English 简体中文 Qui sommes-nous
Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Projet pionnier
Outre l'accélération des échanges bilatéraux et des investissements, la zone de libre-échange de Shanghai fait avancer les réformes gouvernementales
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Media Links
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages d’Afrique

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.4 octobre 2014
Une nouvelle loi du Cameroun
Les sacs plastiques non-biodégradables sont maintenant interdits d'utilisation
François Essomba

Konza est une ville intelligente en plein essor au Kenya

L'élimination des sacs plastiques à usage unique a constitué ces derniers mois le combat majeur du ministère de l'Environnement du Cameroun. Une décision née de la dégradation profonde de l'écosystème de ce pays d'Afrique, dont la forte utilisation d'emballages plastiques apparait comme l'une des premières causes de ruine de la nature. Une situation qui a conduit à l'interdiction de la commercialisation et de l'utilisation de ce produit nocif sur l'ensemble du territoire camerounais.

C'est précisément le 24 avril 2014 que l'interdiction de la vente est entrée en vigueur, suite à une décision du ministère de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable.

Rappelons que la décision d'interdire la vente des plastiques non-biodégradables au Cameroun avait été prise le 24 octobre 2012. Une mesure qui avait accordé 18 mois aux fabricants, importateurs et distributeurs pour se conformer à la nouvelle réglementation, faute de quoi les contrevenants devaient s'exposer à la saisie et la destruction de leur matériel, et même à des peines d'emprisonnement fermes. Ces sachets d'usage fort répandu, évalués à 10 % des 6 millions de tonnes d'ordures produites quotidiennement à travers le pays, sont rendus responsables de la pollution, d'inondations, et en partie des changements climatiques.

Les mesures répressives mises en place ont suscité des grincements de dents du côté des opérateurs du secteur de production et de vente des plastiques non conformes. Du coup l'on parle des risques de perdre des milliers d'emplois ainsi que des dizaines de millions de dollars dans les milieux de fabrication et de vente. Pourtant, ces circuits de productions locales avaient reçu moult fois les visites du ministre de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, qui lors de ces descentes sur le terrain a toujours exhorté les tenanciers de ces usines à recycler leurs machineries. Lesdits acteurs avaient souhaité obtenir du gouvernement camerounais une prorogation. Une doléance rejetée par le Ministre de l'environnement, Hélé Pierre, qui estime qu'une large sensibilisation avait été suffisamment consentie à ce sujet.

 « Nous avons pris des dispositions pour aller de l'avant et confondre ceux qui pensent qu'on va se fatiguer et laisser faire. On ira jusqu'au bout. C'est une action qui s'inscrit dans le durée », a déclaré ce dernier à la presse.

Déchets plastiques et santé

L'usage du sachet plastique est déjà très ancré dans les habitudes de nombreux Camerounais et même Africains. Une matière suffisamment à haut risque pour la santé de l'homme et son environnement. Malgré les multiples campagnes de sensibilisation sur les dangers de cette matière, les populations continuent de l'utiliser, faute de trouver un substitut approprié. Un état des choses qui s'explique également par le fait que la production, l'importation et la vente des plastiques occupent une place de choix parmi les affaires les plus lucratives du pays.

Le gouvernement camerounais va donc devoir ouvrir un nouveau front de combat pour éradiquer ce fléau. Ainsi, soixante jours après l'entrée en vigueur de l'interdiction, plus de 215 tonnes d'emballages bannis ont été saisies par les services de contrôle et de répression du ministère de l'Environnement, qui ont par la même occasion déploré les importations frauduleuses et permanentes des plastiques non-biodégradables en provenance des pays voisins, notamment du Nigéria.

1   2   suivant  

 

 

 

 

Reportages d’Afrique
Sauvegarde de la biodiversité
-Collaboration environnementale
-Une nouvelle loi du Cameroun
-Mise en perspective
-Villes intelligentes en Afrique
 
Exclusivités
Fondation de la CHINAFRICA Media and Publishing Company à Pretoria
-Aspirer à la meilleure compréhension
-L’expérience d’un maître chinois en Afrique
-Un bon samaritain venu d'Afrique
-L'artiste Yang Yan
 
Pays à l’honneur
 
Actualités africaines
-Septembre 2014
-Août 2014
-Juillet 2014
-Juin 2014
-Mai 2014

 

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号