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Vol.4 mai 2014
Technologie au point
Les transferts de technologie sino-africains dépendent grandement des ressources humaines disponibles
Yejoo Kim

 

 

L'éducation générale en Afrique a besoin de plus d'investissements chinois pour faciliter les transferts de technologie 

Lorsque l'on regarde le 12ème Plan quinquennal de la Chine (2011-15), on distingue plusieurs secteurs, tels que les nouvelles ressources énergétiques et la biotechnologie, et une aspiration à soutenir les entreprises connexes afin d'être compétitif internationalement. Il semble que les efforts de la Chine se sont révélés positifs dans certains domaines. Ces efforts se sont basés sur les taux de croissance sans précédent des trois dernières décennies. Pourtant, pendant ce temps la Chine est passée d'un pays qui copie l'Ouest et d'autres concurrents asiatiques à celui qui a le plus grand nombre de dépôts de brevets dans le monde. Sur la base de cette expérience, la Chine a détaillé la coopération scientifique et technologique avec les pays africains dans le cadre du Forum sur la coopération sino - africaine (FCSA). Dans ce contexte, une question se pose quant à savoir si les pays africains sont prêts à tirer parti de ces possibilités, et si cette coopération peut apporter des résultats tangibles.

Jusqu'à la mort du président Mao, l'interaction économique de la Chine avec le monde extérieur était minime ou inexistante, et les intellectuels et les élites instruites étaient dénigrés. Il n'est donc pas surprenant que la technologie moderne resta peu développée sous la direction de Mao. Cependant, l'état de la science et de la technologie de la Chine d'aujourd'hui est bien différent. Selon les statistiques 2011 de l'UNESCO, le gouvernement chinois a dépensé 13 % de son PIB pour l'éducation et le taux d'alphabétisation des jeunes chinois a atteint près de 99 %. Certes, plusieurs problèmes se posent en matière d'éducation. Beaucoup de parents exercent beaucoup de pression sur leurs enfants. En outre, il existe des inégalités entre les zones urbaines et rurales en termes d'accès à une éducation de qualité. Néanmoins, des efforts continus du gouvernement pour agrandir les installations et moderniser le contenu du système éducatif deviendront la base pour le développement des ressources humaines en Chine. Avec les améliorations dans l'éducation de base, les dépenses stratégiques en recherche et développement (R&D) sont perceptibles et stimulent la croissance économique du pays. Actuellement, les dépenses de la Chine en matière de R&D en font le troisième plus grand centre de R&D au monde, après les États- Unis et le Japon. Le soutien sans précédent du gouvernement et l'augmentation du capital privé dans le secteur de la technologie contribuera également à la transformation de la Chine.

Science et technologie

La confiance de la Chine est visible à travers le FCSA. La série de réunions a mis en évidence la coopération scientifique et technologique et les programmes de renforcement des capacités connexes, y compris les bourses pour les étudiants africains, la formation des professionnels dans divers domaines et la fourniture de matériel. Cet engagement peut être étroitement lié à la présence croissante des investissements chinois en Afrique. Le soutien du gouvernement chinois peut concorder avec les intérêts des investissements privés chinois sur le continent, et créer une synergie. Jusqu'à présent, les investissements chinois en Afrique ont été menés par des entreprises publiques, et ceux-ci ont été très importants dans le secteur de l'extraction des ressources. Cependant, les investissements chinois se sont diversifiés au cours de la dernière décennie, et les secteurs de la fabrication et des services ont attiré l'attention des investisseurs chinois. Le secteur manufacturier peut générer des emplois dans la plupart des pays africains suite aux transferts de technologie.

L'exemple de l'Afrique du Sud

Il existe déjà un exemple de réussite des investissements chinois dans le secteur de la fabrication avec un fort potentiel. C'est le cas de Hisense en Afrique du Sud, qui produit essentiellement des téléviseurs et des réfrigérateurs. L'entreprise a construit sa nouvelle usine à Western Cape en 2013. Un des plus grands avantages de cet investissement est de créer des emplois dans une zone de Cape Town touchée par la pauvreté depuis plusieurs décennies. L'entreprise a embauché environ 500 travailleurs et prévoit de développer le site. En outre, l'usine réalise tout le processus de fabrication. Les ingénieurs chinois participent à la formation des travailleurs locaux. L'expérience de Hisense est un exemple positif et un cas exemplaire de l'investissement chinois et ses implications positives pour les communautés locales. Néanmoins, l'usine repose toujours sur la R & D de son siège en Chine. Lorsque l'on compare le nombre d'ingénieurs enregistrés en Chine et en Afrique du Sud, Hisense emploie environ 100 000 ingénieurs. Ce n'est pas surprenant étant donné que la Chine forme 600 000 nouveaux ingénieurs par an depuis le milieu des années 2000. En revanche, le nombre  d'ingénieurs en Afrique du Sud en 2011 se situait entre 32 000 et 35 000. La population actuelle de l'Afrique du Sud est d'environ 53 millions de personnes. Compte tenu de la population de la Chine nous ne pouvons pas simplement comparer le nombre d'ingénieurs. Néanmoins, ce qui doit être noté est que la Chine a pris des mesures concrètes pour encourager les inscriptions dans les sciences, l'ingénierie et  la technologie, pour son plan de développement à long terme.

Éducation, éducation, éducation

L'engagement de la Chine en matière de coopération et d'investissements privés est significatif pour le développement durable des pays africains. Les pays africains peuvent bénéficier des différents niveaux de technologie de la Chine, en particulier les niveaux inférieurs à moyen. Cela peut être une première étape pour les pays qui manquent de ressources humaines et d'infrastructures pour commencer à intégrer la haute technologie. Le succès d'un transfert de technologie demande que le niveau des ressources humaines d'un pays hôte soit similaire à celui du pays d'accueil. On observe que de nombreux pays africains ont adopté la technologie et l'ont modifiée de façon créative. Par exemple les transactions d'argent mobile (M- Pesa) en utilisant les téléphones mobiles. Cependant, plus d'investissements doivent être faits en matière d'enseignement. Sans ressources humaines, les gens qui vivent dans la plupart des pays d'accueil savent seulement assembler des composants déjà fabriqués en Chine ou ailleurs. Seuls des investissements dans l'éducation et la R & D de ces pays peuvent se transformer et jouer un rôle dans l'économie mondiale.

(L'auteur est chercheur au Centre d'études chinoises de l'Université de Stellenbosch)

 

 

 

 

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