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Vol.4 août 2014
Accès à l'eau potable au Cameroun
Le Cameroun vise à augmenter ses capacités de distribution en eau potable pour résorber les pénuries d'eau dans ses grandes agglomérations.
François Essomba

 

 

Des enfants puisent l'eau destinée à la boisson dans une source aménagée 

 

Un puits à Etoa-Meki à Yaoundé 

Le gouvernement de la République du Cameroun a décidé de mettre en action des grands projets hydrauliques à Yaoundé et Douala grâce à un financement de 800 millions dollars fournit par la République populaire de Chine à travers l'Exim Bank China.

L'accroissement des capacités de production et de distribution de l'eau dans le pays repose sur les épaules de la Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER), bras séculier de l'État dans la gestion des infrastructures liées à la production de l'eau potable. L'entreprise conduira le programme d'investissement de 800 millions de dollars alloués par la Chine, avec notamment le captage de l'eau du fleuve Sanaga – plus long cours d'eau du Cameroun avec ses 918 km d'étendue – pour approvisionner la ville de Yaoundé. Une autre action similaire est en voie d'exécution pour la ville de Douala et le fleuve Moungo.

Le gouvernement a fait appel à l'expérimenté Jean Williams Sollo pour assurer les commandes de CAMWATER. Ce dernier s'est très vite attaqué à des points majeurs comme la réhabilitation de la station d'eau de la Mefou, autrefois laissée à l'abandon malgré son statut de première source d'approvisionnement en eau potable de la capitale camerounaise. L'approvisionnement de 50 000 m3 supplémentaires permettra ainsi de réduire les coupures répétitives qui secouent Yaoundé et d'autres villes du Cameroun.

À cela s'ajoute le lancement d'un vaste programme qui vise à porter le taux national de desserte en eau potable de 35 % à 60 % d'ici 2015. Il s'agit aussi, à la même échéance, d'atteindre 350 000 abonnés supplémentaires à la Camerounaise des eaux (CDE), société chargée de la production, la distribution et la commercialisation de l'eau, qui à ce jour compte mois de 300 000 abonnés. Pour y parvenir CAMWATER compte, à travers la réhabilitation et l'extension des réseaux existants, augmenter la capacité de production des 106 centres de traitement et de pompage d'eau que gère la CDE à travers le territoire national.

Les causes des pénuries en eau

CHINAFRIQUE a rencontré le Dr Michel Olinga Olinga, enseignant à l'université Catholique d'Afrique centrale (UCAC) de Yaoundé et spécialiste dans la distribution en eau. D'après ce dernier, les pénuries observées dans la ville de Yaoundé et d'autres villes du Cameroun proviennent d'une part de la croissance démographique dont le rythme n'a pas été maitrisé par les pouvoirs publics, et de l'autre des reliefs difficiles de certaines villes et de la vétusté des leurs équipements pour le transport de l'eau.

Une analyse acceptée dans les milieux du ministère de l'Eau et de l'énergie qui affirment : « Pendant la longue période que les pouvoirs publics ont passée à chercher la meilleure formule pour réformer le secteur, il n'y a pas eu d'investissement d'envergure. Parallèlement, les villes se sont agrandies, la population urbaine a augmenté, entrainant un accroissement des besoins en eau. » Ce département ministériel cite en exemple l'usine de traitement d'Akomnyada. Mise en service en 1985, elle approvisionne Yaoundé en eau potable et a atteint son seuil de saturation au début des années 2000.

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