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Vol.5 avril 2015
Etendard de l'urbanisation
Le projet de construction par des entreprises chinoises de la ville de Kilamba Kiaxi en Angola représente une phase d'apprentissage pour les stratégies africaines d'extension urbaines.
Ni Tao

Kilamba Kiaxi, l'étendard de l'urbanisation en Angola

moment le plus difficile était le trajet quotidien de quatre heures à travers le centre-ville embouteillé de Luanda, la capitale de l'Angola. Résidant à présent dans la nouvelle ville de Kilamba Kiaxi, à 30 km au sud de Luanda, il peut enfin apprécier le calme et l'ordre de la ville-satellite.

« Avec des infrastructures performantes et un bon réseau de service public, nous n'avons pas à nous inquiéter de pannes d'eau ou d'électricité, qui sont fréquentes à Luanda », explique-t-il. Il peut en outre envoyer ses enfants dans des écoles de la ville.

Une ville moderne

Aussi appelée « ville nouvelle », Kilamba Kiaxi est l'étendard de l'urbanisation du pays. Cette zone autrefois rurale et isolée a vu se développer un quartier résidentiel moderne, avec des immeubles d'habitation peints en bleu, vert et jaune, bordés de jardins et de grands boulevards. Les habitants passent leur temps libre dans les parcs et les terrains de football. L'ensemble contraste nettement avec les rues chaotiques et bondées de Luanda.

La capitale, prévue à l'origine pour loger 350 000 personnes, en abrite aujourd'hui 6,5 millions, soit environ un tiers de la population du pays, dont beaucoup vivent dans des conditions très difficiles. 

L'Angola a souffert d'une guerre civile de 27 ans, pendant laquelle beaucoup de personnes ont dû quitter leurs maisons pour se réfugier vers la capitale. À la fin de la guerre, en 2002, la population a continué à quitter les campagnes pour les villes en quête de meilleures opportunités. Cette urbanisation a causé de nombreux problèmes sociaux, une grande partie de la population manquant d'un logement correct et d'un accès aux services de base comme l'électricité ou l'eau.

Pour résoudre cette crise et promouvoir le développement socio-économique, le gouvernement angolais a décidé en 2008 de construire un million de logements à Luanda dans le cadre d'un plan national de logement social. Il a en outre lancé le projet d'une ville satellite dans le district de Kilamba Kiaxi, l'un des six districts urbains constituant la municipalité de Luanda.

Avec un investissement de 10 milliards de dollars, la ville nouvelle de 54 km2 est conçue pour loger 500 000 personnes. Le projet a été divisé en trois phases. La première, prise en charge par China International Trust and Investment (CITIC) Construction et 29 autres entreprises, a été achevée en 2012 après quatre ans de construction, pour un coût de 3,5 milliards de dollars.

Cette première phrase s'étend sur 8,8 km2 et compte 710 immeubles d'habitation, 8 lycées, 9 écoles primaires et 24 crèches. Elle possède 400 km de nouvelles routes, deux postes électriques, des magasins, des parcs, des églises, une station d'essence et un poste de police. Elle comprend également des infrastructures pour le commerce et la communication, des stations de drainage et d'épuration des eaux, formant un réseau urbain complet.

« La première phase de Kilamba Kiaxi met à disposition 20 000 appartements », explique Mu Changchun, directeur du Bureau exécutif de la division régionale de l'Afrique à CITIC Construction. « Le taux d'occupation est supérieur à 90 %. La seconde phase, avec des hôpitaux et des centres commerciaux et culturels, sera lancée prochainement. »

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