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Vol.5 mai 2015
Une Afrique connectée
Le plan ambitieux de connexion des réseaux énergétiques africains d'ici 2020 est-il viable ?
Aglah Tambo

Cela fait de l'Afrique sub-saharienne la région ayant le moins d'accès à l'électricité au monde. Avec seulement 13 % de la population mondiale, la région représente 48 % de la population mondiale n'ayant pas accès à l'électricité. Autrement dit, l'Afrique compte au moins 600 millions de personnes sans accès à l'électricité. Avec une telle demande, les analystes de Mckinsey ont projeté qu'il faudrait 25 ans aux pays africains pour passer d'un taux d'accès à l'électricité de 20 % à un taux de 80 %.

L'intégration des réseaux d'énergie est la meilleure solution pour y parvenir. « La connexion des réseaux énergétiques peut être économiquement viable en Afrique si elle est réalisée correctement, affirme Zemedeneh Negatu, partenaire et directeur des services de conseil aux transactions chez Ernst &Young en Ethiopie.

Negatu donne l'exemple du Barrage de la Grande Renaissance (BGR) que l'Ethiopie construit sur le Nil. Avec un coût estimé à 5 milliards de dollars, le BGR pourrait être le plus grand projet d'énergie hydraulique en Afrique. Il aura une capacité de 6 000 MW, qui pourra être partagée dans la région.

« Comme l'Ethiopie peut produire l'énergie en grand volume, à moindre coût et plus efficacement que dans d'autres projets, les consommateurs de toute la région pourront bénéficier d'un coût relativement plus bas que si chaque pays devait construire sa propre centrale d'énergie », explique Negatu.

De nombreux bénéfices

Les experts en énergie affirment que l'intégration régionale, les réserves d'énergie et la promotion de l'énergie renouvelable pourront être des moyens efficaces de surmonter le défi énergétique. La Banque Mondiale estime que l'intégration pourrait à elle seule permettre à l'Afrique d'économiser plus de 40 milliards de dollars, qui à leur tour feraient économiser 10 milliards de dollars par an aux consommateurs d'ici 2040.

« Le vaste potentiel inexploité du Nil représente une opportunité pour le commerce et le développement durable de la région, et peut promouvoir la coopération régionale entre les pays riverains », affirme John Nyaoro, directeur exécutif de l'Initiative pour le Bassin du Nil, un partenariat destiné à promouvoir la coopération entre les pays riverains du Nil.

Cependant, ce projet n'est pas sans difficulté. Tous les experts ont en effet prévenu qu'il serait très coûteux et dépendrait de la capacité des pays à exploiter l'énergie.

De nouveaux défis

Negatu a également souligné que le projet nécessiterait une volonté politique, un environnement commercial amélioré ainsi que des lois sur l'échange d'énergie entre les pays. Le coût pour le consommateur est un autre facteur important à prendre en compte.

« Les connexions seront viables, mais très chères, étant donné le terrain et les niveaux actuels de production et de consommation d'énergie. Mais ces connexions seront un élément essentiel du 'grand bond en avant' de l'économie africaine dans les années à venir », affirme Cliff Otega, directeur général et chef du secteur de l'énergie et des ressources naturelles à Standard and Mutual, une compagnie de conseil au Kenya.

Cependant, « des lignes d'énergie longue-distance reliant des réseaux existants ne permettront pas de réduire le fossé entre ceux qui ont accès à l'énergie et ceux qui ne l'ont pas », ajoute Lori Pottinger, directrice de la communication à International Rivers, une ONG qui encourage des sources alternatives d'énergie renouvelable pour protéger les rivières.

« En effet, la plupart des personnes vivent loin des réseaux existants et ne peuvent pas payer les prix des réseaux nationaux. Pour résoudre ce problème, il faudra développer des mini-réseaux locaux, alimentés par des centrales solaires ou hydrauliques à très petite échelle », conclut-elle.

(Reportage du Kenya)

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