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Vol.4 novembre 2014
Le défi mondial
La propagation rapide du virus Ebola rend une intervention internationale plus pressante
Aglah Tambo

 

Les vêtements de protection indispensables pour les équipes médicales soignant des patients atteints d'Ebola

Au début, on pensait pouvoir la contenir. Le monde a donc assisté avec anxiété aux maigres efforts déployés par les services de santé du Libéria, de la Sierra Leone et de Guinée. Une bataille perdue d'avance alors que se déclarait l'épidémie du virus Ebola, la plus meurtrières jamais enregistrée. La maladie s'est propagée, faisant un nombre croissant de victimes pour atteindre le Nigéria et le Sénégal. Les étrangers ont commencé à fuir, les pays voisins à fermer leurs frontières et les pays plus éloignés de l'Afrique de l'Ouest ont commencé à interdire les vols en provenance des pays touchés. Une véritable pagaille.

La Chine a été l'un des premiers pays à répondre au sein de la communauté internationale. En avril, Beijing a annoncé l'envoi de matériel médical et des fonds d'une valeur de 5 millions de dollars. Initialement, l'argent a permis de renforcer la prévention en Guinée, où la maladie s'était déclarée en mars, puis au Libéria et en Sierra Leone. Mais alors que d'autres membres de la communauté internationale tentaient de contenir la propagation de la maladie, le virus devenait une cible mouvante.

La pire épidémie d'Ebola de l'histoire

« Déjà six mois que la pire épidémie d'Ebola de l'histoire s'est déclarée, et le monde perd la bataille pour la contenir. Les dirigeants n'arrivent pas à résoudre la question de la menace transnationale », a déclaré Joanne Liu, la présidente de Médecins Sans Frontières (MSF), une organisation humanitaire internationale, lors d'une réunion devant le Conseil de sécurité des Nations unies en septembre. « Les centres de traitement du virus Ebola sont devenus des lieux où les gens vont pour mourir seuls. Il est impossible de faire face devant le nombre des personnes infectées qui se ruent dans les installations. En Sierra Leone, les cadavres infectés pourrissent dans les rues. »

Le nombre des personnes infectées est passé de 300 en avril à 900 en juin, avant de bondir à 2 000 fin juillet. Le premier octobre, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recensait 3 338 décès et 7 178 cas d'infection en Afrique de l'Ouest. La directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, admettait que la propagation du virus avait atteint une envergure « sans précédent ».

Même si la vitesse de la propagation du virus et le nombre des victimes atteignent des niveaux sans précédent, les chiffres officiels montrent cependant que la situation n'est pas pire que la diarrhée, qui a tué 1,5 million de personnes rien qu'en 2013 ou la tuberculose, qui ne peut pas se propager d'une personne à une autre par voie aérienne, d'après l'OMS. Les Centres de prévention et de contrôle des maladies aux États-Unis estiment qu'entre 550 mille et 1,4 million de personnes pourraient être infectées par le virus Ebola en Afrique de l'Ouest d'ici à janvier 2015.

Comment la situation s'est-elle détériorée de la sorte ? Tout a commencé en mars dans le triangle de Guckedu, une région située au sud de la Guinée à la frontière avec la Sierra Leone et le Libéria. Les services d'urgence pointent du doigt le manque de contrôle aux frontières, les familles vivant de part et d'autre, et le manque de matériel médical. Quand les installations médicales ont commencé à fermer, les administrations ont été dépassées et le nombre des victimes a augmenté.

Le docteur Wanjiru Waithira fait partie des 100 membres du personnel médical que MSF a déployé à la Sierra Leone pour lutter contre la maladie. Ses propos sont terribles. « Tout est pratiquement à l'arrêt. Les enfants ne vont plus à l'école, vous ne sortez plus car cela n'est plus permis. Les gens ne peuvent pas se déplacer librement et vous ne pouvez pas vous rendre dans les endroits peuplés », a-t-elle déclaré à CHINAFRIQUE. « Le principal défi est le manque de personnel sur le terrain. Il semble que l'épidémie a été causée par l'hystérie déclenchée par la maladie ».

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