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Vol.4 juillet 2014
Traitement traditionnel
Lu Anqi

 

 

Dr Susan Sun, spécialiste de médecine traditionnelle chinoise, examine un patient à sa clinique de Johannesburg 

Après le congé de Pâques, Mamoekadi Mashabela âgée de 12 ans et ses parents ont fait 30 km de route de Tembisa à Bruma pour aller consulter le Dr Susan Sun.

Mashabela avait une irritation à l'épaule droite. Ses parents l'ont amenée voir plusieurs médecins qui ont prescrit divers médicaments, mais l'irritation persistait. Deux amies de sa mère qui avaient déjà consulté le Dr Sun ont suggéré d'essayer la MTC.

Le diagnostic indiquait « trop d'humidité interne », et des médicaments ont été prescrits pour une semaine. Les parents étaient prêts à essayer une médication alternative complémentaire.

De bouche à oreille

Mashabela n'est qu'une des nombreuses personnes à qui des amis ont recommandé la MTC. L'information au sujet des cliniques de MTC n'est pas très courante même sur internet. C'est surtout le bouche à oreille qui sert de canal de communication.

Dr Sun a dit à CHINAFRIQUE qu'elle n'avait jamais fait de publicité, et que ses patients venaient de toute l'Afrique du Sud et même des pays voisins. Presque tous avaient appris son nom de parents ou amis.

Située à Bruma, en bordure du quartier chinois de Johannesburg, la clinique de Sun occupe le second étage d'un bâtiment qui couvre environ 400 m2.

Derrière la porte aux barreaux d'acier, c'est un monde différent qui s'ouvre. De la musique chinoise et une odeur herbacée de moxibustion calment immédiatement les sens. La pièce d'attente mène à une salle d'examen et à plusieurs salles de traitement bien équipées. Dr Sun procède à ses examens derrière un paravent orné de style chinois.

Sun est la directrice et la seule femme médecin de la clinique. Elle a une infirmière, deux aides, et une réceptionniste. Elle voit dix à vingt patients par jour. Son mari, Demy Xu, médecin de MTC, est secrétaire général de l'Association de MTC d'Afrique du Sud. Sun, docteure en médecine générale, s'est spécialisée récemment en gynécologie.

Selon Xu, il y a environ 2 000 médecins de MTC enregistrés en Afrique, la plupart à Johannesburg. Cinq cents d'entre eux sont des Chinois sud-africains, et parmi eux, seulement une centaine a ouvert une clinique après avoir reçu leur formation en Chine.

Pourquoi la MTC ?

Comme partout au monde, la MTC gagne en popularité. Un des plus anciens systèmes de médecine naturelle du monde, la MTC remonte à des milliers d'années et est encore pratiquée, tout en continuant de se développer tant en Chine qu'ailleurs.

Dr Kelly Kong May, médecin et administratrice de la Clinique d'acupuncture et de médicine naturelle chinoise de Johannesburg, a dit à CHINAFRIQUE que la MTC voit l'individu comme un corps dans son entier, traite les maux à la racine, et essaie de réaliser l'équilibre naturel de la personne.

Kong May a dit aussi que le diagnostic de MTC repose sur quatre examens : observation, odeur, interrogatoire et prise du pouls. Par la force, le rythme et la qualité de la pulsation, un médecin expérimenté peut juger de l'équilibre entre le yin et le yang et du niveau de la maladie. La langue, par sa forme, sa couleur et sa surface, indique la nature, le progrès et la gravité du mal. Les médecins de MTC recourent surtout à l'acupuncture, aux herbes médicinales chinoises et au massage par acupression comme moyen de traitement.

Selon Kong May, certaines personnes ne savent pas grand-chose de la MTC mais l'essaient parce que des amis leur en ont parlé, ou parce que ce sont des gens à l'esprit ouvert qui désirent tenter une nouvelle approche de soin.

Bien que le nombre de patients qui se tournent vers la MTC s'accroisse continuellement, la MTC n'est pas le premier choix des Sud-Africains. Kong May dit que les malades vont d'abord consulter un médecin de médecine occidentale, et recourent ensuite à la MTC si leurs problèmes persistent. Mais elle croit qu'avec l'amélioration locale de l'éducation et du niveau de vie, la MTC gagnera en popularité.

Xu dit que les Sud-Africains ont bien accueilli la MTC. C'est que plusieurs avaient l'habitude des herbes médicinales et sont sensibles à leur effet. Les médecins peuvent n'utiliser que la moitié ou même le tiers de la quantité d'herbes sur les patients locaux, comparer aux Chinois pour des cas similaires.

En comparaison avec la médecine occidentale, le coût est raisonnable. Par exemple, Sun demande 200 rands (20 dollars) par consultation et une semaine de médication coûte environ 500 rands (50 dollars).

Perspectives d'avenir

La MTC s'exerce depuis une trentaine d'années en Afrique du Sud, mais n'était pas bien reçue avant 2000, année où elle fut légalement reconnue, selon Xu. L'Afrique du Sud a fait des progrès marqués pour intégrer les médecines complémentaires. C'est aussi le seul pays du monde, outre la Chine, où les praticiens de MTC peuvent être appelés « docteurs ».

Xu dit qu'à Johannesburg, les médecins de MTC et de médecine occidentale se respectent mutuellement et font souvent des échanges de patients.

Mais jusqu'à maintenant, la MTC n'est pas couverte par le réseau d'aide médicale, et la consultation, l'acupuncture et autres formes de traitements doivent être payés. Aussi, les procédés d'importation de médecine ne sont pas encore définis, bien que plus de 800 médicaments traditionnels soient enregistrés en Afrique du Sud.

Parmi les défis auxquels la MTC fait face, il faut compter l'absence de formation supérieure au pays, et les problèmes de langue que rencontrent les praticiens.

Xu demeure optimiste toutefois : la MTC a de belles perspectives dans l'ensemble de l'Afrique du Sud.

(Reportage d'Afrique du Sud)

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