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Vol.4 novembre 2014
Renaissance d’un édifice
La technologie chinoise fait briller la capitale camerounaise
François Essomba

L'immeuble de la Caisse nationale de prévoyance sociale du Cameroun

La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) – institution camerounaise dévouée à la promotion de la sécurité sociale – et la China Shanxi Construction Engineering Corporation (CSCEC) – société chinoise de grands travaux – ont présenté au public camerounais le nouveau visage d'un gigantesque immeuble dont les travaux étaient immobilisés depuis près de 25 ans. La réhabilitation de cet édifice public est l'œuvre du directeur général de la CNPS Noel Alain Olivier Mekulu Mvodo Akame, qui a fait confiance à l'expertise chinoise incarnée par la CSCEC pour assurer la reconstruction de ce bâtiment dont le coût d'investissement est d'environ 35 millions de dollars, entièrement financé par la CNPS sur fonds propres.

La coopération sino-camerounaise est en marche. Ce constat s'est une fois de plus confirmé le 23 août 2014 à Yaoundé, avec la célébration de l'inauguration d'un building haut standing qui a métamorphosé considérablement la capitale du Cameroun, en lui pourvoyant un visage plus clinquant. Ce joyau architectural a procuré un beau sourire au Premier ministre camerounais, Philemon Yang, dans une solennité officielle à laquelle ont pris part de nombreux convives, dont les membres du gouvernement camerounais, ainsi que Wo Ruidi, Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Cameroun, aux côtés d'autres membres du corps diplomatique accrédité à Yaoundé.

L'immeuble dispose de plusieurs compartiments qui vont abriter les services des ministères. Trois années ont suffi à la CSCEC pour changer le visage de la somptueuse bâtisse. Pour la petite histoire, la construction de cet immeuble commémoré en grande pompe, a débuté en 1984. Cependant, son évolution a été brutalement stoppée en 1987, du fait de la crise économique qui avait frappé le Cameroun à cette époque. Malheureusement, après la suspension des travaux, le chantier est devenu un nid de malfaiteurs. Vols à main armée, agressions, viols et autres crimes crapuleux se comptaient alors par centaines, ce qui lui a valu la triste dénomination « d'immeuble de la mort ». Logé en plein cœur du centre administratif de Yaoundé, ledit immeuble a subi des dégradations importantes.

Face au déficit croissant de bureaux administratifs remarqués dans la réserve immobilière de l'État, le gouvernement n'a pas baissé les bras pour remédier à cette carence. À ce sujet, plusieurs approches de parachèvement de l'édifice dit « immeuble ministériel n°1 » ont été imaginées, sans succès. C'est dans ce contexte que la CNPS intervient en 2010, sur la base du cadre de partenariat signé le 4 mai avec le gouvernement. Le directeur général de la CNPS Noel Alain Olivier Mekulu Mvodo Akame justifiera ce choix en des termes clairs : « L'investissement sur la pierre participe mieux à sécuriser nos réserves pour garantir le paiement des droits aux populations camerounaises. Par ailleurs, il s'agit également pour la CNPS de contribuer, à sa manière à l'embellissement de la capitale camerounaise ». C'est dans cette dynamique que sera fait appel au génie chinois symbolisé par la CSCEC, pour colmater l'armature de l'immeuble ministériel n°1.

Une collaboration exemplaire

Bâti sur une superficie de 9 225 m2, pour une surface totale d'occupation au sol de 30 000 m2, l'immeuble est constitué de quatre bâtiments sur un plateau de quatre niveaux, dont deux sous-sols pour parkings. La tour principale renferme 18 étages, en plus de trois autres immeubles de trois, cinq et sept paliers. L'ensemble de ces bâtiments équivaut à 327 bureaux classiques. Il faut également noter la clôture périphérique sur trois côtés, couvrant une superficie de 16 000 m2. Puis un parking de 14 000 m2 disposant de 287 places.

