L'Année de l'Afrique du Sud en Chine s'est achevée le 5 décembre 2014. Qu'en pensez-vous ? Qu'attendez-vous de l'Année de la Chine en Afrique du Sud en 2015 ?
Le fait de tenir l'Année de l'Afrique du Sud en Chine en 2014 et l'Année de la Chine en Afrique du Sud en 2015 était l'un des principaux consensus auxquels étaient parvenus les présidents Xi et Zuma lors de la visite de Xi Jinping en Afrique du Sud au début de l'année 2013. Comme je l'ai déjà dit, le plus grand obstacle à la coopération sino-africaine est le manque de compréhension entre nos deux cultures. Nous devons donc encourager les échanges interpersonnels afin de favoriser une meilleure compréhension mutuelle.
L'Année de l'Afrique du Sud en Chine a débuté le 29 avril. Une série d'activités culturelles telles que la diffusion de films sud-africains ou encore des expositions de photographies ont été organisées dans plus de dix provinces et municipalités. Ces activités ont constitué une importante opportunité pour les Chinois d'apprendre à connaître l'Afrique du Sud.
L'Année de la Chine en Afrique du Sud commencera lors du Nouvel An chinois, au début de l'Année du Mouton (le 19 février 2015). Des séminaires, des spectacles et des programmes de télévision seront organisés dans plusieurs endroits afin que les Sud-Africains puissent mieux connaître la Chine.
L'année 2015 marque le 15e anniversaire de l'établissement du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), et la 6e Conférence ministérielle du FCSA se tiendra en Afrique du Sud. Comment cette organisation a-t-elle contribué à promouvoir la coopération sino-africaine ?
Le FCSA a été créé en 2000 et, grâce aux efforts conjoints de la Chine et de l'Afrique et au soutien de leurs dirigeants, la coopération sino-africaine a fait de grands progrès dans différents domaines :
» Des visites de haut niveau plus fréquentes - En mars 2013, le président Xi a visité trois pays africains lors de sa première visite officielle à l'étranger, après avoir été élu président de Chine. Il a mis en avant le concept dit « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise » sur la relation avec l'Afrique. En mai 2014, le Premier ministre Li Keqiang a visité quatre pays d'Afrique ainsi que le Siège de l'UA, et a proposé le modèle 4-6-1 pour améliorer les relations avec l'Afrique. De nombreux dirigeants africains se sont également rendus en Chine au cours des deux dernières années.
» Un rapide développement de la coopération économique - Le commerce entre la Chine et les pays d'Afrique a dépassé les 200 milliards de dollars en 2013. La Chine a été le premier partenaire commercial de l'Afrique pendant cinq années consécutives. Le Fonds de développement sino-africain (CADF) et le Prêt spécial pour le développement des petites et moyennes entreprises d'Afrique continuent à étendre leurs investissements et le montant de leurs financements. En 2013, les investissements chinois en Afrique ont doublé par rapport à 2012, atteignant 27,33 milliards de dollars.
» Réaliser les engagements pour aider l'Afrique - Depuis août 2012, la Chine a offert des opportunités de formation à plus de 20 000 Africains. En 2012 et 2013, la Chine a offert des bourses à plus de 14 000 étudiants africains. La Chine et l'Afrique ont coopéré pour lancer 30 projets de coopération technologique dans le domaine agricole, et la Chine a envoyé plus de 500 experts agricoles et techniciens en Afrique. De plus, la Chine continue à envoyer des équipes médicales dans 42 pays d'Afrique.
Après l'apparition du virus Ebola en Afrique de l'Ouest en mars 2014, le gouvernement chinois a été l'un des principaux acteurs de la lutte contre l'épidémie. À la fin de l'année 2014, la Chine avait prodigué quatre fois 750 millions de yuans (122,5 millions de dollars) et affrété huit avions pour envoyer une assistance humanitaire et du personnel.
Lors de la 6e Conférence ministérielle du FCSA en Afrique du Sud, nous avons surtout aidé à renforcer l'unité et la confiance mutuelle entre la Chine et les pays d'Afrique, à promouvoir une coopération pragmatique et à réaliser une coopération mutuellement bénéficiaire sur la base du gagnant-gagnant. |