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Vol.4 avril 2014
Cotisations dues
Il incombe en grande partie aux membres de l'UA de mettre l'argent là où il faut
Jeggan Grey-Johnson

 

 

Les membres se sont réunis au 22ème Sommet de l'UA à Addis Ababa, en Ethiopie à la fin de janvier 2014 

Au moment où l'Union africaine (UA) a encore une fois montré son incapacité à diriger et à résoudre efficacement les conflits qui ont lieu dans différentes parties du continent, un appel a été lancé aux chefs d'État africains concernant l'importance de financer en totalité les programmes de l'Union. Y manquer signifierait qu'une renaissance africaine en matière de contrôle de l'intégration régionale, de la paix et de la sécurité, du commerce et des infrastructures serait insaisissable.

Le plus grand regroupement de la société civile africaine a déclaré que cette situation était due à l'insuffisance du financement de l'UA, en particulier de ses membres. Le groupe est composé de l'État de la Nation, l'Union panafricaine des avocats, Oxfam International, CCP-AU et la Fondation Open Society. D'importantes lacunes budgétaires sont comblées par l'Union européenne et d'autres pays occidentaux. Pourtant, les chefs d'États membres de l'UA continuent de souligner que les problèmes africains nécessitent des solutions africaines, alors que dans tous les conflits allant du Mali à la République centrafricaine, l'intervention n'est pas dirigée par des Africains.

Ibrahima Kane, directeur de plaidoyer de l'UA pour la Fondation Open Society, a déclaré : « L'agenda africain ne peut être conduit par les Africains s'il est financé par des non-Africains. »

Fonds non africains

Le problème ne s'arrête pas à la résolution des conflits. Plus de la moitié du financement des 308 millions de dollars prévus par l'UA, soit 170 millions de dollars, sera financée par des États non africains, et seulement 138 millions de dollars par des États membres en 2014. Cette situation n'est pas sans rappeler les modèles des années précédentes. Le groupe de la société civile a décidé que le rapport devait être inversé, ce qui peut s'avérer une tâche ardue, alors que certains États membres de l'UA n'ont pas rempli leurs obligations financières.

Le siège de l'UA est construit avec des fonds chinois et d'autres pays comme le Japon s'y engagent. Des signes évidents que les chefs d'État africains ont peu ou pas l'intention de financer entièrement l'UA, et de s'approprier la vision et les valeurs qu'ils souhaitent défendre.

Desire Assogbavi, chef du Bureau d'Oxfam international de liaison avec l'UA, a déclaré : « Nous devons nous assurer que nos dirigeants s'engagent à respecter les idéaux de l'Union en s'y investissant pleinement. Nous avons les moyens, mais les dirigeants de l'UA doivent avoir la volonté de financer une UA forte et dynamique. »

Le débat sur les mécanismes de financement continue ; un prélèvement sur les billets d'avion vers l'Afrique ou sur les appels de téléphonie mobile pour contribuer au financement de l'UA a été examiné, mais rien n'a été décidé. Pendant ce temps, les grandes institutions continuent d'être accablées par le manque de capacité et l'incapacité de fonctionner pleinement, surtout en raison du manque de ressources.

Pouvoirs en suspens

En plus du manque de financement, le Parlement panafricain de l'UA est également toujours en attente de pouvoirs législatifs, ce qui implique que le nouveau protocole soit adopté. Ce protocole ouvre la voie à une entité supranationale chargée de légiférer en matière de lois types et de mettre en place les multiples traités et conventions des 54 États. Un Conseil consultatif sur la corruption, chargé de superviser la mise en œuvre de la Convention anti-corruption dans les 34 États membres actuels qui l'ont ratifiée, et une Cour africaine, dont les responsabilités sont élargies pour faire plus avec peu de ressources, doivent aussi être établis.

La société civile s'inquiète de l'absence d'un consensus qui minerait la crédibilité et la capacité de l'organisation à atteindre plusieurs de ses objectifs d'intégration régionale. Cela aboutirait à un renversement des grands progrès et des résultats enregistrés dans les deux dernières décennies.

Plan pour 2017

L'UA, en s'efforçant de réaliser sa vision et les objectifs d'une Afrique intégrée, prospère et pacifique, opère à travers différents organes, établis par l'Acte constitutif de l'UA ou par d'autres traités et protocoles d'accords.

Ces organes et institutions fonctionnent selon la même vision, poursuivent des objectifs similaires et tous sont mandatés et opèrent dans le cadre de l'UA. Cependant, chacun a ses propres arrangements institutionnels pour des objectifs spécifiques.

L'un des défis est donc de favoriser une plus grande cohérence et synergie entre les différentes institutions. Un autre est de renforcer la capacité des organes et des institutions, qui sont à différents stades de développement.

Le Plan stratégique de la Commission de l'UA (CUA) pour 2014-17 définit cinq piliers, avec les résultats et les objectifs à atteindre d'ici 2017, dont l'amélioration des opérations de l'UA et de ses organes et institutions, ainsi que le renforcement de la participation de la société civile et des citoyens dans les processus de décisions politiques de l'UA.

Le plan note que « la commission souhaite construire une Union populaire centrée sur la communication active des programmes de l'UA, l'image de marque de l'Union et la participation de toutes les parties prenantes dans la définition et la mise en œuvre du programme pour l'Afrique. »

Mais tout cela doit être financé par les États membres, sans quoi la capacité et la crédibilité de l'UA serait remise en cause, rendant le projet d'une Afrique unie, économiquement intégrée et prospère irréalisable.

Cotisations des membres de l'UA

Les principaux contributeurs de l'UA sont : l'Algérie, l'Égypte (actuellement suspendue), la Libye, le Nigeria et l'Afrique du Sud, qui contribuent ensemble pour 66 % du financement, tandis que les 48 autres États membres contribuent pour 34 %.

Seuls onze pays ont payé leur cotisation pour 2012, alors que sept pays (République centrafricaine, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Madagascar, Niger, Somalie et Ouganda) n'ont pas payé leur cotisation et risquent une suspension.

 

 

 

 

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