expérience d’un maître chinois en Afrique
-Un bon samaritain venu d'Afrique
-L'artiste Yang Yan
 
Pays à l’honneur
 
Actualités africaines
-Mars 2014
-Février 2014
-Janvier 2014
-Décembre 2013
-Novembre 2013

 

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号