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Vol.5 juillet 2015
Au sommet
L'émancipation des femmes et les missions de maintien de la paix sont à l'ordre du jour de l'Union Africaine
Francisco Little

 

 

(De gauche à droite) La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, l'actrice et envoyée spéciale de l'ONU à la Haute commission aux réfugiés, Angelina Jolie, et l'envoyée spéciale de l'UA pour les questions des femmes, de la paix et de la sécurité, Bineta Diop, répondent à des questions lors du 25e sommet de l'UA à Johannesburg 

Un chef d'État qui échappe à une arrestation, du glamour hollywoodien et des monologues présidentiels décousus. Ce n'est pas un film, mais bien la réalité du 25e congrès de l'Union Africaine qui s'est tenu à Johannesbourg du 7 au 15 juin.

Tandis que les dirigeants se réunissaient pour discuter de questions urgentes de paix et de sécurité, d'inégalité des sexes et de développement socio-économique, les médias concentraient leur attention sur la présence du président soudanais Omar al-Bashir, qui a provoqué un scandale politique et légal pour le pays hôte du congrès. Bashir, recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide au Darfour en 2003, s'est vu donner l'immunité par le gouvernement sud-africain lors du sommet, en tant que chef d'État en visite officielle.

Pourtant, Anton du Plessis, directeur général de l'Institut d'études sur la Sécurité basé à Johannesbourg, estime que l'argument de l'immunité ne tient pas. « La décision du Conseil de sécurité des Nations unies interdit l'immunité à Bashir en accord avec les lois internationales et en relation avec sa position de chef d'État. En outre, l'application des lois de la CPI par l'Afrique du Sud ôte l'immunité aux individus recherchés par la CPI. »

Le gouvernement sud-africain, signataire du Statut de Rome de la CPI - qui stipule que les quatre crimes les plus importants, à savoir le génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le crime d'agression, ne doivent pas être soumis à quelque statut d'exception que ce soit - était légalement obligé d'arrêter Bashir. Pourtant, malgré la demande du Centre de contentieux d'Afrique du Sud, un groupe d'avocats basés à Johannesbourg, d'arrêter Bashir et de l'empêcher de quitter le pays, ce dernier a pu partir dans un avion à minuit, avant la conclusion du sommet. Ce manque de respect pour les procédures a sévèrement nui à la réputation internationale et intérieure du gouvernement sud-africain.

La directrice de commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a défendu la décision d'inviter Bashir : « le Soudan est membre de l'Union Africaine et a toujours assisté à ses sommets », a-t-elle affirmé lors de la cérémonie de clôture, ajoutant que le sommet était un événement de l'Union Africaine et non pas de l'Afrique du Sud. Le directeur de l'Union Africaine et président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a affirmé que les pays africains devraient sortir de la CPI car « elle vise injustement les dirigeants africains ». Trente-quatre pays africains sont actuellement membres du Statut de Rome.

Les droits des femmes

Les femmes sont au cœur de l'agenda du sommet. En tant que première femme à diriger la Commission de l'Union Africaine, Dlamini-Zuma a fait des droits des femmes le point central du sommet, adoptant comme thème « l'émancipation des femmes pour la réalisation de l'Agenda 2063 ». L'Agenda 2063 est un plan de développement de long terme auquel s'est engagée l'Union Africaine lors de son 50e anniversaire en 2013.

L'un des objectifs de ce plan est d'inclure les femmes et les jeunes dans le développement. L'une des femmes invitées à prendre la parole lors du sommet était Angelina Jolie, actrice oscarisée et envoyée spéciale de la Haute commission aux Réfugiés de l'ONU. Dans la salle de bal remplie de dirigeants africains, elle a plaidé pour des mesures contre les crimes sexuels et pour un soutien international accru contre les violences faites aux femmes.

« Nous devons absolument traiter l'assaut sexuel avec la gravité qu'il mérite », a dit Angelina Jolie. « La violence contre les femmes est encore traitée comme un crime de moindre importance. Des groupes armés l'utilisent comme arme de choix en raison de sa presque totale impunité. »

S'adressant aux hommes dans l'audience, Jolie leur a demandé, en tant que dirigeants, de respecter leurs promesses : « Vous, en tant qu'hommes, pouvez jouer un plus grand rôle en arrêtant et poursuivant les coupables, en allouant des fonds pour les victimes de violences sexuelles, afin de vraiment déraciner la violence et la discrimination sous toutes ses formes. »

Les secteurs public et privé ont été appelés à investir dans les femmes. Le directeur de UN Women, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a dit aux médias que sans cet investissement, aucun développement durable ne serait possible en Afrique. Mlambo-Ngcuka a dit s'inquiéter surtout des mariages d'enfants, soulignant que 15 des 20 pays où cette pratique existe toujours se situaient en Afrique.

Selon elle, le mariage d'enfants est une violation des droits de l'homme qui a des conséquences désastreuses. Une fille mariée avant 18 ans ne bénéficiera certainement pas d'un droit à l'éducation ou à la santé. « Ce sont des conséquences qui se répercutent sur toute une vie », affirme Mlambo-Ngcuka, mettant en avant le besoin de lois interdisant le mariage d'enfants, et encore plus important, la nécessité de faire appliquer ces lois.

Parlant pour les femmes les plus vulnérables, en particulier celles qui vivent dans des pays en guerre, Dlamini-Zuma a expliqué que les femmes et les enfants étaient malheureusement les premières victimes des conflits, alors qu'elles ne sont pour rien dans ces conflits. Elle a dit que les membres du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine ainsi que les médiateurs s'étaient engagés à « faire taire les fusils » dans les zones touchées par les conflits comme le Darfour, la Libye et le Soudan du Sud, dans les cinq ans à venir.

Avec une pointe de sarcasme, elle a incité les chefs d'État masculins : « L'Agenda 2063 est pour la population, et nous ne pouvons pas abandonner la moitié de la population. Puis-je également rappeler à tous que les femmes et les jeunes forment la majorité des électeurs ? »

La seule chef d'État femme d'Afrique, la présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf, a appelé à l'accès des femmes à la terre, sans laquelle elles ne peuvent pas participer à l'économie.

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