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Vol.4 novembre 2014
Eaux troubles
La construction d'un barrage d'ampleur historique en Éthiopie ravive le débat qui fait rage depuis de longues années sur le partage des eaux « internationales » du Nil
Aglah Tambo

La menace du changement climatique

Mme Wakhungu admet que les pays de la région pourraient s'engager dans une guerre de l'eau dans le futur si un nouveau traité n'est pas signé bientôt. Le bassin abrite désormais plus de 600 millions de personnes, soit environ la moitié de la population de l'Afrique, selon les estimations de la Banque mondiale. Avec actuellement 25 barrages prévus sur le Nil, un autre problème est apparu. Les environnementalistes ont lancé l'alerte sur la réduction des eaux du Nil en raison du changement climatique, ce qui entraînerait une raréfaction des ressources.

« La vulnérabilité du Nil au changement climatique est une préoccupation de plus en plus grande ; les inondations, la disparition de la faune ou des changements dans son comportement et même la sécheresse sont aujourd'hui des phénomènes courants », a déclaré Mark James Mwandosya, ancien ministre de l'Eau et de l'Irrigation de la Tanzanie, durant le forum.

En 1999, les États de la région ont commencé à renégocier un traité « tout compris » sur l'utilisation des eaux dans le cadre de l'Initiative du bassin du Nil. En 2010, les négociations ont donné lieu à l'Accord-cadre global à Entebbe, en Ouganda.

Le spectre de la guerre ?

Six pays en amont (le Kenya, l'Éthiopie, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda) ont signé l'Accord-cadre, tandis que le Soudan et l'Égypte ont refusé son contenu entier. L'accord visait à créer une commission chargée de superviser les projets du Nil et nécessitait l'approbation des parlements. Seuls deux pays l'ont depuis ratifié : l'Éthiopie et le Rwanda. La République démocratique du Congo et le Soudan du Sud ne l'ont pas signé, mais ont manifesté leur intérêt en participant à toutes les réunions de l'IBN. L'État du Soudan du Sud n'était pas encore né lorsque l'accord a vu le jour, ce qui signifie que les signataires doivent accepter de rouvrir les négociations pour l'inclure.

Le problème de l'Égypte avec cet accord réside dans les dispositions stipulant que les pays du bassin doivent renégocier leurs pourcentages d'utilisation de l'eau. Le Caire s'oppose également à la disposition disant que les décisions seront soumises au vote, plutôt qu'au consensus unanime. Le pays s'oppose à ceci parce que les États riverains ont toujours exigé une plus grande part de l'eau.

Une guerre de l'eau est-elle envisageable dans la région ? « Bien que le risque de pénurie mondiale de l'eau soit réel, la possibilité que le bassin du Nil devienne le premier champ de bataille des guerres de l'eau du futur est quelque peu farfelue. Cela ne signifie pas qu'une guerre sur le Nil est à exclure. Malgré la vulnérabilité généralisée, les pays pourraient juger qu'il est impossible de transiger sur leurs propres revendications », a observé Hassen Hussein, expert éthiopien de la politique du Nil, pour CHINAFRIQUE. Cependant, selon lui, ces pays connaissent de plus grands dangers à l'intérieur qu'à l'extérieur.

M. Salim a noté que l'Égypte commençait à lâcher du lest sur ses exigences. Nous verrons avec le temps comment l'eau du Nil s'écoule.

(Reportage effectué au Kenya)

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