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Vol.5 mars 2015
Espoir depuis longtemps
Bakassi attend son envol économique
François Essomba

 

 

 Le Chief Mokube Joseph Bokwe Augustine, autorité traditionnelle de Dikome-Balue

Revenue officiellement sous le giron camerounais en août 2008, la presqu'île de Bakassi manque toujours cruellement d'infrastructures, malgré les efforts du gouvernement et une croissance économique rapide.

Située dans le sud-ouest anglophone du Cameroun, la presqu'île de Bakassi s'étend sur une superficie de 1 000 km2 et compte une population d'environ 75 000 personnes. Le conflit armé qui a opposé dans les années 1990 le Cameroun et le Nigéria pour le contrôle de ses richesses pétrolières et halieutiques s'est résolu en faveur du Cameroun. Une décision de la Cour internationale de justice (CIJ) en 2002 a en effet conduit au transfert de souveraineté vers le Cameroun lors des accords de Greentree en 2008.

Cet événement majeur a été bien accueilli dans la presqu'île et par la population camerounaise. Cependant, l'enthousiasme semble faiblir à Bakassi, où le développement des infrastructures inscrit dans les accords de Greentree tarde à voir le jour. Lors de ces accords, le Cameroun, ainsi que plusieurs pays occidentaux dont l'Allemagne, la Grande Bretagne, la France et les États-Unis, s'étaient engagés à financer des projets d'infrastructures pour un coût total de 500 millions de dollars.

Un progrès insuffisant

Un progrès notable a été enregistré dans les domaines scolaire, sanitaire et sécuritaire. Sur le plan sécuritaire, la confiance est de retour au sein de la population depuis que la sécurité est assurée par le Bataillon d'Intervention Rapide (BIR), une unité d'élite réputée pour avoir éradiqué la piraterie aux larges des côtes camerounaises. Le gouvernement camerounais a également réhabilité et construit une centaine d'écoles et de centres sanitaires, et quelques opérateurs du secteur privé ont commencé à investir dans ces secteurs.

Des efforts restent cependant à faire, notamment dans le domaine des transports, du développement agricole, de l'électrification et de l'accès à l'eau potable.

Pour Kingsley, un enseignant vacataire de Bakassi, le manque d'infrastructures est encore flagrant, et décourage les enseignants professionnels. Les écoles sont donc souvent obligées d'avoir recours à des bénévoles. Selon Elizabeth Iselle Bekomba, maire de Mundemba, la région manque encore cruellement d'infrastructures. « Le manque de centres de santé oblige certains patients de notre localité à se rendre au Nigéria voisin pour les cas de maladies graves, affirme-t-elle. Les difficultés d'accès à l'eau potable causent aussi beaucoup de maladies au sein de la population. »

Selon un autre membre de l'équipe municipale, les installations d'eau potable datent des années 1990, alors que la population a triplé depuis cette période. Il indique également que la région souffre d'un déficit d'infrastructures de communication et d'information. Un émetteur de la chaîne publique Cameroun Radio and Television (CRTV) a en effet été installé mais n'a jamais été mis en marche. Le manque de suivi par les autorités camerounaises concerne également les projets d'infrastructures de transport : un réseau routier construit entre les communes de Isanguelé, Mundemba, Ekondo Titi et Kumba attend toujours le bitumage depuis 2011.

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