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Vol.5 janvier 2015
Prêts pour l'investissement
L'Afrique du Sud resserre ses liens avec la Chine pour appliquer son Plan de développement national
Liu Jian

Jacob Zuma

Maite Nkoana-Mashabane

Rob Davies

L'Afrique du Sud encourage sérieusement l'investissement chinois, surtout dans les secteurs clés comme la mise en valeur des ressources minières, la hausse de la capacité industrielle, l'amélioration de la transformation des produits agricoles et l'énergie, a affirmé le président du pays, Jacob Zuma, le 5 décembre au Forum commercial Afrique du Sud-Chine à Beijing, durant sa visite officielle du 3 au 5 décembre. Tribune pour discuter de la coopération dans des secteurs comme la finance, l'énergie, la fabrication, l'exploitation minière et l'équipement lourd, le forum a réuni des dirigeants d'entreprise d'Afrique du Sud et leurs contreparties chinoises de 150 entreprises.

Le président Zuma et certains de ses ministres ont exposé leurs points de vue à CHINAFRIQUE sur les occasions de commerce et d'investissement en Afrique du Sud, et sur la façon de construire un partenariat commercial soutenu pour le développement mutuel. En voici quelques extraits.

Jacob Zuma

président d'Afrique du Sud

Nous apprécions que la Chine veuille bien collaborer avec nous dans l'application de notre ambitieux programme économique, l'Opération Phakisa. Ce programme s'appliquera d'abord à deux secteurs, l'économie océanique et la santé, surtout les cliniques. Nous avons de bonnes raisons de choisir l'économie océanique. La ligne côtière de notre pays atteint 3 924 km, et son potentiel commercial est encore relativement inexploré. En 2010, l'océan a rapporté environ 54 milliards de rands (4,66 milliards de dollars) à l'économie et fourni 316 000 emplois.

Le gouvernement a identifié quatre secteurs prioritaires : le transport maritime et les activités de fabrication comme l'expédition côtière, l'expédition transfrontalière, la construction navale ainsi que la réparation et la rénovation ; l'exploitation en mer du pétrole et du gaz ; l'aquaculture et les services de protection marine ; et la gestion des océans. Les océans ont un potentiel estimé à 117 milliards de rands (15,26 milliards de dollars) et pourront mener à la création de 1 million d'emplois directs. Nous aspirons à travailler avec la Chine pour faire avancer l'Opération Phakisa.

Maite Nkoana-Mashabane

ministre des Relations et de la Coopération internationales

Au cours du présent voyage, nous avons signé avec la Chine un plan stratégique de 5 à 10 ans. Dans les cinq prochaines années, nous nous apprêtons à appliquer les décisions prises dans ce partenariat. Nous avons eu des relations historiques et politiques solides durant notre effort de libération. Maintenant nous cherchons comment travailler avec la Chine à notre PDN 2030, lié à l'Agenda 2063 de l'Union africaine [une stratégie d'optimisation de l'utilisation des ressources d'Afrique pour le bien de tous les Africains] et reposant sur la planification et l'application chinoise des plans à long terme. Nous cherchons également comment travailler avec la Chine à l'émancipation économique par l'infrastructure et à l'intégration de notre économie avec le reste du continent africain maintenant que nous sommes membres des BRICS [Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud] et d'autres forums internationaux comme le G20. Nous cherchons enfin comment nous pouvons encourager l'investissement en Afrique du sud et sur tout le continent ; et comment augmenter le commerce bilatéral.  

Rob Davies

ministre du Commerce et de l'Industrie

Nous [les deux parties] sommes d'accord qu'un déséquilibre existe entre l'Afrique du Sud et la Chine. Les exportations d'Afrique du Sud sont dominées par les produits minéraux et les marchandises non finies. L'ajout de valeur et la promotion de davantage de produits à valeur ajoutée est une partie importante de la coopération. Nous avons travaillé avec l'appui du ministère du Commerce de Chine (MOFCOM) sur des missions commerciales de valeur ajoutée, dont deux appuyées par le MOFCOM, les exposants et les fournisseurs. Nous avons connu quelque progrès. Nous nous sommes aussi entendus sur des missions d'achat. Les acheteurs de Chine viendront en Afrique du Sud.

L'autre dimension importante est quelque chose de dynamique. Il s'agit d'appuyer l'investissement pour qu'il aide à industrialiser et réindustrialiser notre pays, dans l'infrastructure par exemple, ou la coopération dans le domaine ferroviaire. Nous devons améliorer et moderniser nos chemins de fer pour rendre notre économie plus productive. L'énergie aussi est une question importante dans notre pays. Nous devons procéder à des changements structurels, utiliser l'investissement comme un outil de développement industriel. Il nous faut vraiment avancer et accélérer sur le chemin dont nous avons parlé. C'est la signification du programme de 5 à 10 ans. L'investissement de la Chine n'est pas encore aussi élevé que l'investissement de l'Europe, des États-Unis, etc. Il pourrait y avoir un accroissement considérable de l'investissement chinois.

Le plus grand défi pour l'Afrique du Sud réside dans l'énergie. Nous avons besoin d'une importante quantité d'énergie à prix abordable. Pour les deux prochaines années, ce sera serré. Le développement des aptitudes est un défi à moyen terme. Des emplois ont été créés pour les travailleurs qualifiés. Nous n'avons pas suffisamment de possibilité de développer des compétences. Donc, tous ceux qui viennent chez nous sont encouragés à s'impliquer dans le développement des compétences. Voilà les deux défis que rencontre l'Afrique du Sud.

Il faut décidément connaître la Chine. Malgré les barrières linguistiques, la distance, pour ceux qui sont prêts à faire un effort, le voyage en vaut la peine.

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