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Vol.5 juillet 2015
Maïs musclé
Une nouvelle variété résistante aux maladies réjouit les agriculteurs kenyans
Gitonga Njeru

Une maladie des cultures qui a pratiquement décimé les stocks de maïs en Afrique de l'Est quatre ans auparavant peut désormais être combattue grâce à la recherche fructueuse de scientifiques kenyans. Un nouvel hybride de maïs, le Wei 101, permet d'empêcher la nécrose létale du maïs (NLM) à 96 %, évitant des pertes colossales aux agriculteurs. L'hybride a été soumis à des tests sur le terrain et sera disponible pour les agriculteurs dans les mois à venir.

Cette nouvelle variété de maïs a été développée par des scientifiques du Centre international d'amélioration du maïs et du blé (connu sous son acronyme espagnol CIMMYT), basé à Nairobi, de l'Organisation de recherche du Kenya sur l'agriculture et le bétail (KALRO) et de l'Alliance pour une révolution verte en Afrique.

« D'autres semences hybrides sont développées partout en Afrique de l'Est », explique le Docteur Stephen Mugo, un scientifique qui travaille au CIMMYT. « Les scientifiques de la région essaient de développer d'autres variétés résistantes au NLM, et plus de 40 variétés sont testées. Cette nouvelle variété aidera à empêcher le NLM de se répandre. »

Le NLM est une maladie virale du maïs causée par une attaque combinée du virus de la marbrure chlorotique du maïs et du virus de la mosaïque nanisante du maïs. Observée pour la première fois sur le continent américain dans le début des années 1970, cette maladie a refait surface il y a quatre ans au Kenya, en République démocratique du Congo, en Tanzanie, au Rwanda, au Soudan du Sud, en Ouganda et en Ethiopie.

Selon Mugo, de nouvelles souches très virulentes du NLM ont émergé, posant un défi aux scientifiques. Le phénomène a poussé les scientifiques à développer des hybrides du maïs résistant à ces souches.

Mugo explique qu'une cause majeure du NLM est la culture continue du maïs dans différentes régions, ce qui permet au virus de se répandre et de se développer dans les fermes. « D'après les études que nous avons menées au Kenya, éviter la culture continue permet d'éliminer 100 % de la maladie », explique-t-il. Cependant, comme le maïs est une culture de base, elle doit être cultivée de manière continue, ce qui exacerbe le problème. Parmi les autres causes figurent la pollution de l'eau d'irrigation et l'infection des sols.

Une initiative majeure qui a aidé à réduire la maladie est l'éducation des agriculteurs, leur faisant prendre conscience de la nécessité d'utiliser des semences certifiées.

George Ngundo, un technicien de laboratoire au Service kenyan de l'Inspection de la santé des plantes, explique que cette maladie est en partie due au fait que des négociants se faisant passer pour des inspecteurs agricoles publics vendent des sols infectés aux agriculteurs. Des mesures efficaces ont donc été prises contre ces vendeurs au Kenya et dans l'ensemble de la région.

Dans la recherche pour des traitements pour les semences, afin d'empêcher le NLM, plus de 1 000 plantes de maïs testées pour la maladie depuis décembre ont été déclarées saines, déclare Ngungo. Le Kenya a 19 entreprises enregistrées de semences, qui produisent environ 33 000 tonnes de maïs chaque année.

Le prix du maïs et de ses produits est élevé, car le Kenya dépense plus en importations. Selon un rapport de BMI Research, une agence basée à Londres et offrant des services d'informations financières, en 2014/2015, la production de maïs du Kenya devrait être d'environ 2,9 millions de tonnes, alors que sa consommation sera de 3,8 millions de tonnes. Par conséquent, la demande d'importation tournera autour de 900 000 tonnes.

Le volume de consommation locale est alourdi par l'accueil de 590 000 réfugiés et demandeurs d'asile en mai 2015, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Les prix du maïs ont augmenté rapidement suite à ces événements. Selon le département d'économie agricole à l'Université de Nairobi, les prix sont actuellement 48 % supérieurs qu'en 2011, lorsque le NLM a touché le Kenya pour la première fois.

Les agriculteurs kenyans se voient demander de diversifier leurs cultures et de se tourner vers d'autres produits ayant un meilleur prix à l'exportation sur le marché international.

« Si cette initiative réussit, nous pourrons réduire notre dépendance au maïs, combattre le NLM et améliorer la sécurité alimentaire », conclut Wangai.

 

 

 

 

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