Philemon Yang, Premier ministre camerounais, n'a pas tari d'éloges à l'endroit du directeur général de la CNPS. « Je loue votre audace d'avoir accepté de travailler avec l'État […] L'immeuble de la mort devient l'immeuble de la vie. L'organisme a eu un comportement formidable, c'est un exemple de bonne collaboration qui peut exister entre l'État du Cameroun et des organismes capables de faire beaucoup de choses ».

De l'avis de spécialistes, l'immeuble ministériel n°1 est le plus gros investissement immobilier des 20 dernières années au Cameroun, ce qui valorise davantage le savoir-faire de la CSCEC, que le directeur général de la CNPS a d'ailleurs tenu à saluer en ces termes : « à présent que tout est terminé, avec le résultat éclatant que nous avons sous nos yeux, je voudrais, avec votre permission, en ma qualité de maitre d'ouvrage, remercier de façon particulière les principaux acteurs qui n'ont ménagé ni leur expertise ni leur peine pour nous donner entièrement satisfaction. Je pense ici au constructeur, la CSCEC. »

Très présent sur le terrain, Noel Alain Olivier Mekulu Mvodo Akame a suivi de bout en bout l'évolution du chantier et n'a pas omis de rappeler le scepticisme qui hantait certains Camerounais sur la réhabilitation de ce complexe immobilier. « Mais la CNPS avait pris solennellement l'engagement de tout mettre en œuvre pour l'aboutissement heureux des travaux de réhabilitation ; parce que nous croyions en la politique et aux choix du Président de la République, parce que nous avions foi en son gouvernement, toutes choses qui confortaient et amplifiaient notre détermination pour arriver au résultat », explique-t-il.

Projets et réalisations de la CNPS

Avec la réalisation réussie de l'immeuble ministériel n°1, la CNPS affiche parfaitement son rôle aux côtés de l'État dans la réalisation de ses politiques de développement, de progrès, de protection des populations et de promotion de la paix. À cet effet elle entreprend un certain nombre d'investissements à travers le pays.C'est ainsi qu'elle a pu effectuer le lancement de la reconstitution des titres fonciers et lancer la construction imminente de six nouveaux Centres de Prévoyance Sociale à Banyo et N'Gaoundéré dans l'Adamaoua, Messa-si à Yaoundé, Yokadouma à l'Est, Nkambé dans le Nord-Ouest et à Mundemba dans le Sud-Ouest. Des constructions qui pourront certainement faire l'affaire de la CSCEC.

En rappel, dans le secteur de l'immobilier, les recettes de la CNPS sont passées de 2,8 millions de dollars en 2008 à plus de 4 millions de dollars en 2013. L'immeuble ministériel n°1 constitue la suite de cette dynamique tournée vers l'investissement dans l'immobilier, impulsée par son directeur général qui s'explique en ces termes : « Je me dois de l'affirmer haut et fort, en s'impliquant dans cet investissement, la CNPS entendait aussi bien réaliser une œuvre de responsabilité sociale et citoyenne que rentabiliser ses fonds destinés à la protection sociale de ses assurés sociaux. »

Notons que l'Immeuble ministériel n°1 va nécessiter un entretien appliqué et constant. Tout est prévu à cet effet, par les pouvoirs publics, qui à travers le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières vont dégager la somme de 600 000 dollars pour en assurer la maintenance. À ce niveau, un accord a été passé entre le Cameroun et la CSCEC pour le transfert de compétence, a confié Mme Jacqueline Koung à Bessike, ministre camerounais des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières. À titre de rappel, la CNPS est l'institution qui recouvre les cotisations et les redistribue sous forme de prestations sociales. L'excellente collaboration entre la CNPS et la CSCEC vient de marquer de précieux points à travers la concrétisation du bâtiment réalisé au centre de Yaoundé, qui exhibe clairement l'esprit de partenariat gagnant-gagnant prôné par la Chine au Cameroun et dans toute l'Afrique.

 (Reportage réalisé à Yaoundé au Cameroun)

 

 

 

 

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